emportantmise en compatibilitĂ© et les textes du Code de l’urbanisme actuellement en vigueur. Code de l’urbanisme Version abrogĂ©e au 31 dĂ©cembre 2015 Code de l’urbanisme Version en vigueur en janvier 2016 L.110 L.101-1 et L.101-2 L.111-1-2 L.111-3 Ă  L.111-5 R.111-20 L.111-1-4 L.111-6 Ă  L.111-10 L.111-4 L.111-1 L.121-1 L.101-2 TA Paris 2 juillet 2021, req n°1920927-1921120 TA Paris 2 juillet 2021, req n°2003204 TA Paris 2 juillet 2021, req n°2004241 Par trois jugements en date du 2 juillet 2021 le Tribunal administratif de Paris se prononce sur la lĂ©galitĂ© des arrĂȘtĂ©s ayant accordĂ© un permis de construire aux projets Mille arbres » et Ville multi-strates ». Ces deux projets, dĂ©signĂ©s laurĂ©ats de l’appel Ă  projets RĂ©inventer Paris en dĂ©cembre 2016, sont autorisĂ©s en 2019 par la dĂ©livrance de permis de construire par la maire de Paris. Le projet Mille arbres » est autorisĂ© par un arrĂȘtĂ© en date du 30 aoĂ»t 2019. Il prĂ©voit la construction d’un ensemble immobilier, constituĂ© principalement d’un immeuble en R+10 avec plusieurs destinations, ainsi que la plantation de plus de 1000 arbres Ă  deux Ă©tages de la construction. Le projet Ville multi-strates » est autorisĂ© par un arrĂȘtĂ© en date du 29 mars 2019. Il prĂ©voit la construction d’une dalle couvrant le boulevard pĂ©riphĂ©rique, et d’un bĂątiment Ă  destination d’habitations avec des commerces en rez-de-chaussĂ©e. Ces projets sont contestĂ©s par des associations, des Ă©lus du conseil de Paris, ainsi que des voisins des terrains d’assiette. Suite au rejet implicite des recours gracieux intentĂ©s contre chacun des projets, le Tribunal administratif de Paris est saisi de plusieurs recours pour excĂšs de pouvoir. Si la plupart des moyens sont Ă©cartĂ©s et si l’un des trois jugements conclut au rejet de la demande, les permis de construire attaquĂ©s sont annulĂ©s par le juge administratif sur le fondement de l’atteinte Ă  la salubritĂ© publique. L’article R111-2 du code de l’urbanisme dispose qu’un projet peut ĂȘtre refusĂ© ou n’ĂȘtre acceptĂ© que sous rĂ©serve de l’observation de prescriptions spĂ©ciales s’il est de nature Ă  porter atteinte Ă  la salubritĂ© ou Ă  la sĂ©curitĂ© publique du fait de sa situation, de ses caractĂ©ristiques, de son importance ou de son implantation Ă  proximitĂ© d’autres installations ». C’est sur le fondement de la salubritĂ© publique, et notamment sur les risques graves pour la santĂ© humaine engendrĂ©s par le projet, que les associations demandent l’annulation des arrĂȘtĂ©s des 29 mars et 30 aoĂ»t 2019. Par un considĂ©rant identique aux deux projets, le juge considĂšre que ce lieu d’implantation est marquĂ©, dans sa configuration actuelle, par un niveau Ă©levĂ© de pollution de l’air, au-delĂ  des valeurs limites fixĂ©es par le code de l’environnement et les recommandations de l’Organisation mondiale de la santĂ© pour la concentration de dioxyde d’azote NO2 et de particules fines PM10, qui s’élĂšvent Ă  40 microgrammes par mĂštre cube d’air, avec un dĂ©passement gĂ©nĂ©ral de ces valeurs sur les points de mesure retenus pour la concentration de dioxyde d’azote et un dĂ©passement localisĂ© pour les particules fines ». Puis, il relĂšve que si la rĂ©alisation du projet n’a pas pour effet d’augmenter la pollution de l’air ambiant sur le terrain d’assiette, il ressort des piĂšces du dossier et notamment de l’étude d’impact qu’une augmentation significative de la pollution est attendue aux alentours du projet et concernera des populations fragiles. Le juge Ă©voque notamment la prĂ©sence d’une maison de retraite et d’une future crĂšche. Cette atteinte Ă  la salubritĂ© publique identifiĂ©e, le juge se prononce ensuite sur les prescriptions spĂ©ciales imposĂ©es par la maire de Paris et sur les mesures envisagĂ©es directement par les pĂ©titionnaires, pour apprĂ©cier si elles sont de nature Ă  compenser l’atteinte Ă  la santĂ© humaine. Concernant le projet que porte la SCCV Mille arbres », le juge considĂšre les prescriptions spĂ©ciales imposĂ©es par la maire de Paris au pĂ©titionnaire insuffisantes, notamment en ce que l’autoritĂ© compĂ©tente pour dĂ©livrer une autorisation d’urbanisme ne peut se contenter, lorsque le projet porte atteinte Ă  la salubritĂ© publique, de prescriptions qui revĂȘtent un caractĂšre gĂ©nĂ©ral et dont la rĂ©alisation est incertaine et hypothĂ©tique ». Le juge rejette Ă©galement les mesures dĂ©finies par le pĂ©titionnaire. En effet, bien que ce dernier ait produit plusieurs Ă©tudes, rĂ©alisĂ©es entre novembre 2019 et juin 2021, faisant Ă©tat de solutions de dĂ©pollution testĂ©es en laboratoire et par des bureaux d’études, destinĂ©es Ă  s’assurer du respect de la prescription relative Ă  l’absence de dĂ©passement des valeurs-limites rĂšglementaires, il est constant que ces diffĂ©rentes Ă©tudes n’ont Ă©tĂ© soumises ni au public, dans le cadre de l’enquĂȘte publique, ni aux services de la ville de Paris dans le cadre de l’instruction du permis de construire ». Concernant le projet portĂ© par Ville multi-strates » le juge relĂšve, aprĂšs avoir Ă©galement considĂ©rĂ© insuffisantes les mesures portĂ©es par le pĂ©titionnaire, qu’en raison des caractĂ©ristiques mĂȘmes du projet, la maire de Paris ne pouvait assortir le projet de prescriptions spĂ©ciales satisfaisantes sans y apporter des modifications substantielles ». Enfin, par application des articles et du code de l’urbanisme, le tribunal administratif juge que L’illĂ©galitĂ© dont le permis de construire est entachĂ© n’apparaĂźt pas susceptible d’ĂȘtre rĂ©gularisĂ©e sans changer la nature mĂȘme du projet ». Compte tenu de cette impossibilitĂ© de rĂ©gularisation, le juge prononce l’annulation des arrĂȘtĂ©s ayant dĂ©livrĂ© les autorisations d’urbanisme ainsi que les dĂ©cisions implicites de rejet nĂ©es du silence gardĂ© pendant plus de deux mois par la maire de Paris.
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R111-4, R.111-14, R.111-14-2, R.111-26, R.111-27. 2. Les articles L.10213, L424- 1 et L.421- -4 du Code de l’Urbanisme, introduits par la loi n°76-1285 du 31 DĂ©cembre 1976, concernant les « constructions, installations ou opĂ©rations susceptibles de compromettre ou de rendre plus onĂ©reuse l’exĂ©cution de travaux publics, ou qui peuvent ĂȘtre refusĂ©es pour des travaux ou des Le rĂšglement national d'urbanisme est applicable aux constructions et amĂ©nagements faisant l'objet d'un permis de construire, d'un permis d'amĂ©nager ou d'une dĂ©claration prĂ©alable ainsi qu'aux autres utilisations du sol rĂ©gies par le prĂ©sent code. Toutefois les dispositions des articles R. 111-3, R. 111-5 Ă  R. 111-19 et R. 111-28 Ă  R. 111-30 ne sont pas applicables dans les territoires dotĂ©s d'un plan local d'urbanisme ou d'un document d'urbanisme en tenant lieu. Les termes utilisĂ©s par le rĂšglement national d'urbanisme peuvent ĂȘtre dĂ©finis par un lexique national d'urbanisme, pris par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l'urbanisme.
