Ăvidemment la VĂ©ritĂ© existe bel et bien !! (ici en matiĂšre dâĂ©conomie et de bourse) Mais je comprends trĂšs bien que ceux qui sont adeptes des non-choix, oĂč qui prĂ©fĂšrent lancer des idĂ©es au vent sans chercher Ă apporter de rĂ©ponse tangible ou au moins argumentĂ©es, prĂ©fĂšrent supposer quâil nây en a pas vraiment.
Devoir de philosophie . Douter, est-ce renoncer Ă la vĂ©ritĂ© ? Dans lâusage courant le mot douter se rapporte Ă une interrogation, un manque de certitude ou une mĂ©fiance quant ? la sincĂ©ritĂ© de quelque chose ou quelquâun. Le doute revient ? admettre quâon ne sait pas. Le verbe renoncer se rattache Ă un abandon et un dĂ©sistement. La vĂ©ritĂ© a ici un sens plus complexe. On peut la dĂ©finir en disant que constat descriptif de la rĂ©alitĂ©. On viendra donc Ă se demander Le doute dĂ©truit-il la vĂ©ritĂ© ? On verra tout dâabor est destructeur puis chemin de la vĂ©ritĂ©. Dans certains cas la p g itĂ© dogmatique -tre vue comme le . Par lĂ on entend quâelle est une affirmation considĂ©rĂ©e comme fondamentale, incontestable et intangible par une autoritĂ© politique, philosophique ou religieuse. Les premiĂšres personnes Ă qui on pense lorsque lâon Ă©voque cela sont les fanatiques religieux. Quand on dit fanatisme, on Ă©voque obstination, entĂȘtement, croyance aveugle et acharnement sans limite. Le fanatisme nous rend sourd et compacte ce qui ne nous met dans une situation de renfermement par rapport Ă lâextĂ©rieur et surtout vis-Ă -vis aux vis, idĂ©es ou remarques. La vĂ©ritĂ© devient abstraite car seule la notre reste vrai. CĂ©crivain français du 19Ăšme siĂšcle Victor Hugo d dit » Rien nâĂ©gale la puissance de surditĂ© volontaire des fanatismes. . par lĂ lâĂ©crivain appui le fait que les fanatiques ont une vision rĂ©duite de la vĂ©ritĂ©. En doutant de leurs idĂ©es religieuses tout est remit en question, voir dĂ©truit. La question a t-il un paradis oĂč lâon va aprĂšs la mort ? » peut engendrer une confusion considĂ©rable. Les croyants pourraient se poser des questions comme Pourquoi agir de telle ou telle façon si rien e nous attend aprĂšs ?. La croyance religieuse repose sur une certitude qui est la sienne et qui pour fonctionner, ne doit pas ĂȘtre douter. Cautre forme de vĂ©ritĂ© dogmatique est la superstition. La superstition se dĂ©finit comme un ensemble de croyances et de pratiques irrationnelles en contradiction avec lâordre de la nature et la raison. Câest une relation inexplicable entre deux Ă©lĂ©ments qui ne sont pas logiques. Les gens rĂ©ellement superstitieux sont rares. Par exemple le numĂ©ro treize est gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ© comme un chiffre porte-malheur. Bien que cette superstition est idiculisĂ©e par beaucoup de personnes, certaines personnes annulent tout rendez-vous un vendredi treize. MĂȘme ceux qui ne croient pas en de telles superstitions, ne sont pas surpris lorsque pleins de malheurs se produisent un vendredi treize. Cette superstition devient donc une vĂ©ritĂ© gĂ©nĂ©ral incontestable qui nâa Ă©tĂ© en aucun cas dĂ©montrĂ©. La superstition religieuse existe aussi. Elle est en gĂ©nĂ©ra 2 OF s incontestable qui nâa Ă©tĂ© en aucun cas dĂ©montrĂ©. La superstition religieuse existe aussi. Elle est en gĂ©nĂ©ral plus dangereuse » que celle de fait commun comme le chiffre treize. Si cette superstition est brisĂ© » elle peut menĂ© au malheur et au dĂ©sespoir. Elle nâest elle aussi pas contestable. Le philosophe Kant dans son texte Les Maximes fondamentales de la raison accuse la superstition dâĂȘtre un simple prĂ©jugĂ©. Pour lui la superstition a renoncĂ© ? faire un usage proprement rationnel de sa raison. Le philosophe conseil de ne pas sâenfermer dans sa logique qui nâest peut ĂȘtre pas la bonne. Dans les deux cas Ă©voquĂ©s le doute de la vĂ©ritĂ© est dĂ©vastateur. Il dĂ©truit une vĂ©ritĂ© qui est dite incontestable h. De ce fait elle disparaĂźt. Le doute nâest pas un renoncement Ă la vĂ©ritĂ©, câest au contraire une façon de le chercher. Platon affirmait que lâorigine de la philosophie est lâĂ©tonnement, câest-Ă -dire cette attitude qui consiste Ă sâinterroger, Ă ne pas se satisfaire des rĂ©ponses toutes faites et des opinions. Le philosophe ne possĂšde pas la vĂ©ritĂ©, il la recherche. Certains philosophes comme Socrate par exemple pense que la reconnaissance de sa propre ignorance est la condition pour trouver la vĂ©ritĂ©. Le doute permet de trouver la vĂ©ritĂ© lorsquâon parle dâillusion par exemple. ne illusion est une pparence trompeuse, une perception fausse, un jugement erronĂ©,⊠Le philosophe Platon parle de cell 3 OF s une perception fausse, un jugement erronĂ©âŠ. Le philosophe Platon parle de celle-ci dans le texte La RĂ©publique. Dans lâextrait du mythe de la caverne, Platon met en scĂšne des prisonniers ligotĂ©s de tel sorte quâil tourne le dos Ă la lumiĂšre et quâils ne voient que des ombres, sans savoir ce quâelles sont. Ils sont par la suite libĂ©rĂ©. Les prisonniers souffrent dâĂ©blouissement, dâexcĂšs de lumiĂšre et de traumatisme. Finalement les sujets sont forcĂ©s e sortir physiquement et mentalement de la caverne. Une fois dehors ils sâhabltuent Ă la lumiĂšre. Grace une la rĂ©flexion et au doute, ils se rendent compte de lâillusion dont ils ont Ă©tĂ©s victimes. Ces hommes Ă©taient prisonniers des apparences car ils ne remettaient pas en doute ce quâils voyaient. Le doute relativement Ă la connaissance est alors dĂ©fini comme le contraire de lâadhĂ©sion donnĂ© sans preuve Ă une idĂ©e, le doute est le recul nĂ©cessaire de la rĂ©flexion pour sâhabituer Ă la lumiĂšre de la raison. Le doute progressif sâapplique aux vĂ©ritĂ©s scientifiques. Celles-ci e sont pas seulement provisoires, elles font lâobjet dâun questionnement permanent dans le but de les remettre en question et de les tester. Les savants partent toujours du principe que leurs thĂ©ories sont peut-ĂȘtre fausses et quâils doivent les renforcer en les soumettant Ă des nouvelles expĂ©riences ou en les exposant Ă dâautres thĂ©ories concurrentes. De ce point de vue, la vĂ©ritĂ© ne peut 4 OF S expĂ©riences ou en les exposant Ă dâautres thĂ©ories concurrentes. De ce point de vue, la vĂ©ritĂ© ne peut jamais ĂȘtre dĂ©finitive au sens ou, si certaines thĂ©ories sont considĂ©rĂ©es comme vraies car on a pas montrĂ© quâelles Ă©taient fausses, il nâen reste pas moins que le savoir absolu nâest pas atteint et que le progrĂšs de la connaissance en gĂ©nĂ©ral est susceptible dâaboutir a une remise en cause de que lâon considĂ©rait jusque lĂ comme vrai. Selon Descartes lâidĂ©e devient vrais » lorsquâelle est soumise ? lâexamen du doute. A travers ce doute on dĂ©crypte un secret, on dĂ©couvre une rĂ©alitĂ© cachĂ©. Quand une vĂ©ritĂ© est dĂ©couverte elle prend son sens, sa puissance. Grace Ă ces deux cas on voit que le doute peut ĂȘtre la dĂ©marche de la vĂ©ritĂ©. AprĂšs avoir vue le caractĂšre destructeur du doute sur la vĂ©ritĂ© et le contraire, son caractĂšre progressif on peut en conclure que la vĂ©ritĂ© Ă©voque une notion de dĂ©passement. Son cote dogmatique ne sâapplique quâĂ une toute petite partie de la population, alors que le doute qui nous mĂšne Ă la vĂ©ritĂ© nous concerne tous. Mais la vĂ©ritĂ© est surtout en mouvement. Les philosophes Bachelard et Hegel pense tous les deux que la vĂ©ritĂ© nâest ni dĂ©finitive ni absolue. Elle a un caractĂšre inĂ©puisable , on peut toujours rajouter Ă celle-ci. Elle est rectifiable de façon permanente. S OF s
Deplus, si la Chine a ratifiĂ© la Convention pour la prĂ©vention et la rĂ©pression du crime de gĂ©nocide, elle ne reconnaĂźt pas non plus la compĂ©tence de la Cour internationale de justice â ce qui nous a posĂ© problĂšme lors de l'examen de la proposition de rĂ©solution relative Ă la condamnation des crimes perpĂ©trĂ©s contre les OuĂŻghours. Ă cet Ă©gard, nous savons que la
Deux fois par mois, Le Devoir lance Ă des passionnĂ©s de philosophie et dâhistoire des idĂ©es le dĂ©fi de dĂ©crypter une question dâactualitĂ© Ă partir des thĂšses dâun penseur marquant. La gouverneure gĂ©nĂ©rale du Canada, Julie Payette, a créé un certain Ă©moi lâautomne dernier lorsquâelle a mis en opposition science et religion en se disant Ă©tonnĂ©e que lâon soit encore en train de nous demander si la vie est le rĂ©sultat dâune intervention divine ou si elle rĂ©sulte dâun processus naturel ou alĂ©atoire ». Ceux qui ont dĂ©noncĂ© ces propos ont chacun Ă leur façon soutenu quâil nây avait pas dâopposition entre science et religion et que ces deux domaines Ă©taient plutĂŽt complĂ©mentaires. Quâen aurait pensĂ© le philosophe britannique Bertrand Russell 1872-1970 ? MathĂ©maticien, scientifique, homme politique, romancier et libre-penseur, Bertrand Russell est lâun des plus brillants intellectuels du XXe siĂšcle. Il est surtout connu pour son cĂ©lĂšbre argument de la thĂ©iĂšre » par lequel il rĂ©fute les arguments en faveur de lâexistence de Dieu voir lâencadrĂ©. Russell se dĂ©clarait philosophiquement agnostique â parce que la science ne peut ni prouver ni rĂ©futer certaines croyances religieuses â mais athĂ©e en pratique, parce quâon ne peut croire quâen ce qui est dĂ©montrĂ© par la science. Photo Pedro Ruiz Le Devoir Daniel Baril Critique virulent de la religion, Russell affirme, dans Religion and Science 1935, quâ un credo religieux diffĂšre dâune thĂ©orie scientifique en ce quâil prĂ©tend exprimer la vĂ©ritĂ© Ă©ternelle et absolument certaine, tandis que la science garde un caractĂšre provisoire [âŠ]. La science nous incite donc Ă abandonner la recherche de la vĂ©ritĂ© absolue, et Ă y substituer ce quâon peut appeler la vĂ©ritĂ© âtechniqueâ, qui est le propre de toute thĂ©orie permettant de faire des inventions ou de prĂ©voir lâavenir ». Ă la lumiĂšre de cet extrait, science et religion ne sont pas complĂ©mentaires mais plutĂŽt en compĂ©tition pour la recherche de la vĂ©ritĂ©. La vĂ©ritĂ© technique » dont parle Russell est celle issue de thĂ©ories vĂ©rifiĂ©es par des expĂ©riences reproductibles et qui nous permet de comprendre notre environnement et dâagir sur lui. Pour le philosophe, le credo religieux » relĂšve des faiblesses de lâesprit humain alors que la dĂ©marche scientifique relĂšve de ses forces. Le conflit entre science et religion repose donc sur des questions essentielles, comme lâorigine et lâĂ©volution de la vie auxquelles fait rĂ©fĂ©rence Julie Payette. Si certaines Ăglises ont fini par abandonner des croyances mythologiques comme