Etuded’entrĂ©e de ville au titre de l’article L.111-1-4 du Code de l’urbanisme dans le cadre de la rĂ©vision simplifiĂ©e Val Vert – Croix-Blanche Rapport de prĂ©sentation – PLU rĂ©visĂ© le 18 novembre 2013 3 Introduction Les Routes DĂ©partementales 19 et 312 traversent les communes de Fleuris-MĂ©rogis, du Plessis-PĂątĂ© et de
DĂ©lais d'obtention des autorisations d'urbanisme De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le dĂ©lai d’instruction de la mairie est de 1 mois pour une simple dĂ©claration prĂ©alable et de 2 mois pour un permis de construire portant sur une maison individuelle. Cas particulier les Architectes des BĂątiments de France ABF Si vous ĂȘtes situĂ© dans un espace protĂ©gĂ©, dans les abords d’un monument historique classĂ© ou inscrit, ou toute autre situation nĂ©cessitant l’avis de l’Architecte des BĂątiments de France ABF, le dĂ©lai d’instruction est prolongĂ© d'autant. Cas particulier les Ă©tablissements Recevant du Public ERP Si le bĂątiment est un ERP, la demande d'autorisation d'urbanisme devra ĂȘtre rĂ©alisĂ©e en parallĂšle d'une demande d'autorisation prĂ©alable de travaux sur ERP Cerfa n° 13824*04 comprenant le volet sĂ©curitĂ©. Le dĂ©lai d'instruction est de 4 mois, le dossier devra comprendre la rĂ©action au feu des matĂ©riaux et une notice de sĂ©curitĂ©. Il sera d'abord examinĂ© par la commission de sĂ©curitĂ© et d'accessibilitĂ© dans un dĂ©lai de 2 mois, puis par le maire. Le Service DĂ©partemental d'Incendie et de Secours SDIS est membre de la commission de sĂ©curitĂ© qui instruira le dossier selon la doctrine dĂ©partementale, elle-mĂȘme dĂ©coulant des recommandations Ă©mises par la Commission Centrale de SĂ©curitĂ©. DĂ©lais de rĂ©alisation des travaux AprĂšs obtention de l'autorisation d'urbanisme, il convient de procĂ©der Ă  l'affichage de l'autorisation d'urbanisme sur le lieu des travaux, Ă  compter de la rĂ©ception de l'autorisation d'urbanisme et jusqu'Ă  la fermeture du chantier ; envoyer Ă  la mairie une dĂ©claration d'ouverture du chantier dans le cas d'un permis de construire ; dĂ©buter les travaux au plus tard 2 ans aprĂšs acceptation de l'autorisation d'urbanisme ; Une fois que les travaux ont commencĂ©, ils ne doivent pas ĂȘtre interrompus pendant plus d'1 an. Des prolongations sont possibles. En particulier, le dĂ©cret n° 2014-1661 du 29 dĂ©cembre 2014 offre une prolongation transitoire de 3 ans. envoyer Ă  la mairie une dĂ©claration d'achĂšvement et de conformitĂ© des travaux DAACT. DerniĂšre Mise Ă  jour 24/08/2022 Des limitations au titre de la protection du patrimoine architectural, paysager et environnemental Les zones protĂ©gĂ©es Cependant, cette rĂšgle n'est pas applicable sur certaines zones article du code de l’urbanisme. Une autorisation d'urbanisme pour une installation photovoltaĂŻque pourra donc ĂȘtre refusĂ©e aux abords des monuments historiques, sur un immeuble classĂ© ou inscrit au titre des monuments historiques dans le pĂ©rimĂštre d'un site patrimonial remarquable anciennement ZPPAUP, secteurs sauvegardĂ© et AVAP dans un site inscrit ou classĂ© au titre du code de l'environnement L. 341-1 et L. 341-2 du code de l'environnement Ă  l'intĂ©rieur du cƓur d'un parc national sur un immeuble protĂ©gĂ©, en application des articles L. 151-18 et L. 151-19 du code de l’urbanisme dans des pĂ©rimĂštres dĂ©limitĂ©s, aprĂšs avis de l'architecte des BĂątiments de France, par dĂ©libĂ©ration du conseil municipal ou de l'organe dĂ©libĂ©rant de l'Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale compĂ©tent en matiĂšre de plan local d'urbanisme, motivĂ©e par la protection du patrimoine bĂąti ou non bĂąti, des paysages ou des perspectives monumentales et urbaines pris dans les conditions du code de l’urbanisme. La base de donnĂ©es Atlas Patrimoine rĂ©pertorie une partie de ces zonages. L'avis de l'architecte des bĂątiments de France ABF Les demandes d'autorisation d'urbanisme permis de construire, dĂ©claration prĂ©alable, etc. sont transmises pour avis Ă  l'architecte des bĂątiments de France lorsque les travaux sont prĂ©vus aux abords ou sur un monument historique, dans le pĂ©rimĂštre d'un site patrimonial remarquable ou dans un site inscrit ou classĂ© au titre du code de l'environnement. Selon les cas, cet avis peut ĂȘtre contraignant ou non. Lorsque l’installation photovoltaĂŻque est situĂ©e Ă  moins de 500m d’un monument historique, l'architecte des bĂątiments de France est systĂ©matiquement sollicitĂ©. S’il y a covisibilitĂ© entre le monument historique et l’installation photovoltaĂŻque, l’avis de l’architecte est contraignant pour l'autoritĂ© qui dĂ©livre l'autorisation d'urbanisme, aussi dit avis conforme ». En l’absence de covisibilitĂ©, l’avis de l’architecte est un avis simple. Lorsque l’installation photovoltaĂŻque est situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre d'un site patrimonial remarquable par exemple un bourg, un village ou un quartier typique, l'avis de l'ABF se base sur le document de gestion du site et est Ă©galement contraignant. Lorsque le projet fait l'objet d'un avis conforme nĂ©gatif de l'ABF, le maire et le demandeur peuvent saisir le prĂ©fet de rĂ©gion pour rĂ©examen. Ce dernier se prononce aprĂšs Ă©tude du dossier par la commission rĂ©gionale du patrimoine et de l'architecture. Le demandeur peut Ă©galement demander l'intervention d'un mĂ©diateur. L'absence de rĂ©ponse du prĂ©fet dans les deux mois vaut accord tacite si c'est le maire qui est Ă  l'origine de la saisie et refus tacite si c'est le demandeur voir la note dĂ©taillĂ©e de la DRAC des hauts-de-France Ă  ce sujet . Si ces Ă©tapes ne donnent toujours pas satisfaction, il est possible de faire un recours contentieux devant le tribunal administratif. Recours par un tiers Le dĂ©lai de recours est de 2 mois Ă  compter de l'affichage du panneau sur le terrain. Il est dĂ©sormais nĂ©cessaire que le contestataire est un "intĂ©rĂȘt Ă  agir" lĂ©gitime . DerniĂšre Mise Ă  jour 24/08/2022 Permis de construire pour les bĂątiments neufs Pour un bĂątiment neuf, il est nĂ©cessaire d’intĂ©grer le toit solaire dans la demande de permis de construire. Obligation de production EnR sur les grands BĂątiments et certains parcs de stationnement AVANT LE 1er JUILLET 2023 Les permis de construire des bĂątiments ayant une emprise au sol supĂ©rieure Ă  1000 m2 doivent intĂ©grer un procĂ©dĂ© de production d'Ă©nergie renouvelable ou un systĂšme de vĂ©gĂ©talisation - c'est l'article L111-18-1 du code de l'urbanisme, modifiĂ© par la loi Climat Énergie du 8 novembre 2019, qui le prĂ©voit. Le photovoltaĂŻque peut constituer une rĂ©ponse Ă  cette obligation. Si le permis de construire inclut Ă©galement un parc de stationnement extĂ©rieur, une partie ou la totalitĂ© du systĂšme photovoltaĂŻque peut ĂȘtre installĂ©e sur des ombriĂšres. Le procĂ©dĂ© de production d'Ă©nergie renouvelable ou le systĂšme de vĂ©gĂ©talisation devra alors couvrir au moins 30 % de la surface totale des toitures et des ombriĂšres créées. Les constructions concernĂ©es par l'obligation sont les suivantes les nouvelles constructions soumises Ă  une autorisation d'exploitation commerciale, les nouvelles constructions de locaux Ă  usage industriel ou artisanal, d'entrepĂŽts, de hangars non ouverts au public faisant l'objet d'une exploitation commerciale, les nouveaux parcs de stationnement couverts accessibles au public. Des dĂ©rogations pour motifs techniques, Ă©conomiques ou patrimoniaux pourront ĂȘtre accordĂ©es par l’autoritĂ© compĂ©tente en matiĂšre d’autorisation d’urbanisme. Comment se calculent l'emprise au sol et les 30 % de surface de toitures et d'ombriĂšres créées ? Comment est dĂ©finie l'emprise au sol dĂ©terminant le seuil des 1000 m2 ? L'emprise