lâexistence historique dâAdam et Ăve, câest en espĂ©rant garder la citadelle intacte » sur ce qui est fondamental, avance Russell. Les comment et les pourquoi Ceux qui considĂšrent que science et religion sont complĂ©mentaires soutiennent souvent que la science rĂ©pond aux comment » alors que la religion rĂ©pond aux pourquoi ». La science nous dirait comment les choses fonctionnent et la religion nous dirait pourquoi ça arrive. Cet argument ne tient pas dans la perspective russellienne. Toute connaissance accessible doit ĂȘtre atteinte par des mĂ©thodes scientifiques, Ă©crit-il. Et ce que la science ne peut pas dĂ©couvrir, lâhumanitĂ© ne peut pas le connaĂźtre. » Si la religion nâapporte pas de connaissance, elle ne rĂ©pond donc ni aux comment ni aux pourquoi. Le physicien français Jean Bricmont a dâailleurs dĂ©moli cet argument des rĂ©ponses spĂ©cifiques Ă chacune. Selon sa dĂ©monstration, la distinction entre comment et pourquoi est une fausse dichotomie puisque les seuls pourquoi auxquels nous pouvons raisonnablement apporter une rĂ©ponse sont en fait des comment. Il sâagit de la version moderne de lâillusion mĂ©taphysique Ă laquelle sâĂ©tait attaquĂ© Emmanuel Kant en montrant quâune croyance qui prĂ©tend ĂȘtre un savoir devient une illusion. Si les croyances religieuses peuvent aider Ă donner un sens Ă la vie, il nâexiste aucun moyen de tester ces rĂ©ponses qui peuvent varier Ă lâinfini. Si nâimporte quelle rĂ©ponse est possible, cela Ă©quivaut Ă une absence de rĂ©ponse. Ces rĂ©ponses ne complĂštent pas les inconnues de la science puisquâelles ne se situent pas sur le plan des connaissances scientifiques. Il nây a donc pas plus de complĂ©mentaritĂ© entre science et religion lorsquâon aborde la relation sous lâangle des pourquoi et des comment. Les rĂ©ponses fiables aux comment sont ce que Russell appelle les vĂ©ritĂ©s techniques ». Le NOMA Si la science et la religion constituent deux sphĂšres diffĂ©rentes, on pourrait soutenir quâelles peuvent tout de mĂȘme cohabiter sans conflit si elles nâempiĂštent pas lâune sur lâautre. Câest la position du NOMA Non-Overlapping Magisteria, ou non-recouvrement des magistĂšres, pour employer lâexpression du palĂ©ontologue Stephen Jay Gould. LĂ encore Russell ne serait pas dâaccord. Pour le philosophe, non seulement la religion nâest pas complĂ©mentaire Ă la science, mais elle lui est grandement nuisible. Il avance notamment les exemples du procĂšs contre GalilĂ©e et le rejet de la thĂ©orie de lâĂ©volution, deux conflits majeurs dans la recherche de la vĂ©ritĂ© » et qui sont toujours dâactualitĂ©. Lorsque Stephen Hawking, par exemple, dĂ©clarait quâ il nâest nul besoin dâinvoquer Dieu pour quâil allume la mĂšche et fasse naĂźtre lâUnivers », le pape François rĂ©cupĂ©rait et dĂ©formait grossiĂšrement les thĂ©ories de la physique quantique en soutenant que le big bang ne contredit pas lâintervention divine de Dieu mais la requiert ». Concernant lâĂ©volution, les croyances religieuses constituent toujours un obstacle pour faire accepter cette thĂ©orie explicative, comme lâa dĂ©plorĂ© Julie Payette. MĂȘme si Jean-Paul II a reconnu que cette thĂ©orie est plus quâune hypothĂšse », les religions la rĂ©cupĂšrent et la dĂ©naturent en soutenant que Dieu a voulu que les choses soient ainsi. On pourrait ajouter les exemples de transfusion sanguine et de vaccination refusĂ©es au nom de croyances religieuses. Pour Russell, la science est toujours sortie victorieuse de ces conflits avec la religion, et ce, pour le plus grand bien de lâhumanitĂ©. LĂ oĂč des questions pratiques Ă©taient en jeu comme pour la sorcellerie et la mĂ©decine, Ă©crit-il, la science a prĂŽnĂ© la diminution des souffrances, tandis que la thĂ©ologie a encouragĂ© la sauvagerie naturelle de lâhomme. La diffusion de la mentalitĂ© scientifique, par opposition Ă la mentalitĂ© thĂ©ologique, a incontestablement amĂ©liorĂ© jusquâici la condition humaine. » Science et religion ne sont donc pas deux magistĂšres sĂ©parĂ©s ; la religion empiĂšte inĂ©vitablement sur les platebandes de la science dans ses prĂ©tentions Ă la vĂ©ritĂ©. Il subsiste toutefois un domaine oĂč science et religion ne sont pas en conflit, selon Russell celui de lâ Ă©motion mystique », ou Ă©tat dâesprit religieux ». Bien que la science demeure pour lui la seule mĂ©thode pour parvenir Ă la connaissance, il reconnaĂźt la valeur des expĂ©riences qui [dans le domaine des Ă©motions] ont donnĂ© naissance Ă la religion. Par suite de leur association Ă de fausses croyances, elles ont fait autant de mal que de bien ; libĂ©rĂ©es de cette association, on peut espĂ©rer que le bien seul restera ». Russell estimait donc que les institutions religieuses et leurs credo thĂ©ologiques pourraient en venir Ă disparaĂźtre face aux succĂšs de la science et que seul subsisterait lâ esprit religieux » qui leur a donnĂ© naissance et qui est porteur dâune vĂ©ritable sagesse ». Lâesprit religieux et mĂȘme la piĂ©tĂ© religieuse » dont parle le philosophe se caractĂ©risent par lâamour de lâhumanitĂ© et la confiance en ses capacitĂ©s et en son avenir. Cette Ă©thique guidĂ©e par la raison et inspirĂ©e par la compassion envers ses semblables est ce que lâon appelle aujourdâhui