au sol correspond Ă  la surface projetĂ©e verticalement par les nouvelles constructions, c'est Ă  dire les bĂątiments et les ombriĂšres, mais pas les places de stationnement non couvertes, d'aprĂšs la circulaire du 3 fĂ©vrier 2012 relative Ă  la surface de plancher et Ă  l’emprise au sol. Quelle est la surface Ă  laquelle s'appliquent les 30% de couverture par un procĂ©dĂ© EnR ou systĂšme de vĂ©gĂ©talisation? Si le projet de construction dĂ©passe les 1 000 m2 d'emprise au sol, au moins 30 % de la surface de la toiture doit ĂȘtre Ă©quipĂ©. À titre d'exemple, un bĂątiment de 7 000 m2 d'emprise au sol avec une toiture en shed formĂ©e d'une succession de toits Ă  deux pans d'inclinaisons diffĂ©rentes, de type dents de scie Ă  une surface totale de toiture de 12 000 m2 . Il devra donc Ă©quiper au moins 12 000 x 30 %, soit 3 600 m2, de modules photovoltaĂŻques ou de systĂšme de vĂ©gĂ©talisation. Dans le cas des ICPE, l'assiette de la surface de toiture est rĂ©duite de l'emprise des dispositifs de sĂ©curitĂ© prescrits par le code de l'environnement ou par arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux comme les dispositifs de protection anti-incendie. Comment dĂ©terminer la surface de mon installation photovoltaĂŻque ? L'article L111-18-1 ne prĂ©cise pas les modalitĂ©s de calcul de la surface occupĂ©e par le systĂšme photovoltaĂŻque. NĂ©anmoins, la fiche rĂ©digĂ©e par la DGALN Direction GĂ©nĂ©rale de l’AmĂ©nagement du Logement et de la Nature indique, Ă  travers les exemples proposĂ©s, que l'obligation porte sur une surface de panneaux solaires. A COMPTER DU 1er JUILLET 2023 Selon le futur article L. 171-4 du code de la construction et de l'habitation Les obligations dĂ©taillĂ©es ci-dessus sont Ă©tendues Ă  la construction, Ă  la rĂ©novation lourde et Ă  l'extension des bĂątiments suivants bĂątiments Ă  usage de bureaux ayant une emprise au sol supĂ©rieure Ă  1000 m2, bĂątiments Ă  usage commercial, industriel ou artisanal, d'entrepĂŽt, hangars non ouverts au public faisant l'objet d'une exploitation commerciale, parcs de stationnement couverts accessibles au public ayant une emprise au sol supĂ©rieure Ă  500 m2 , Un dĂ©cret prĂ©cisera la nature des travaux de "rĂ©novation lourde". Selon le futur article L111-19-1 du code de l'urbanisme Les parcs de stationnement extĂ©rieurs, ayant une emprise au sol supĂ©rieure Ă  500 m2 nouveaux et ouverts au public ou, associĂ©s aux projets de construction, rĂ©novation ou extension des grands bĂątiments mentionnĂ©s ci-dessus, doivent intĂ©grer des dispositifs vĂ©gĂ©talisĂ©s, ou des ombriĂšres produisant de l’énergie renouvelable, sur au moins 50% de leur surface. Ces dispositions sont dĂ©taillĂ©es Ă  la page d'article "OmbriĂšres" . DĂ©rogations pour certaines Industries ClassĂ©es pour la Protection de l'Environnement ICPE Certaines ICPE ne sont pas soumises Ă  l'obligation d'installer un systĂšme de production d'Ă©nergie renouvelable ou un systĂšme de vĂ©gĂ©talisation sur 30 % de la surface. Les installations bĂ©nĂ©ficiant de cette dĂ©rogation sont classĂ©es aux rubriques suivantes "1312, 1416, 1436, 2160, 2260-1 2311, 2410, 2565, les rubriques 27XX sauf les rubriques 2715, 2720, 2750, 2751 et 2752, les rubriques 3260, 3460, les rubriques 35XX et les rubriques 4XXX". Pour les autres ICPE, les conditions suivantes s'appliquent Le calcul des 30 % prend en compte la surface de toiture hors surface occupĂ©e par les dispositifs de sĂ©curitĂ© prescrits par le code de l'environnement ou par arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux par exemple des dispositifs de protection anti-incendie, L'obligation ne s'applique pas si les dispositifs de sĂ©curitĂ© occupent plus de 70 % de la toiture. Les ombriĂšres créées et sĂ©parĂ©es des bĂątiments par un espace Ă  ciel ouvert supĂ©rieur Ă  10 mĂštres sont prises en compte dans le calcul des 30 %. DerniĂšre Mise Ă  jour 24/08/2022 Seuil Ă  250 kWc entre dĂ©claration prĂ©alable et permis de construire DĂ©claration prĂ©alable De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, si la puissance du systĂšme photovoltaĂŻque au sol est infĂ©rieure Ă  250 kWc, une simple dĂ©claration prĂ©alable est nĂ©cessaire hors dĂ©marches liĂ©es Ă  l'Ă©valuation environnementale - voir paragraphe ci-dessous. Seuls les systĂšmes au sol infĂ©rieurs Ă  3kWc et infĂ©rieurs Ă  1,80m de hauteur en dehors des secteurs sauvegardĂ©s sont totalement dispensĂ©s de procĂ©dures d'urbanisme article R421-2 du code de l'urbanisme. ProcĂ©dures d'urbanisme pour P Ă  1,80m DĂ©claration PrĂ©alable Puissance comprise entre 3 et 250 kWc DĂ©claration prĂ©alable Puissance comprise entre 3 et 250 kWc Dans les secteurs sauvegardĂ©s dont le pĂ©rimĂštre a Ă©tĂ© dĂ©limitĂ© et dans un site classĂ© Permis de construire Permis de construire Les installations photovoltaĂŻques supĂ©rieures ou Ă©gales Ă  250 kWc sont soumises au permis de construire selon l'article R421-1 du code de l'urbanisme. Évaluation environnementale Projets soumis Ă  Ă©valuation environnementale L’évaluation environnementale est une dĂ©marche visant Ă  prendre en compte l’environnement tout au long de l’élaboration du projet et se matĂ©rialise par la rĂ©alisation d’une Ă©tude d’impact et d’une enquĂȘte publique. Les projets photovoltaĂŻques soumis Ă  Ă©valuation environnementale sont ceux listĂ©s dans le tableau suivant figurant Ă  l’annexe de l’article R122-2 du code de l’environnement modifiĂ© par le dĂ©cret du 1er juillet 2022. Le seuil de puissance Ă  partir duquel l'Ă©valuation environnementale est obligatoire s'apprĂ©cie au regard du projet global, ce dernier pouvant comporter plusieurs permis de construire. CATÉGORIES de projets PROJETS soumis Ă  Ă©valuation environnementale PROJETS soumis Ă  examen au cas par cas 30. Installations photovoltaĂŻques de production d'Ă©lectricitĂ© hormis celles sur toitures, ainsi que celles sur ombriĂšres situĂ©es sur des aires de stationnement Installations d'une puissance Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  1 MWc, Ă  l'exception des installations sur ombriĂšres. Installations d'une puissance Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  300 kWc Extension de l'examen au cas par cas L'article R122-2-1 du code de l'environnement met en place une clause filet dans le code de l'environnement tout projet en dessous des seuils habituels 300 kWc pour le photovoltaĂŻque peut quand mĂȘme ĂȘtre soumis Ă  un examen au cas par cas par l'instructeur sollicitĂ© en premier lieu mairie, prĂ©fet... "lorsque ce projet lui apparaĂźt susceptible d'avoir des incidences notables sur l'environnement ou la santĂ© humaine", via une notification au plus tard 15 jours aprĂšs le dĂ©pĂŽt de la dĂ©claration. Si tel est le cas, le producteur devra alors saisir l'autoritĂ© en charge de l'examen au cas par cas dĂ©finie Ă  l'article R122-3 du code de l'Ă©nergie. Suite Ă  cette saisie, le projet pourra donner lieu Ă  une Ă©valuation environnementale Ă©tude d'impacts et enquĂȘte publique. Dans la pratique, cela signifie que pour une installation au sol infĂ©rieure Ă  300 kWc, bien que la procĂ©dure habituelle l'en dispense, le producteur peut ĂȘtre dans l'obligation de soumettre son projet Ă  un examen au cas par cas puis le cas Ă©chĂ©ant Ă  une Ă©valuation environnementale. procĂ©dure La modification de l'article L122-1 du code de l'environnement par la loi Energie Climat du 8 novembre 2019 distingue l'autoritĂ© environnementale, en charge de rendre un avis sur la qualitĂ© de l’étude d’impacts, l'autoritĂ© chargĂ©e de l'examen au cas par cas, en charge de dĂ©cider de la soumission ou non Ă  Ă©valuation environnementale dans le cas de l'examen au cas par cas. En termes de dĂ©lai, seuls les 30 jours minimum