lâidĂ©al de lâhumanisme laĂŻque. Bref, la rĂšgle dâor qui devrait nous guider en tout temps et en tout lieu. Ignorance et relativisme PrĂšs de 50 ans aprĂšs la mort de Russell et malgrĂ© lâavancĂ©e fulgurante des connaissances scientifiques, on peut sâĂ©tonner du retour de la religion dans la sociĂ©tĂ©. Pour Russell, la religion est dâabord et avant tout fondĂ©e sur la crainte de ce qui est mystĂ©rieux, crainte de lâĂ©chec, crainte de la mort », autant de craintes soutenues par lâignorance. Il a de ce fait dĂ©laissĂ© les causes biologiques des Ă©motions et autres habiletĂ©s Ă lâorigine de lâ esprit religieux » et de la compassion. Ces causes naturelles ne disparaissent pas avec lâavancement des connaissances. Son diagnostic peut nĂ©anmoins ĂȘtre appliquĂ© au retour du religieux le fait que la science invalide les croyances thĂ©ologiques peut susciter angoisse et crainte chez le mortel. Pour Ă©viter la dissonance cognitive qui en rĂ©sulte, lâesprit du croyant rĂ©agit en se rĂ©fugiant dans le relativisme, oĂč science et croyance ont la mĂȘme valeur, confortĂ© en cela par les philosophes postmodernistes. Lâargument de la thĂ©iĂšre Si je suggĂ©rais quâentre la Terre et Mars se trouve une thĂ©iĂšre de porcelaine en orbite elliptique autour du Soleil, personne ne serait capable de prouver le contraire pour peu que jâaie pris la prĂ©caution de prĂ©ciser que la thĂ©iĂšre est trop petite pour ĂȘtre dĂ©tectĂ©e par nos plus puissants tĂ©lescopes. Mais si jâaffirmais que, comme ma proposition ne peut ĂȘtre rĂ©futĂ©e, il nâest pas tolĂ©rable pour la raison humaine dâen douter, on me considĂ©rerait aussitĂŽt comme un illuminĂ©. Cependant, si lâexistence de cette thĂ©iĂšre Ă©tait dĂ©crite dans des livres anciens, enseignĂ©e comme une vĂ©ritĂ© sacrĂ©e tous les dimanches et inculquĂ©e aux enfants Ă lâĂ©cole, alors toute hĂ©sitation Ă croire en son existence deviendrait un signe dâexcentricitĂ© et vaudrait au sceptique les soins dâun psychiatre Ă une Ă©poque Ă©clairĂ©e, ou de lâInquisiteur en des temps plus anciens. » Is there a God ?, 1952 Des commentaires ? Ăcrivez Ă Robert Dutrisac rdutrisac Pour lire ou relire les anciens textes du Devoir de philo. Ă voir en vidĂ©o
LavĂ©ritĂ© semble alors ĂȘtre unique, universelle, objective : elle ne dĂ©pend pas du sujet, dâune culture, dâune maniĂšre de voir propre Ă chacun, comme si la vĂ©ritĂ© relevait de mon bon vouloir : il faudrait alors dire que le rĂ©el lui-mĂȘme dĂ©pendrait de mon bon vouloir ! Dire Ă chacun sa vĂ©ritĂ©, reviendrait Ă dire « Ă chacun sa rĂ©alitĂ© », ou, « autant de rĂ©alitĂ©s que de
La vĂ©ritĂ© est un concept difficile Ă dĂ©finir. MĂȘme si nous l'utilisons frĂ©quemment. Et lui accordons beaucoup d'importance. Il semblerait que nous lui fassions confiance Ă chaque moment de chaque journĂ©e et qu'elle soit trĂšs "proche" de nous. Cependant, la vĂ©ritĂ© est difficile Ă dĂ©finir. Car dĂšs que vous pensez l'avoir dĂ©couverte, un argument surgit. Et montre immĂ©diatement des dĂ©ficiences dans sa cet article, nous allons Ă©tudier la conception de la vĂ©ritĂ©. Selon la thĂ©orie de William James 1842-1910. James Ă©tait un philosophe nord-amĂ©ricain. Aussi professeur de psychologie Ă lâUniversitĂ© dâHarvard. Et fondateur de la psychologie a dĂ©fendu une conception humaniste et pratique de la vĂ©ritĂ©, enracinĂ©e dans lâexpĂ©rience humaine. La conception de la vĂ©ritĂ© de James est encore lâune des conceptions les plus importantes qui soit, aussi bien pour la philosophie que pour dâautres disciplines. Elle facilite une dĂ©finition humaniste de la vĂ©ritĂ© applicable Ă presque tous les et connaissanceJames a distinguĂ© deux façons de connaĂźtre les choses. Dâun cĂŽtĂ©, lâindividu pourrait savoir quelque chose de façon intuitive. A travers lâexpĂ©rience directe. Comme lorsque lâon voit une feuille. Ou une table devant nous ce que James a dĂ©crit comme âlâĂ©treinte directeâ de lâobjet par la pensĂ©e. Cependant, il existe une autre façon. ConnaĂźtre quelque chose Ă travers âune chaĂźne externeâ dâintermĂ©diaires physiques ou mentaux qui connectent la pensĂ©e et les James soutenait que la forme de connaissance intuitive Ă©tait lâapprĂ©hension directe. Tandis que la vĂ©ritĂ© pour la connaissance intuitive Ă©tait une question de conscience directe dans le flux de lâexpĂ©rience. En revanche, pour la connaissance conceptuelle ou reprĂ©sentative, savoir quâune croyance Ă©tait vraie signifiait âla soutenir Ă travers un contexte que le monde fournitâ.VĂ©ritĂ© et vĂ©rifiabilitĂ© utilitĂ©Pour James, la vĂ©ritĂ© nâest pas une propriĂ©tĂ© inhĂ©rente Ă lâidĂ©e. Câest un fait qui se produit dans lâidĂ©e. Selon sa vĂ©rifiabilitĂ©. Ainsi, la vĂ©rifiabilitĂ© pour William James est un sentiment dâharmonie et de progrĂšs dans la succession dâidĂ©es et de idĂ©es vraies jouent un rĂŽle fondamental. Elles constituent des outils trĂšs utiles pour lâindividu, qui peut les utiliser pour se guider dans la rĂ©alitĂ©. PossĂ©der ces idĂ©es est donc un bien pratique qui permet de satisfaire dâautres besoins vitaux. Pour James, le vrai est utile. Il introduit un bĂ©nĂ©fice vital qui mĂ©rite dâĂȘtre pragmatique de la vĂ©ritĂ©La conception de la vĂ©ritĂ© de William James sâinscrit dans les thĂ©ories pragmatiques de la vĂ©ritĂ©. Ces thĂ©ories font partie des philosophies du pragmatisme. Les thĂ©ories pragmatiques de la vĂ©ritĂ© ont Ă©tĂ© proposĂ©es pour la premiĂšre fois par Charles Sanders Peirce, William James et John Dewey. Les caractĂ©ristiques communes de ces thĂ©ories sont la confiance en la maxime pragmatique. En tant que moyen de prĂ©ciser les sens de concepts difficiles comme la vĂ©ritĂ©. Par ailleurs, ils soulignent que la croyance, la certitude, la connaissance ou la vĂ©ritĂ© sont le rĂ©sultat dâune version de la thĂ©orie pragmatique de William James se rĂ©sume souvent par son affirmation. âLe vrai nâest que la ressource de notre façon de penser. Tout comme le droit nâest que la ressource de notre façon dâagirâ. Il a voulu dire, Ă travers cette phrase, que la vĂ©ritĂ© est une qualitĂ© dont la valeur se confirme par son efficacitĂ© au moment dâappliquer des concepts Ă la pratique rĂ©elle par consĂ©quent, âpragmatiqueâ.La thĂ©orie pragmatique de James est une synthĂšse de la thĂ©orie de la correspondance de la vĂ©ritĂ© et de la thĂ©orie de la cohĂ©rence de la vĂ©ritĂ©, avec une dimension additionnelle. Ainsi, la vĂ©ritĂ© est vĂ©rifiable dans la mesure oĂč les pensĂ©es et les affirmations correspondent aux choses a dit que tous les processus de vĂ©ritĂ© doivent conduire Ă la vĂ©rification directe des expĂ©riences sensibles. Il a aussi Ă©tendu sa thĂ©orie pragmatique bien au-delĂ de la vĂ©rifiabilitĂ© scientifique. Dans le domaine du mystique. Selon lui, âselon les principes pragmatiques, si lâhypothĂšse de Dieu est satisfaisante dans le sens le plus large du terme, alors elle est âvraieâ.âLa vĂ©ritĂ©, vous dira nâimporte quel dictionnaire, est une propriĂ©tĂ© que possĂšdent certaines de nos idĂ©es elle consiste dans ce fait quâelles sont dâaccord », de mĂȘme que lâerreur consiste dans ce fait quâelles sont en dĂ©saccord », avec la rĂ©alitĂ©. Les pragmatistes et les intellectualistes sâentendent pour admettre cette dĂ©finition comme une chose qui va de soi. Ils ne cessent de sâentendre quâau moment oĂč lâon soulĂšve la question de savoir exactement ce que signifie le terme accord ». Et ce que signifie le terme rĂ©alitĂ© ». Lorsque lâon voit dans la rĂ©alitĂ© quelque chose avec quoi nos idĂ©es doivent sâaccorder ».â -William James- Cela pourrait vous intĂ©resser ...
Peut-on se tenir dans la vĂ©ritĂ© ? Quâest-ce que la vĂ©ritĂ© ? On peut dire que le discours sur une chose est vrai, lorsque ayant examinĂ© ce qui Se connecter S'enregistrer. Connexion Ă votre compte. Pas encore de compte ? Enregistrez-vous ! Identifiant. Mot de passe. Maintenir la connexion active sur ce site Mot de passe perdu ? Identifiant perdu ? Accueil; Qu'est-ce ?
Question Y a-t-il une vĂ©ritĂ© absolue / universelle ? RĂ©ponse Pour comprendre sâil y a une vĂ©ritĂ© absolue / universelle, commençons par dĂ©finir ce quâest la vĂ©ritĂ©. DâaprĂšs le dictionnaire, il sâagit de la conformitĂ© aux faits ou Ă la rĂ©alitĂ© ; une affirmation prouvĂ©e ou acceptĂ©e comme vraie ». Certaines personnes affirment que la vĂ©ritĂ© nâexiste pas, mais quâil nây a que des perceptions et opinions. Dâautres dĂ©fendent au contraire quâil doit y avoir une vĂ©ritĂ© absolue. Une position est quâil nây a pas dâabsolus qui dĂ©finissent la vĂ©ritĂ©. Ses partisans croient que tout est relatif et que la vĂ©ritĂ© nâexiste donc pas rĂ©ellement. De ce fait, il nây a en fin de compte pas dâabsolus moraux ni aucune autoritĂ© pour dĂ©cider si une action est positive ou nĂ©gative, bonne ou mauvaise. On aboutit donc Ă une Ă©thique de situation », lâidĂ©e selon laquelle le bien et le mal dĂ©pendent de la situation. Rien nâest juste ni faux, mais ce qui semble juste Ă un moment donnĂ© et dans une situation donnĂ©e lâest. Une telle Ă©thique de situation produit une mentalitĂ© et un mode de vie subjectifs, axĂ©s autour du sentiment, aux effets dĂ©vastateurs sur la sociĂ©tĂ© et les personnes. Câest le post-modernisme, qui ouvre la voie Ă une sociĂ©tĂ© dans laquelle toutes les valeurs, croyances, modes de vie et vĂ©ritĂ©s ont la mĂȘme validitĂ©. La position opposĂ©e est quâil y a des vĂ©ritĂ©s et normes absolues, qui dĂ©finissent ce qui est vrai et ce qui ne lâest pas. Par consĂ©quent, nos actes peuvent ĂȘtre jugĂ©s bons ou mauvais en fonction de ces normes absolues. Sâil nây avait ni vĂ©ritĂ©, ni normes absolues, ce serait le chaos. Prenons la loi de la gravitĂ©, par exemple si elle nâĂ©tait pas absolue, nous ne serions pas certains de pouvoir nous tenir debout ou de nous asseoir Ă un endroit donnĂ© avant dâavoir essayĂ©. Ou encore, si 2+2 ne faisaient pas toujours 4, les effets sur la civilisation seraient dĂ©sastreux. Les lois scientifiques et physiques nâauraient plus de sens et le commerce serait impossible. Quelle pagaille ce serait ! Heureusement, 2+2=4. La vĂ©ritĂ© absolue existe et elle peut ĂȘtre dĂ©couverte et comprise. Lâaffirmation-mĂȘme quâil nâexiste pas de vĂ©ritĂ© absolue est illogique. Pourtant, aujourdâhui, il en est beaucoup qui adhĂšrent Ă un relativisme culturel niant toute vĂ©ritĂ© absolue. Une bonne question Ă poser Ă ceux qui prĂ©tendent quâil nây a pas de vĂ©ritĂ© absolue est En ĂȘtes-vous absolument certain ? » Sâils rĂ©pondent oui, il