d'enquĂȘte publique et les 2 mois d'instruction par le prĂ©fet aprĂšs remise du rapport du commissaire enquĂȘteur sont rĂšglementaires. Une instruction du dossier en 7 mois est considĂ©rĂ©e comme optimale. Etapes de l'instruction du permis de construire MinistĂšre TE - 2020 Le guide pratique de l'instruction des demandes d'autorisation d'urbanisme pour les installations photovoltaĂŻques au sol est tĂ©lĂ©chargeable en bas de page. Taxe d'amĂ©nagement pour les parcs photovoltaĂŻques au sol Introduite par l'article 28 de la loi de finances rectificative pour 2010, cette taxe concerne tout amĂ©nagement soumis Ă  un rĂ©gime d'autorisation d'urbanisme dĂ©claration prĂ©alable, permis de construire.... La taxe d'amĂ©nagement s'applique aux installations dont les autorisations et dĂ©clarations d'urbanisme auront Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es aprĂšs le 1er mars 2012 d'aprĂšs l'article 28, I-B-1 de la loi de finances rectificative pour 2010. Base d'imposition et valeur Parcs au sol Une composante spĂ©cifique de l'assiette d'imposition est prĂ©vue pour les parcs photovoltaĂŻques au sol dans l'article L 331-13 du code de l'urbanisme elle est Ă©gale Ă  10€ par mĂštre carrĂ©. Cette valeur correspond Ă  une base sur laquelle s'applique un taux d'imposition dĂ©cidĂ© dans les secteurs concernĂ©s. Ces taux peuvent varier de 1 Ă  20%. La circulaire du 18 juin 2013 relative Ă  la rĂ©forme de la fiscalitĂ© de l’amĂ©nagement prĂ©cise 5° Pour les panneaux photovoltaĂŻques au sol 10 € par mĂštre carrĂ©. Il s’agit de la surface des panneaux et non de leur surface projetĂ©e au sol. Si le projet est accompagnĂ© d’autres constructions, celles-ci sont taxĂ©es en tant que construction c’est-Ă -dire en fonction de leur surface de plancher close et couverte si leur hauteur sous plafond est supĂ©rieure Ă  1,80 mĂštres. Constructions annexes Pour les locaux techniques, la valeur est dĂ©terminĂ©e par la surface créée dĂšs lors qu'elle est supĂ©rieure Ă  5 m2, comme pour les constructions. Cette surface correspond Ă  la somme des surfaces de plancher closes et couvertes, sous une hauteur de plafond supĂ©rieure Ă  1,80 mĂštre. La valeur forfaitaire par mĂštre carrĂ© de la surface de la construction est fixĂ©e Ă  767 € hors Ile-de-France, et Ă  870 € dans les communes de la rĂ©gion d'Ile-de-France articles L 331-11 du code de l'urbanisme et arrĂȘtĂ© du 30 dĂ©cembre 2020 relatif Ă  la rĂ©vision annuelle des valeurs forfaitaires par mĂštre carrĂ© de surface de construction constituant l'assiette de la taxe d'amĂ©nagement. Le montant de la taxe pour les constructions est de Surface taxable x Valeur forfaitaire en €/m2 x Taux communal ou intercommunal + Taux dĂ©partemental OmbriĂšres Ni la valeur forfaitaire pour les panneaux photovoltaĂŻques au sol ni celle valable par m2 de construction ne s'appliquent aux ombriĂšres, celles-ci ne crĂ©ant pas surfaces closes. BĂ©nĂ©ficiaires Les bĂ©nĂ©ficiaires de cette taxe sont les communes ou les EPCI, les dĂ©partements ainsi que la rĂ©gion Île-de-France art. L 331-1 du code de l'urbanisme. Les taux votĂ©s par les collectivitĂ©s peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le site du MinistĂšre de la cohĂ©sion territoriale et des relations avec les collectivitĂ©s voir lien en bas de page. DerniĂšre Mise Ă  jour 24/08/2022 Evaluation environnementale au cas par cas Pour les installation en ombriĂšre de plus de 300 kWc hors ombriĂšre sur aires de stationnement Les installations photovoltaĂŻques sur aires de stationnement ne sont pas soumises Ă  l'obligation d'Ă©valuation environnementale. Les autres types d'ombriĂšres y sont en revanche soumises Ă  partir de 300 kWc voir tableau ci-dessous issu de l'annexe de l'article du code de l'environnement. Extension de l'examen au cas par cas L'article R122-2-1 du code de l'environnement met en place une clause filet dans le code de l'environnement tout projet en dessous des seuils habituels 300 kWc pour le photovoltaĂŻque peut quand mĂȘme ĂȘtre soumis Ă  un examen au cas par cas par l'instructeur sollicitĂ© en premier lieu mairie, prĂ©fet... "lorsque ce projet lui apparaĂźt susceptible d'avoir des incidences notables sur l'environnement ou la santĂ© humaine", via une notification au plus tard 15 jours aprĂšs le dĂ©pĂŽt de la demande d'autorisation ou dĂ©claration. Si tel est le cas, le producteur devra alors saisir l'autoritĂ© en charge de l'examen au cas par cas dĂ©finie Ă  l'article R122-3 du code de l'Ă©nergie. Suite Ă  cette saisie, le projet pourra donner lieu Ă  une Ă©valuation environnementale Ă©tude d'impacts et enquĂȘte publique. Dans la pratique, cela signifie que pour une installation au sol ou ombriĂšre infĂ©rieure Ă  300kWc, malgrĂ© le fait que la procĂ©dure habituelle l'en dispense, le producteur peut ĂȘtre dans l'obligation de soumettre son projet Ă  un examen au cas par cas puis le cas Ă©chĂ©ant Ă  une Ă©valuation environnementale. OmbriĂšres solaires sur Parcs de stationnement Une obligation d'ombrager les parcs de stationnement sur au moins 50% de leur surface va ĂȘtre mise en place grĂące Ă  des dispositifs vĂ©gĂ©talisĂ©s ou des ombriĂšres, Ă  partir du 1er juillet 2023 futur article L. 111-19-1 du code de l'urbanisme . Dans le cas des ombriĂšres, celles-ci doivent intĂ©grer un procĂ©dĂ© de production d'Ă©nergies renouvelables sur la totalitĂ© de leur surface, ce qui revient gĂ©nĂ©ralement Ă  les Ă©quiper de systĂšmes photovoltaĂŻques. Les parcs de stationnement concernĂ©s par cette obligation sont les suivants Les parcs de stationnement nouveaux, extĂ©rieurs, accessibles au public et ayant une emprise au sol supĂ©rieure Ă  500 m2 Les parcs de stationnement extĂ©rieurs, ayant une emprise au sol supĂ©rieure Ă  500 m2, associĂ©s aux bĂątiments soumis Ă  l'obligation de vĂ©gĂ©talisation ou de solarisation de 30% de leur surface mentionnĂ©s Ă  l'article L171-4 du code de la construction et de l'habitation voir la page d'article " installations sur bĂątiments " Des dĂ©rogations qui seront possibles pour des raisons Ă©conomiques ou pour des contraintes techniques, de sĂ©curitĂ©, architecturales ou patrimoniales seront prĂ©cisĂ©es par dĂ©cret. DerniĂšre Mise Ă  jour 24/08/2022 DĂ©lais d'obtention des autorisations d'urbanisme De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, le dĂ©lai d’instruction de la mairie est de 1 mois pour une simple dĂ©claration prĂ©alable et de 2 mois pour un permis de construire portant sur une maison individuelle. Cas particulier les Architectes des BĂątiments de France ABF Si vous ĂȘtes situĂ© dans un espace protĂ©gĂ©, dans les abords d’un monument historique classĂ© ou inscrit, ou toute autre situation nĂ©cessitant l’avis de l’Architecte des BĂątiments de France ABF, le dĂ©lai d’instruction est prolongĂ© d'autant. Cas particulier les Ă©tablissements Recevant du Public ERP Si le bĂątiment est un ERP, la demande d'autorisation d'urbanisme devra ĂȘtre rĂ©alisĂ©e en parallĂšle d'une demande d'autorisation prĂ©alable de travaux sur ERP Cerfa n° 13824*04 comprenant le volet sĂ©curitĂ©. Le dĂ©lai d'instruction est de 4 mois, le dossier devra comprendre la rĂ©action au feu des matĂ©riaux et une notice de sĂ©curitĂ©. Il sera d'abord examinĂ© par la commission de sĂ©curitĂ© et d'accessibilitĂ© dans un dĂ©lai de 2 mois, puis par le maire. Le Service DĂ©partemental d'Incendie et de Secours SDIS est membre de la commission de sĂ©curitĂ© qui instruira le dossier selon la doctrine dĂ©partementale, elle-mĂȘme dĂ©coulant des recommandations Ă©mises par la Commission Centrale de SĂ©curitĂ©. DĂ©lais de rĂ©alisation des travaux AprĂšs obtention de l'autorisation d'urbanisme, il convient de procĂ©der Ă  l'affichage de l'autorisation d'urbanisme sur le lieu des travaux, Ă  compter de la rĂ©ception de l'autorisation d'urbanisme et jusqu'Ă  la fermeture du chantier ; envoyer Ă  la mairie une dĂ©claration d'ouverture du chantier dans le cas d'un permis de construire ; dĂ©buter les travaux au plus tard 2 ans aprĂšs acceptation de l'autorisation d'urbanisme ; Une fois que les travaux ont commencĂ©, ils ne doivent pas ĂȘtre interrompus pendant plus d'1 an. Des prolongations sont possibles. En particulier, le dĂ©cret n° 2014-1661 du 29 dĂ©cembre 2014 offre une prolongation transitoire de 3 ans. envoyer Ă  la mairie une dĂ©claration d'achĂšvement et de conformitĂ© des travaux DAACT. Refus et recours L’installation des panneaux PV globalement facilitĂ©e par le droit de l’urbanisme L’article L. 111-16 et R. 111-23 du code de l'urbanisme entendent faciliter la production d’énergie photovoltaĂŻque. Ils limitent les possibilitĂ©s d'opposition de la mairie Ă  un projet en raison des rĂšgles liĂ©es Ă  l’aspect extĂ©rieur d’une construction figurant dans ses documents d’urbanisme. Ainsi, l’article L. 111-16 du code de l’urbanisme prĂ©cise Le permis de construire ou d'amĂ©nager ou la dĂ©cision prise sur une dĂ©claration prĂ©alable ne peut s'opposer Ă  [...] la production d'Ă©nergie renouvelable correspondant aux besoins de la consommation domestique des occupants de l'immeuble ou de la partie d'immeuble concernĂ©s. Un arrĂȘtĂ© datĂ© du 19 dĂ©cembre 2014 est venu prĂ©ciser ce qui est entendu par "les besoins de la consommation domestique" pour le cas particulier du photovoltaĂŻque Les systĂšmes de production d'Ă©nergie Ă  partir de sources renouvelables mentionnĂ©s Ă  l'article R. 111-50 du code de l'urbanisme et correspondant aux besoins de la consommation domestique des occupants de l'immeuble ou de la partie d'immeuble concernĂ©e sont dĂ©finis comme suit [...] les installations photovoltaĂŻques dont la puissance crĂȘte ne peut excĂ©der un maximum de 3 kWc par tranche de 100 m2 de surface de plancher. Des limitations au titre de la protection du patrimoine architectural, paysager et environnemental Les zones protĂ©gĂ©es Cependant, cette rĂšgle n'est pas applicable sur certaines zones article du code de l’urbanisme. Une autorisation d'urbanisme pour une installation photovoltaĂŻque pourra donc ĂȘtre refusĂ©e aux abords des monuments historiques, sur un immeuble classĂ© ou inscrit au titre des monuments historiques dans le pĂ©rimĂštre d'un site patrimonial remarquable anciennement ZPPAUP, secteurs sauvegardĂ© et AVAP dans un site inscrit ou classĂ© au titre du code de l'environnement L. 341-1 et L. 341-2 du code de l'environnement Ă  l'intĂ©rieur du cƓur d'un parc national sur un immeuble protĂ©gĂ©, en application des articles L. 151-18 et L. 151-19 du code de l’urbanisme dans des pĂ©rimĂštres dĂ©limitĂ©s, aprĂšs avis de l'architecte des BĂątiments de France, par dĂ©libĂ©ration du conseil municipal ou de l'organe dĂ©libĂ©rant de l'Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale compĂ©tent en matiĂšre de plan local d'urbanisme, motivĂ©e par la protection du patrimoine bĂąti ou non bĂąti, des paysages ou des perspectives monumentales et urbaines pris dans les conditions du code de l’urbanisme. La base de donnĂ©es Atlas Patrimoine rĂ©pertorie une partie de ces zonages. L'avis de l'architecte des bĂątiments de France ABF Les demandes d'autorisation d'urbanisme permis de construire, dĂ©claration prĂ©alable, etc. sont transmises pour avis Ă  l'architecte des bĂątiments de France lorsque les travaux sont prĂ©vus aux abords ou sur un monument historique, dans le pĂ©rimĂštre d'un site patrimonial remarquable ou dans un site inscrit ou classĂ© au titre du code de l'environnement. Selon les cas, cet avis peut ĂȘtre contraignant ou non. Lorsque l’installation photovoltaĂŻque est situĂ©e Ă  moins de 500m d’un monument historique, l'architecte des bĂątiments de France est systĂ©matiquement sollicitĂ©. S’il y a covisibilitĂ© entre le monument historique et l’installation photovoltaĂŻque, l’avis de l’architecte est contraignant pour l'autoritĂ© qui dĂ©livre l'autorisation d'urbanisme, aussi dit avis conforme ». En l’absence de covisibilitĂ©, l’avis de l’architecte est un avis simple. Lorsque l’installation photovoltaĂŻque est situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre d'un site patrimonial remarquable par exemple un bourg, un village ou un quartier typique, l'avis de l'ABF se base sur le document de gestion du site et est Ă©galement contraignant. Lorsque le projet fait l'objet d'un avis conforme nĂ©gatif de l'ABF, le maire et le demandeur peuvent saisir le prĂ©fet de rĂ©gion pour rĂ©examen. Ce dernier se prononce aprĂšs Ă©tude du dossier par la commission rĂ©gionale du patrimoine et de l'architecture. Le demandeur peut Ă©galement demander l'intervention d'un mĂ©diateur. L'absence de rĂ©ponse du prĂ©fet dans les deux mois vaut accord tacite si c'est le maire qui est Ă  l'origine de la saisie et refus tacite si c'est le demandeur voir la note dĂ©taillĂ©e de la DRAC des hauts-de-France Ă  ce sujet . Si ces Ă©tapes ne donnent toujours pas satisfaction, il est possible de faire un recours contentieux devant le tribunal administratif. Recours par un tiers Le dĂ©lai de recours est de 2 mois Ă  compter de l'affichage du panneau sur le terrain. Il est dĂ©sormais nĂ©cessaire que le contestataire est un "intĂ©rĂȘt Ă  agir" lĂ©gitime . Installations sur bĂątiment DĂ©claration prĂ©alable pour les bĂątiments existants Une dĂ©claration de travaux s’impose aux 
 constructions, autres que les Ă©oliennes, dont la hauteur au-dessus du sol est supĂ©rieure Ă  12 mĂštres et qui n’ont pas pour effet de crĂ©er une surface hors Ɠuvre brut
 », selon l’article R. du Code de l’urbanisme. De plus, en vertu de l’article du Code de l’Urbanisme, toute installation ayant pour consĂ©quence une modification de l’aspect extĂ©rieur du bĂątiment entraĂźne de ce fait une procĂ©dure de dĂ©claration prĂ©alable. En rĂ©sumĂ©, pour les bĂątiments existants, une simple dĂ©claration prĂ©alable est donc nĂ©cessaire. Vous pouvez vous fournir ce document auprĂšs de votre mairie ou sur sur le site web Enedis demande Ă©galement un Certificat de Non Opposition Ă  la DĂ©claration PrĂ©alable article R 424-13 du code de l'urbanisme afin de considĂ©rer votre demande de raccordement comme complĂšte. Ainsi, n'hĂ©sitez pas Ă  demander ce document dĂšs le dĂ©but de votre projet, auprĂšs de la mairie concernĂ©e. Permis de construire pour les bĂątiments neufs Pour un bĂątiment neuf, il est nĂ©cessaire d’intĂ©grer le toit solaire dans la demande de permis de construire. Obligation de production EnR sur les grands BĂątiments et certains parcs de stationnement AVANT LE 1er JUILLET 2023 Les permis de construire des bĂątiments ayant une emprise au sol supĂ©rieure Ă  1000 m2 doivent intĂ©grer un procĂ©dĂ© de production d'Ă©nergie renouvelable ou un systĂšme de vĂ©gĂ©talisation - c'est l'article L111-18-1 du code de l'urbanisme, modifiĂ© par la loi Climat Énergie du 8 novembre 2019, qui le prĂ©voit. Le photovoltaĂŻque peut constituer une rĂ©ponse Ă  cette obligation. Si le permis de construire inclut Ă©galement un parc de stationnement extĂ©rieur, une partie ou la totalitĂ© du systĂšme photovoltaĂŻque peut ĂȘtre installĂ©e sur des ombriĂšres. Le procĂ©dĂ© de production d'Ă©nergie renouvelable ou le systĂšme de vĂ©gĂ©talisation devra alors couvrir au moins 30 % de la surface totale des toitures et des ombriĂšres créées. Les constructions concernĂ©es par l'obligation sont les suivantes les nouvelles constructions soumises Ă  une autorisation d'exploitation commerciale, les nouvelles constructions de locaux Ă  usage industriel ou artisanal, d'entrepĂŽts, de hangars non ouverts au