sâagit dâune affirmation absolue, qui implique donc lâexistence de vĂ©ritĂ©s absolues. Cela revient Ă dire que lâabsence de vĂ©ritĂ© absolue est la seule et unique vĂ©ritĂ© absolue. LâidĂ©e selon laquelle il nây a aucune vĂ©ritĂ© absolue et universelle pose aussi dâautres problĂšmes logiques, en plus de la contradiction interne. Dâabord lâhomme, ayant un esprit fini et une connaissance limitĂ©e, ne peut logiquement faire dâaffirmation nĂ©gative absolue. Par exemple, on ne peut en toute logique affirmer quâil nâexiste pas de Dieu mĂȘme si beaucoup de personnes le font, car pour cela, il faudrait dĂ©tenir une connaissance absolue de lâunivers entier, dâun de ses confins Ă lâautre. Ă partir de lĂ , la seule affirmation rationnelle possible serait Avec ma connaissance limitĂ©e, je ne crois pas quâil y ait de Dieu. » Un autre problĂšme est que la nĂ©gation de toute vĂ©ritĂ© absolue / universelle ne correspond pas Ă ce que notre conscience, notre expĂ©rience et notre observation du monde rĂ©el nous rĂ©vĂšle. Si la vĂ©ritĂ© absolue nâexiste pas, alors rien nâest fondamentalement bon ou mauvais. Ce qui est bon » pour vous ne lâest pas forcĂ©ment pour moi. Si ce relativisme semble sĂ©duisant de prime abord, il implique que nâimporte qui fixe ses propres rĂšgles de vie et fasse ce qui lui semble bon. Ă partir de lĂ , il est inĂ©vitable que les rĂšgles des uns entrent en conflit avec celles des autres. Que se passerait-il, par exemple, si je dĂ©crĂ©tais juste » en ce qui me concerne de ne pas respecter les feux tricolores, mĂȘme quand ils sont rouges ? Je mettrais en danger la vie dâautrui. Ou encore, je pourrais estimer juste de vous voler, mais vous ne seriez pas dâaccord. Nos notions du bien et du mal seraient clairement en dĂ©saccord. Sâil nây avait ni vĂ©ritĂ© absolue, ni normes morales valables pour tous, alors on ne pourrait ĂȘtre sĂ»r de rien. Tout un chacun serait libre de faire ce quâil veut tuer, violer, voler, mentir, tricher, etc., sans personne pour le condamner. Il nây aurait ni gouvernement, ni lois, ni justice, puisquâon ne pourrait pas mĂȘme dĂ©terminer que la majoritĂ© a le droit de dĂ©terminer et dâimposer ses normes Ă la minoritĂ©. Un monde sans absolus serait le monde le plus horrible quâon puisse sâimaginer. Dâun point de vue spirituel, on aboutit Ă une confusion religieuse il nây a aucune seule vraie religion et il nâest pas possible de se mettre en rĂšgle avec Dieu. Toutes les religions seraient donc fausses, puisquâelles ont toutes des revendications absolues sur la vie aprĂšs la mort. Il nâest pas rare aujourdâhui de trouver des gens qui tiennent deux religions diamĂ©tralement opposĂ©es pour Ă©galement vraies », mĂȘme si elles affirment toutes deux ĂȘtre le chemin exclusif vers le ciel tout en enseignant des vĂ©ritĂ©s » totalement opposĂ©es. Ceux qui ne croient pas en une vĂ©ritĂ© absolue ignorent ces revendications et adhĂšrent Ă un universalisme tolĂ©rant qui affirme que toutes les religions se valent et quâelles mĂšnent toutes au ciel. Les partisans de cette vision du monde sâopposent avec vĂ©hĂ©mence aux chrĂ©tiens Ă©vangĂ©liques qui croient que, comme le dit la Bible, JĂ©sus est le chemin, la vĂ©ritĂ© et la vie », quâil est la manifestation ultime de la vĂ©ritĂ© et le seul chemin qui mĂšne au ciel Jean La tolĂ©rance est devenue la vertu cardinale de notre sociĂ©tĂ© post-moderne, le seul absolu. Par consĂ©quent, lâintolĂ©rance est le seul mal. Toute croyance dogmatique, surtout en une vĂ©ritĂ© absolue, est considĂ©rĂ©e comme intolĂ©rante, le pĂ©chĂ© ultime. Ceux qui nient lâexistence de toute vĂ©ritĂ© absolue disent souvent que chacun peut croire ce quâil veut, tant quâil nâessaie pas dâimposer ses croyances aux autres. Mais cette position est en elle-mĂȘme une croyance absolue, que ceux qui la dĂ©fendent essaient clairement dâimposer aux autres. Ils dĂ©finissent une norme comportementale et insistent que tous la suivent, violant ainsi leurs propres principes par une nouvelle auto-contradiction. Ceux qui dĂ©fendent cette position ne veulent tout simplement pas ĂȘtre tenus pour responsables de leurs actes. Sâil y a une vĂ©ritĂ© absolue, il y a des valeurs morales absolues, et nous sommes donc tenus Ă les respecter. La nĂ©gation de toute vĂ©ritĂ© absolue / universelle et le relativisme culturel qui en dĂ©coule sont la consĂ©quence logique de lâadhĂ©sion de la sociĂ©tĂ© Ă la thĂ©orie de lâĂ©volution comme explication de lâorigine de la vie. Si lâĂ©volution naturaliste est vraie, alors la vie nâa pas de sens, nous nâavons aucune raison dâĂȘtre et il nây a pas de valeurs morales absolues. DĂšs lors, lâhomme est libre de mener sa vie comme il lâentend et nâest responsable dâaucun de ses actes. Pourtant, quelle que soit la virulence avec laquelle les hommes pĂ©cheurs nient lâexistence de Dieu et de la vĂ©ritĂ© absolue, ils ne sâen tiendront pas moins tous un jour en jugement devant lui. La Bible dĂ©clare car ce que lâon peut connaĂźtre de Dieu est Ă©vident pour eux, puisque Dieu le leur a fait connaĂźtre. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance Ă©ternelle et sa divinitĂ©, se voient depuis la crĂ©ation du monde, elles se comprennent par ce quâil a fait. Ils sont donc inexcusables, puisque tout en connaissant Dieu, ils ne lui ont pas donnĂ© la gloire quâil mĂ©ritait en tant que Dieu et ne lui ont pas montrĂ© de reconnaissance ; au contraire, ils se sont Ă©garĂ©s dans leurs raisonnements et leur cĆur sans intelligence a Ă©tĂ© plongĂ© dans les tĂ©nĂšbres. Ils se vantent dâĂȘtre sages, mais ils sont devenus fous. » Romains Y a-t-il des preuves de lâexistence dâune vĂ©ritĂ© absolue ? Oui. Il y a dâabord la conscience humaine, qui nous dit que le monde devrait fonctionner dâune certaine maniĂšre, que certaines choses sont bonnes et dâautres mauvaises. Elle nous convainc que la souffrance, la famine, le viol, la souffrance et la mĂ©chancetĂ© sont des choses mauvaises, mais que lâamour, la gĂ©nĂ©rositĂ©, la compassion et la paix sont de bonnes choses auxquelles nous devons aspirer, et ce universellement, Ă toutes les Ă©poques et dans toutes les cultures. La Bible dĂ©crit le rĂŽle de la conscience humaine en Romains Quand des non-Juifs qui nâont pas la loi font naturellement ce que prescrit la loi, ils se tiennent lieu de loi Ă eux-mĂȘmes, bien quâils nâaient pas la loi. Ils montrent que lâĆuvre de la loi est Ă©crite dans leur cĆur, car leur conscience en rend tĂ©moignage et leurs pensĂ©es les accusent et les dĂ©fendent tour Ă tour. Câest ce qui paraĂźtra le jour oĂč, conformĂ©ment Ă lâĂvangile que je prĂȘche, Dieu jugera par JĂ©sus-Christ le comportement secret des hommes. » La seconde preuve de lâexistence dâune vĂ©ritĂ© absolue est la science. Il sâagit tout simplement de la poursuite de la connaissance, de lâĂ©tude de ce que nous savons et de la quĂȘte dâun plus grand savoir. Or donc, toute recherche scientifique est forcĂ©ment fondĂ©e sur la croyance en des vĂ©ritĂ©s objectives dans ce monde, qui peuvent ĂȘtre dĂ©couvertes et prouvĂ©es. Sans absolus, quây aurait-il Ă Ă©tudier ? Comment saurions-nous que les dĂ©couvertes scientifiques sont vraies ? En fait, les lois mĂȘmes de la science se fondent sur lâexistence dâune vĂ©ritĂ© absolue. La troisiĂšme preuve de lâexistence dâune vĂ©ritĂ© absolue / universelle est la religion. Toutes les religions du monde visent Ă dĂ©finir la vie et Ă lui donner un sens. Elles naissent de lâaspiration de lâhomme Ă quelque chose de plus que la simple existence. Par la religion, lâhomme cherche Dieu, un espoir pour lâavenir, le pardon des pĂ©chĂ©s, la paix au milieu de ses luttes et des rĂ©ponses Ă ses interrogations les plus profondes. La religion est la preuve que lâhumanitĂ© nâest pas quâun animal Ă©voluĂ©, mais quâil a Ă©tĂ© créé avec un dessein plus Ă©levĂ© par un CrĂ©ateur personnel qui a mis en lui le dĂ©sir de le connaĂźtre. Or, sâil y a un CrĂ©ateur, alors il devient la norme de la vĂ©ritĂ© absolue et câest son autoritĂ© qui lâĂ©tablit. Heureusement pour nous, ce CrĂ©ateur existe et il nous a rĂ©vĂ©lĂ© sa vĂ©ritĂ© par sa Parole, la Bible. La connaissance de la vĂ©ritĂ© absolue / universelle nâest possible que par une relation personnelle avec celui qui affirme ĂȘtre la VĂ©ritĂ© JĂ©sus-Christ. JĂ©sus a dĂ©clarĂ© ĂȘtre le seul chemin, la seule vĂ©ritĂ© et la seule vie Jean Le fait que la vĂ©ritĂ© absolue existe nous dirige vers la vĂ©ritĂ© de lâexistence dâun Dieu souverain, qui a créé les cieux et la terre et qui sâest rĂ©vĂ©lĂ© Ă nous afin que nous le connaissions personnellement par son Fils JĂ©sus-Christ. Câest la vĂ©ritĂ© absolue. English Retour Ă la page d'accueil en français Y a-t-il une vĂ©ritĂ© absolue / universelle ?
1 La vĂ©ritĂ© existentielle : La mĂ©thode scientifique se fonde sur la prĂ©misse que lâunivers physique existe rĂ©ellement et que nous pouvons nous fier Ă nos sens et Ă la logique pour dĂ©couvrir les lois qui le rĂ©gissent. Cependant, la science nâoffre aucune façon de prouver que lâunivers existe vraiment. Elle ne peut pas dĂ©montrer que tout ce que nous pensons ĂȘtre rĂ©el
Comment Dieu, sâil est amour et perfection, aurait-il mis sur le chemin des hommes un ĂȘtre plus puissant quâeux pour les tenter sans cesse et les pousser Ă leur perte ? Il est temps que lâhumanitĂ© sache quâil nâexiste aucun esprit qui reprĂ©sente ou soit Ă lâorigine du mal. Le mal a surgi de lâhomme, de ses faiblesses, et au fur et Ă mesure que lâhumanitĂ© a grandi en nombre et en imperfections, la force du mal et son influence ont augmentĂ©. Cette force, formĂ©e par les pensĂ©es, les idĂ©es, les sentiments et les passions, commença dĂšs lâorigine des temps Ă faire sentir son influence parmi les hommes. Mais ceux-ci imaginĂšrent quâun esprit malfaisant Ă©tait la cause de cette influence. Ils en arrivĂšrent mĂȘme Ă lui donner un nom et Ă le personnifier comme sâil sâagissait dâune puissance capable de rivaliser avec lâEsprit CrĂ©ateur. De nos jours encore, les Hommes ne peuvent penser Ă Dieu sans le matĂ©rialiser dâune façon ou dâune autre. De mĂȘme quâils ne peuvent parler de tentations sans personnifier lâinfluence du mal comme un ĂȘtre dont la mission serait de perdre les esprits. Pourquoi nâappellent-ils pas Ă©galement dĂ©mons les ĂȘtres humains qui sur terre les tentent, les incitent au mal et les Ă©loignent du chemin vĂ©ritable ? Comme les esprits perturbĂ©s de lâespace, ces hommes sont Ă©galement des esprits imparfaits qui