public faisant l'objet d'une exploitation commerciale, les nouveaux parcs de stationnement couverts accessibles au public. Des dĂ©rogations pour motifs techniques, Ă©conomiques ou patrimoniaux pourront ĂȘtre accordĂ©es par l’autoritĂ© compĂ©tente en matiĂšre d’autorisation d’urbanisme. Comment se calculent l'emprise au sol et les 30 % de surface de toitures et d'ombriĂšres créées ? Comment est dĂ©finie l'emprise au sol dĂ©terminant le seuil des 1000 m2 ? L'emprise au sol correspond Ă  la surface projetĂ©e verticalement par les nouvelles constructions, c'est Ă  dire les bĂątiments et les ombriĂšres, mais pas les places de stationnement non couvertes, d'aprĂšs la circulaire du 3 fĂ©vrier 2012 relative Ă  la surface de plancher et Ă  l’emprise au sol. Quelle est la surface Ă  laquelle s'appliquent les 30% de couverture par un procĂ©dĂ© EnR ou systĂšme de vĂ©gĂ©talisation? Si le projet de construction dĂ©passe les 1 000 m2 d'emprise au sol, au moins 30 % de la surface de la toiture doit ĂȘtre Ă©quipĂ©. À titre d'exemple, un bĂątiment de 7 000 m2 d'emprise au sol avec une toiture en shed formĂ©e d'une succession de toits Ă  deux pans d'inclinaisons diffĂ©rentes, de type dents de scie Ă  une surface totale de toiture de 12 000 m2 . Il devra donc Ă©quiper au moins 12 000 x 30 %, soit 3 600 m2, de modules photovoltaĂŻques ou de systĂšme de vĂ©gĂ©talisation. Dans le cas des ICPE, l'assiette de la surface de toiture est rĂ©duite de l'emprise des dispositifs de sĂ©curitĂ© prescrits par le code de l'environnement ou par arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux comme les dispositifs de protection anti-incendie. Comment dĂ©terminer la surface de mon installation photovoltaĂŻque ? L'article L111-18-1 ne prĂ©cise pas les modalitĂ©s de calcul de la surface occupĂ©e par le systĂšme photovoltaĂŻque. NĂ©anmoins, la fiche rĂ©digĂ©e par la DGALN Direction GĂ©nĂ©rale de l’AmĂ©nagement du Logement et de la Nature indique, Ă  travers les exemples proposĂ©s, que l'obligation porte sur une surface de panneaux solaires. A COMPTER DU 1er JUILLET 2023 Selon le futur article L. 171-4 du code de la construction et de l'habitation Les obligations dĂ©taillĂ©es ci-dessus sont Ă©tendues Ă  la construction, Ă  la rĂ©novation lourde et Ă  l'extension des bĂątiments suivants bĂątiments Ă  usage de bureaux ayant une emprise au sol supĂ©rieure Ă  1000 m2, bĂątiments Ă  usage commercial, industriel ou artisanal, d'entrepĂŽt, hangars non ouverts au public faisant l'objet d'une exploitation commerciale, parcs de stationnement couverts accessibles au public ayant une emprise au sol supĂ©rieure Ă  500 m2 , Un dĂ©cret prĂ©cisera la nature des travaux de "rĂ©novation lourde". Selon le futur article L111-19-1 du code de l'urbanisme Les parcs de stationnement extĂ©rieurs, ayant une emprise au sol supĂ©rieure Ă  500 m2 nouveaux et ouverts au public ou, associĂ©s aux projets de construction, rĂ©novation ou extension des grands bĂątiments mentionnĂ©s ci-dessus, doivent intĂ©grer des dispositifs vĂ©gĂ©talisĂ©s, ou des ombriĂšres produisant de l’énergie renouvelable, sur au moins 50% de leur surface. Ces dispositions sont dĂ©taillĂ©es Ă  la page d'article "OmbriĂšres" . DĂ©rogations pour certaines Industries ClassĂ©es pour la Protection de l'Environnement ICPE Certaines ICPE ne sont pas soumises Ă  l'obligation d'installer un systĂšme de production d'Ă©nergie renouvelable ou un systĂšme de vĂ©gĂ©talisation sur 30 % de la surface. Les installations bĂ©nĂ©ficiant de cette dĂ©rogation sont classĂ©es aux rubriques suivantes "1312, 1416, 1436, 2160, 2260-1 2311, 2410, 2565, les rubriques 27XX sauf les rubriques 2715, 2720, 2750, 2751 et 2752, les rubriques 3260, 3460, les rubriques 35XX et les rubriques 4XXX". Pour les autres ICPE, les conditions suivantes s'appliquent Le calcul des 30 % prend en compte la surface de toiture hors surface occupĂ©e par les dispositifs de sĂ©curitĂ© prescrits par le code de l'environnement ou par arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux par exemple des dispositifs de protection anti-incendie, L'obligation ne s'applique pas si les dispositifs de sĂ©curitĂ© occupent plus de 70 % de la toiture. Les ombriĂšres créées et sĂ©parĂ©es des bĂątiments par un espace Ă  ciel ouvert supĂ©rieur Ă  10 mĂštres sont prises en compte dans le calcul des 30 %. SystĂšmes posĂ©s au sol L'instruction des demandes d'autorisation d'urbanisme pour les parcs au sol Le dĂ©veloppement du photovoltaĂŻque au sol, auquel la programmation pluriannuelle de l'Ă©nergie confĂšre un rĂŽle majeur, est souhaitĂ© en prioritĂ© sur les terrains artificialisĂ©s et dĂ©gradĂ©s, le recours aux terrains agricoles et naturels devant rester exceptionnel et strictement encadrĂ©. Ce guide a pour objectif de donner de la visibilitĂ© sur les procĂ©dures d'autorisation aux maĂźtres d'ouvrage et d'en assurer un traitement uniforme sur l'ensemble du territoire. Il rappelle les rĂšgles d'implantation par type de zone et de secteur, et notamment la prioritĂ© donnĂ©e aux secteurs urbanisĂ©s, Il prĂ©cise les procĂ©dures applicables, Ă  savoir le permis de construire assorti d'une Ă©tude d'impact et d'une enquĂȘte publique, et prĂ©sente en annexe les procĂ©dures complĂ©mentaires pouvant ĂȘtre mobilisĂ©es, comme les dĂ©marches d'archĂ©ologie prĂ©ventive, l'Ă©tude prĂ©alable agricole, la dĂ©rogation Ă  l'interdiction de destruction des espĂšces protĂ©gĂ©es, l'autorisation de dĂ©frichement... Enfin, il dĂ©taille le dĂ©roulement et le sĂ©quençage de la procĂ©dure, avec un objectif de 7 mois d'instruction, aprĂšs un dialogue amont avec un pĂŽle de dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables EnR dĂ©partemental dont la mise en place et l'animation par les services de l'Etat sont fortement recommandĂ©es par ailleurs. Le guide complet est tĂ©lĂ©chargeable sur le site du ministĂšre de la transition Ă©cologique. Seuil Ă  250 kWc entre dĂ©claration prĂ©alable et permis de construire DĂ©claration prĂ©alable De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, si la puissance du systĂšme photovoltaĂŻque au sol est infĂ©rieure Ă  250 kWc, une simple dĂ©claration prĂ©alable est nĂ©cessaire hors dĂ©marches liĂ©es Ă  l'Ă©valuation environnementale - voir paragraphe ci-dessous. Seuls les systĂšmes au sol infĂ©rieurs Ă  3kWc et infĂ©rieurs Ă  1,80m de hauteur en dehors des secteurs sauvegardĂ©s sont totalement dispensĂ©s de procĂ©dures d'urbanisme article R421-2 du code de l'urbanisme. ProcĂ©dures d'urbanisme pour P Ă  1,80m DĂ©claration PrĂ©alable Puissance comprise entre 3 et 250 kWc DĂ©claration prĂ©alable Puissance comprise entre 3 et 250 kWc Dans les secteurs sauvegardĂ©s dont le pĂ©rimĂštre a Ă©tĂ© dĂ©limitĂ© et dans un site classĂ© Permis de construire Permis de construire Les installations photovoltaĂŻques supĂ©rieures ou Ă©gales Ă  250 kWc sont soumises au permis de construire selon l'article R421-1 du code de l'urbanisme. Évaluation environnementale Projets soumis Ă  Ă©valuation environnementale L’évaluation environnementale est une dĂ©marche visant Ă  prendre en compte l’environnement tout au long de l’élaboration du projet et se matĂ©rialise par la rĂ©alisation d’une Ă©tude d’impact et d’une enquĂȘte publique. Les projets photovoltaĂŻques soumis Ă  Ă©valuation environnementale sont ceux listĂ©s dans le tableau suivant figurant Ă  l’annexe de l’article R122-2 du code de l’environnement modifiĂ© par le dĂ©cret du 1er juillet 2022. Le seuil de puissance Ă  partir duquel l'Ă©valuation environnementale est obligatoire s'apprĂ©cie au regard du projet global, ce dernier pouvant comporter plusieurs permis de construire. CATÉGORIES de projets PROJETS soumis Ă  Ă©valuation environnementale PROJETS soumis Ă  examen au cas par cas 30. Installations photovoltaĂŻques de production d'Ă©lectricitĂ© hormis celles sur toitures, ainsi que celles sur ombriĂšres situĂ©es sur des aires de stationnement Installations d'une puissance Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  1 MWc, Ă  l'exception des installations sur ombriĂšres. Installations d'une puissance Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  300 kWc Extension de l'examen au cas par cas L'article R122-2-1 du code de l'environnement met en place une clause filet dans le code de l'environnement tout projet en dessous des seuils habituels 300 kWc pour le photovoltaĂŻque peut quand mĂȘme ĂȘtre soumis Ă  un examen au cas par cas par l'instructeur sollicitĂ© en premier lieu mairie, prĂ©fet... "lorsque ce projet lui apparaĂźt susceptible d'avoir des incidences notables sur l'environnement ou la santĂ© humaine", via une notification au plus tard 15 jours aprĂšs le dĂ©pĂŽt de la dĂ©claration. Si tel est le cas, le producteur devra alors saisir l'autoritĂ© en charge de l'examen au cas par cas dĂ©finie Ă  l'article R122-3 du code de l'Ă©nergie. Suite Ă  cette saisie, le projet pourra donner lieu Ă  une Ă©valuation environnementale Ă©tude d'impacts et enquĂȘte publique. Dans la pratique, cela signifie que pour une installation au sol infĂ©rieure Ă  300 kWc, bien que la procĂ©dure habituelle l'en dispense, le producteur peut ĂȘtre dans l'obligation de soumettre son projet Ă  un examen au cas par cas puis le cas Ă©chĂ©ant Ă  une Ă©valuation environnementale. procĂ©dure La modification de l'article L122-1 du code de l'environnement par la loi Energie Climat du 8 novembre 2019 distingue l'autoritĂ© environnementale, en charge de rendre un avis sur la qualitĂ© de l’étude d’impacts, l'autoritĂ© chargĂ©e de l'examen au cas par cas, en charge de dĂ©cider de la soumission ou non Ă  Ă©valuation environnementale dans le cas de l'examen au cas par cas. En termes de dĂ©lai, seuls les 30 jours minimum d'enquĂȘte publique et les 2 mois d'instruction par le prĂ©fet aprĂšs remise du rapport du commissaire enquĂȘteur sont rĂšglementaires. Une instruction du dossier en 7 mois est considĂ©rĂ©e comme optimale. Etapes de l'instruction du permis de construire MinistĂšre TE - 2020 Le guide pratique de l'instruction des demandes d'autorisation d'urbanisme pour les installations photovoltaĂŻques au sol est tĂ©lĂ©chargeable en bas de page. Taxe d'amĂ©nagement pour les parcs photovoltaĂŻques au sol Introduite par l'article 28 de la loi de finances rectificative pour 2010, cette taxe concerne tout amĂ©nagement soumis Ă  un rĂ©gime d'autorisation d'urbanisme dĂ©claration prĂ©alable, permis de construire.... La taxe d'amĂ©nagement s'applique aux installations dont les autorisations et dĂ©clarations d'urbanisme auront Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es aprĂšs le 1er mars 2012 d'aprĂšs l'article 28, I-B-1 de la loi de finances rectificative pour 2010. Base d'imposition et valeur Parcs au sol Une composante spĂ©cifique de l'assiette d'imposition est prĂ©vue pour les parcs photovoltaĂŻques au sol dans l'article L 331-13 du code de l'urbanisme elle est Ă©gale Ă  10€ par mĂštre carrĂ©. Cette valeur correspond Ă  une base sur laquelle s'applique un taux d'imposition dĂ©cidĂ© dans les secteurs concernĂ©s. Ces taux peuvent varier de 1 Ă  20%. La circulaire du 18 juin 2013 relative Ă  la rĂ©forme de la fiscalitĂ© de l’amĂ©nagement prĂ©cise 5° Pour les panneaux photovoltaĂŻques au sol 10 € par mĂštre carrĂ©. Il s’agit de la surface des panneaux et non de leur surface projetĂ©e au sol. Si le projet est accompagnĂ© d’autres constructions, celles-ci sont taxĂ©es en tant que construction c’est-Ă -dire en fonction de leur surface de plancher close et couverte si leur hauteur sous plafond est supĂ©rieure Ă  1,80 mĂštres. Constructions annexes Pour les locaux techniques, la valeur est dĂ©terminĂ©e par la surface créée dĂšs lors qu'elle est supĂ©rieure Ă  5 m2, comme pour les constructions. Cette surface correspond Ă  la somme des surfaces de plancher closes et couvertes, sous une hauteur de plafond supĂ©rieure Ă  1,80 mĂštre. La valeur forfaitaire par mĂštre carrĂ© de la surface de la construction est fixĂ©e Ă  767 € hors Ile-de-France, et Ă  870 € dans les communes de la rĂ©gion d'Ile-de-France articles L 331-11 du code de l'urbanisme et arrĂȘtĂ© du 30 dĂ©cembre 2020 relatif Ă  la rĂ©vision annuelle des valeurs forfaitaires par mĂštre carrĂ© de surface de construction constituant l'assiette de la taxe d'amĂ©nagement. Le montant de la taxe pour les constructions est de Surface taxable x Valeur forfaitaire en €/m2 x Taux communal ou intercommunal + Taux dĂ©partemental OmbriĂšres Ni la valeur forfaitaire pour les panneaux photovoltaĂŻques au sol ni celle valable par m2 de construction ne s'appliquent aux ombriĂšres, celles-ci ne crĂ©ant pas surfaces closes. BĂ©nĂ©ficiaires Les bĂ©nĂ©ficiaires de cette taxe sont les communes ou les EPCI, les dĂ©partements ainsi que la rĂ©gion Île-de-France art. L 331-1 du code de l'urbanisme. Les taux votĂ©s par les collectivitĂ©s peuvent ĂȘtre consultĂ©s sur le site du MinistĂšre de la cohĂ©sion territoriale et des relations avec les collectivitĂ©s voir lien en bas de page. OmbriĂšres Les autorisations d'urbanismes exigĂ©es pour les ombriĂšres sont gĂ©nĂ©ralement traitĂ©es au cas par cas. Il est ainsi nĂ©cessaire de se renseigner auprĂšs de la mairie ou de la DREAL pour connaĂźtre le plus en amont possible les obligations locales. D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la distinction entre projet soumis Ă  dĂ©claration prĂ©alable ou Ă  permis de construire dĂ©pend d'un seul critĂšre si les ombriĂšres existent dĂ©jĂ  l'emprise au sol créée, et de deux critĂšres s'il s'agit de nouvelles constructions l'emprise au sol et la hauteur. Dans tous les cas, il faudra un permis de construire si le site fait l'objet d'une protection patrimoniale. ProcĂ©dures d'urbanisme pour ombriĂšres de puissance P 20 m2 ou 40 m2 si zone U d’un PLU R421-14 h > 12m OU emprise > 20 m2 R 421-1 DĂ©finition de l'emprise au sol, article R. 420-1 du code de l'urbanisme L'emprise au sol au sens du prĂ©sent livre est la projection verticale du volume de la construction, tous dĂ©bords et surplombs inclus. Toutefois, les ornements tels que les Ă©lĂ©ments de modĂ©nature et les marquises sont exclus, ainsi que les dĂ©bords de toiture lorsqu'ils ne sont pas soutenus par des poteaux ou des encorbellements. Evaluation environnementale au cas par cas Pour les installation en ombriĂšre de plus de 300 kWc hors ombriĂšre sur aires de stationnement Les installations photovoltaĂŻques sur aires de stationnement ne sont pas soumises Ă  l'obligation d'Ă©valuation environnementale. Les autres types d'ombriĂšres y sont en revanche soumises Ă  partir de 300 kWc voir tableau ci-dessous issu de l'annexe de l'article du code de l'environnement. Extension de l'examen au cas par cas L'article R122-2-1 du code de l'environnement met en place une clause filet dans le code de l'environnement tout projet en dessous des seuils habituels 300 kWc pour le photovoltaĂŻque peut quand mĂȘme ĂȘtre soumis Ă  un examen au cas par cas par l'instructeur sollicitĂ© en premier lieu mairie, prĂ©fet... "lorsque ce projet lui apparaĂźt susceptible d'avoir des incidences notables sur l'environnement ou la santĂ© humaine", via une notification au plus tard 15 jours aprĂšs le dĂ©pĂŽt de la demande d'autorisation ou dĂ©claration. Si tel est le cas, le producteur devra alors saisir l'autoritĂ© en charge de l'examen au cas par cas dĂ©finie Ă  l'article R122-3 du code de l'Ă©nergie. Suite Ă  cette saisie, le projet pourra donner lieu Ă  une Ă©valuation