possĂšdent un pouvoir parce quâun idĂ©al de grandeur sâest emparĂ© dâeux. En vĂ©ritĂ©, Dieu nâa dâennemis ni sur Terre ni dans lâau-delĂ . Il nây a aucun ĂȘtre nulle part qui se consacre Ă Le haĂŻr, Ă blasphĂ©mer ou Ă faire du mal Ă ses semblables pour le plaisir de Lâoffenser. Ceux qui choisissent le mauvais chemin entraĂźnant leurs semblables dans leurs erreurs et qui luttent contre le spirituel, ne le font pas pour offenser Dieu mais parce que cela convient Ă leurs ambitions terrestres et Ă leurs rĂȘves de gloire humaine. On a toujours mal interprĂ©tĂ© lâexistence dâun soi-disant prince des tĂ©nĂšbres. Certains en sont mĂȘme arrivĂ©s Ă croire plus en son pouvoir quâen celui de lâunique et vĂ©ritable Esprit CrĂ©ateur. Des siĂšcles dâignorance Ă ce sujet ont voilĂ© la vĂ©ritĂ©. Il est vrai, bien sĂ»r, que le mal existe. De lui dĂ©coulent tous les vices. Et ceux qui sây adonnent ont toujours existĂ©, aussi bien sur terre que dans dâautres mondes. Mais pourquoi personnifier tout le mal en un seul ĂȘtre et pourquoi lâaffronter Ă la DivinitĂ© ? Que reprĂ©sente un ĂȘtre impur face au pouvoir absolu et infini, et que signifie le pĂ©chĂ© face Ă la perfection ? Le pĂ©chĂ© nâest pas nĂ© dans le monde. AprĂšs avoir jailli de Dieu, certains esprits restĂšrent dans le chemin du bien tandis que dâautres en créÚrent un diffĂ©rent. Les rĂ©vĂ©lations au sens figurĂ© qui furent reçues dans les premiers temps de lâhumanitĂ© ont Ă©tĂ© mal interprĂ©tĂ©es. Lâintuition que les Hommes eurent du surnaturel resta influencĂ©e par leur imagination et il en arrivĂšrent Ă inventer autour de la force du mal, des sciences, des cultes, des superstitions et des mythes qui sont parvenus jusquâĂ nos jours. Si Dieu est Ă lâorigine de toute crĂ©ature existante, et sâIl est Amour et Perfection, Il ne peut avoir engendrĂ© aucun dĂ©mon. Et aucun ĂȘtre ne peut exister hors de Lui comme rival et adversaire. Le concept dâun personnage qui Le dĂ©fierait Ă©ternellement est erronĂ©. Comment peut-on concevoir que Dieu ait pu mettre sur le chemin des hommes un ĂȘtre infiniment plus puissant quâeux pour les tenter sans cesse et les pousser Ă leur perte ? Comment ceux qui, Ă travers certaines religions, disent aimer Dieu et le connaĂźtre, peuvent-ils penser si mal de Sa grandeur et Sa justice ? Il est certain quâen ce monde, les mĂ©chants tentent les bons, les forts abusent des faibles, quâon profite des innocents et que la puretĂ© est violĂ©e chaque jour. Mais ce sont lĂ des tentations qui peuvent ĂȘtre vaincues. Les hommes possĂšdent contre cela des armes pour lutter et se dĂ©fendre. La conscience, e n premier lieu, et ensuite la morale, la foi et la raison. Pour ne pas se laisser sĂ©duire par les mauvaises influences, ils doivent en plus pratiquer la vertu et la semer avec leurs oeuvres. Pour se libĂ©rer des tentations et des influences malĂ©fiques, qui proviennent aussi bien des ĂȘtres humains que spirituels, il faut aussi apprendre Ă prier et faire en sorte que lâesprit domine la chair. Celle-ci est faible et en danger si lâon ne veille par pour elle. Le coeur, le cerveau et les sens sont des portes ouvertes aux passions du monde qui affligent lâesprit. Le mal, en effet, a surgi de lâHomme, et Ă mesure que lâhumanitĂ© sâest multipliĂ©e en nombre, ainsi que ses imperfections et ses faiblesses, la force ou lâinfluence du mal a augmentĂ©. Cette force formĂ©e par les pensĂ©es, les idĂ©es, les sentiments et les passions, commença Ă se faire sentir entre les ĂȘtres humains. Et ceux-ci en arrivĂšrent Ă croire quâun esprit malfaisant Ă©tait sĂ»rement Ă lâorigine de ce mal. Ils lui accordĂšrent une existence propre et le reprĂ©sentĂšrent mĂȘme sous des formes, figures et numĂ©ros symboliques. Et beaucoup lui rendent encore un culte. Il est temps que cette confusion cesse et que se dissipent les fausses interprĂ©tations et les mythes dâun Ăąge rĂ©volu. Ils sont indignes de lâĂ©volution spirituelle Ă laquelle lâHomme est sensĂ© ĂȘtre parvenu en ce temps. Cet ĂȘtre imaginaire appelĂ© Lucifer ou Satan nâexiste pas. Dieu nâa aucun rival ni adversaire. Et lâHomme nâa dâautres ennemis que ses faiblesses face aux influences nĂ©gatives qui lâassaillent. Contre ces influences, une bataille cruciale depuis toujours se livre. LâHomme finira par vaincre car si Dieu est lâAlfa et lâOmĂ©ga de toute chose, il ne peut rien y avoir hors de Lui, et tout esprit devra donc retourner en son sein. PartagĂ© par - Terre Nouvelle - Portail vers la SpiritualitĂ©Vous pouvez partager ce texte Ă condition dâen respecter lâintĂ©gralitĂ© et de citer la pas, utilisez toujours votre discernement par rapport Ă ces textes. Vous avez un Libre Arbitre, alors utilisez le et surtout, Ă©coutez ce que vous dicte votre coeur ; Il dĂ©tient la vĂ©ritĂ©, laissez le vous guider.
Lepouvoir et le mensonge. On attribue Ă Joseph Goebbels la phrase âun mensonge rĂ©pĂ©tĂ© mille fois se transforme en vĂ©ritĂ©â. Il nâa pas Ă©tĂ© prouvĂ© que cette citation vient bien de lui, mais il sâagit quand mĂȘme dâune bonne synthĂšse de ce que ce ministre chargĂ© de la propagande a fait pendant la Seconde Guerre Mondiale.
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peut on soutenir que la verité n existe pas