environnementale Ă©tude d'impacts et enquĂȘte publique. Dans la pratique, cela signifie que pour une installation au sol ou ombriĂšre infĂ©rieure Ă  300kWc, malgrĂ© le fait que la procĂ©dure habituelle l'en dispense, le producteur peut ĂȘtre dans l'obligation de soumettre son projet Ă  un examen au cas par cas puis le cas Ă©chĂ©ant Ă  une Ă©valuation environnementale. OmbriĂšres solaires sur Parcs de stationnement Une obligation d'ombrager les parcs de stationnement sur au moins 50% de leur surface va ĂȘtre mise en place grĂące Ă  des dispositifs vĂ©gĂ©talisĂ©s ou des ombriĂšres, Ă  partir du 1er juillet 2023 futur article L. 111-19-1 du code de l'urbanisme . Dans le cas des ombriĂšres, celles-ci doivent intĂ©grer un procĂ©dĂ© de production d'Ă©nergies renouvelables sur la totalitĂ© de leur surface, ce qui revient gĂ©nĂ©ralement Ă  les Ă©quiper de systĂšmes photovoltaĂŻques. Les parcs de stationnement concernĂ©s par cette obligation sont les suivants Les parcs de stationnement nouveaux, extĂ©rieurs, accessibles au public et ayant une emprise au sol supĂ©rieure Ă  500 m2 Les parcs de stationnement extĂ©rieurs, ayant une emprise au sol supĂ©rieure Ă  500 m2, associĂ©s aux bĂątiments soumis Ă  l'obligation de vĂ©gĂ©talisation ou de solarisation de 30% de leur surface mentionnĂ©s Ă  l'article L171-4 du code de la construction et de l'habitation voir la page d'article " installations sur bĂątiments " Des dĂ©rogations qui seront possibles pour des raisons Ă©conomiques ou pour des contraintes techniques, de sĂ©curitĂ©, architecturales ou patrimoniales seront prĂ©cisĂ©es par dĂ©cret. DerniĂšre Mise Ă  jour 24/08/2022 Publications Obligation d'intĂ©grer des EnR ou de vĂ©gĂ©taliser les toitures de certains bĂątiments neufs - DGALN - 2020 PDF - 1,3 Mio tĂ©lĂ©charger Guide d'instruction des demandes d'autorisation d'urbanisme pour le PV au sol - MinistĂšres - 2020 PDF - 2,1 Mio tĂ©lĂ©charger Les raccordements aux rĂ©seaux Ă©lectriques et la taxe d'amĂ©nagement note tripartite AMF, FNCCR et ERDF nov. 2011 PDF - 1,1 Mio tĂ©lĂ©charger Liens externes Consulter les autorisations d'urbanisme, modĂšles d'affichage et formulaires de dĂ©claration de fin de travaux pour les logements Circulaire du 3 fĂ©vrier 2012 relative aux modalitĂ©s de calcul de surface de plancher des constructions LĂ©gifrance article R. 420-1 du code de l'urbanisme Consulter la liste des dĂ©marches d'autorisations au titre de l'urbanisme, de l'environnement et de l'Ă©lectricitĂ© sur le site web du MinistĂšre Calcul de la taxe d'amĂ©nagement - MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires Annexe Ă  l'article R122-2 du code de l'environnement A voir Ă©galement
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Lapplication de l’article R.111-2 du code de l’urbanisme Les communes ou leurs groupements ont l’obligation de prendre en compte l’existence de risques naturels sur leur territoire, en particulier lors de l’élaboration de documents d’urbanisme (POS, PLU, PLUi) et lors de la dĂ©livrance d’actes d’urbanisme (certificats d’urbanisme, demandes de permis de
L’autoritĂ© compĂ©tente doit, avant de refuser ou d’octroyer un permis de construire pour un projet situĂ© en zone Ă  risque, vĂ©rifier au stade de l’instruction qu’il respecte effectivement les prescriptions du plan de prĂ©vention des risques et si cela n’est pas suffisant Ă  garantir la sĂ©curitĂ© des personnes, subordonner ledit permis Ă  des prescriptions spĂ©ciales supplĂ©mentaires au vu de l’article du code de l’urbanisme. Conseil d’État, 6Ăšme – 5Ăšme chambres rĂ©unies, 22/07/2020, n°426139 Dans cette affaire, le maire de Vigneux-Sur-Seine a autorisĂ© la sociĂ©tĂ© Altarea Cogedim IDF Ă  construire un ensemble immobilier comprenant des habitations, des commerces et une crĂšche situĂ© dans une zone Ă  risque d’inondation d’alĂ©a moyen ». Le prĂ©fet a dĂ©fĂ©rĂ© l’arrĂȘtĂ© relatif au permis de construire au Tribunal administratif de Versailles, au moyen qu’il Ă©tait insuffisamment motivĂ© sur la base de l’article du code de l’urbanisme et qu’il ne pouvait ĂȘtre accordĂ© au vu des risques pour la sĂ©curitĂ© publique, en application de l’article du code de l’urbanisme. Le Tribunal administratif de Versailles a ainsi annulĂ© le permis de construire. La sociĂ©tĂ© Altarea Cogedim IDF s’est pourvue en cassation, donnant ainsi l’opportunitĂ© au Conseil d’Etat de prĂ©ciser l’interprĂ©tation Ă  retenir de l’article du code de l’urbanisme. Par ailleurs, l’article 4° du code de l’urbanisme prĂ©voit que le permis peut ĂȘtre dĂ©livrĂ© de maniĂšre dĂ©rogatoire Ă  l’obligation de crĂ©er des aires de stationnement pour le projet de logement, Ă  condition de respecter l’objectif de mixitĂ© sociale et d’ĂȘtre situĂ© Ă  moins de 500 mĂštres d’une gare ou d’une station de transports publics. L’article du mĂȘme code Ă©nonce que Le projet peut ĂȘtre refusĂ© ou n’ĂȘtre acceptĂ© que sous rĂ©serve de l’observation de prescriptions spĂ©ciales s’il est de nature Ă  porter atteinte Ă  la salubritĂ© ou Ă  la sĂ©curitĂ© publique du fait de sa situation, de ses caractĂ©ristiques, de son importance ou de son implantation Ă  proximitĂ© d’autres installations. ». Dans cette dĂ©cision, le Conseil d’Etat a estimĂ© que le juge n’avait pas entachĂ© son jugement d’une insuffisance de motivation en accueillant le moyen du prĂ©fet selon lequel la dĂ©rogation susvisĂ©e article du code de l’urbanisme accordĂ©e n’était pas motivĂ©e par le maire. Ensuite, Le Conseil d’Etat a apportĂ© des prĂ©cisions relative Ă  la dĂ©livrance d’un permis de construire portant sur un projet de construction situĂ© en zone Ă  risque, pour laquelle un plan de prĂ©vention des risques naturels prĂ©visibles a Ă©tĂ© pris PPRN, article du code de l’environnement sur la base de l’article prĂ©citĂ©. En premier lieu, le juge administratif a rappelĂ© que les prescriptions du plan de prĂ©vention des risques naturels PPRN valaient servitudes d’utilitĂ© publique article du code de l’environnement s’imposant Ă  la dĂ©livrance des permis de construire. En second lieu, pour assurer l’objectif de sĂ©curitĂ© publique prĂ©vu par l’article dudit code, il a mentionnĂ© que l’autoritĂ© compĂ©tente doit prendre plusieurs Ă©lĂ©ments en compte avant de conclure Ă  la dĂ©livrance ou au refus d’un tel permis de construire PremiĂšrement, Il incombe Ă  l’autoritĂ© compĂ©tente pour dĂ©livrer une autorisation d’urbanisme de vĂ©rifier que le projet respecte les prescriptions Ă©dictĂ©es par le plan de prĂ©vention ». Ainsi, l’instruction doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e au vu des prescriptions Ă©noncĂ©es au sein du PPR. DeuxiĂšmement, la dĂ©livrance du permis peut-ĂȘtre soumise auxdites prescriptions relatives aux risques naturels. Si cela n’est pas suffisant Ă  assurer la sĂ©curitĂ© publique, l’autoritĂ© compĂ©tente peut prendre des prescriptions spĂ©ciales supplĂ©mentaires lorsque cela apparaĂźt nĂ©cessaire. Le refus ne pourra alors intervenir que s’il apparaĂźt, malgrĂ© les prescriptions d’une part du PPR, et d’autres part les Ă©ventuelles prescriptions spĂ©ciales, que le projet soumis Ă  autorisation ne pourra assurer la sĂ©curitĂ© des personnes. En l’espĂšce, au regard des circonstances du projet, le Conseil d’Etat a considĂ©rĂ© que le tribunal administratif a commis une erreur de droit en annulant l’arrĂȘtĂ© relatif au permis de construire, sans [avoir recherchĂ©] si, comme il Ă©tait soutenu devant lui, les prescriptions du plan de prĂ©vention du risque et d’inondation 
 avaient Ă©tĂ© respectĂ©es et n’étaient pas, Ă  elles seules, ou le cas Ă©chĂ©ant, complĂ©tĂ©es de prescriptions spĂ©ciales, de nature Ă  prĂ©venir les risques d’atteinte Ă  la sĂ©curitĂ© publique ». DĂšs lors, les Ă©tapes prĂ©citĂ©es s’imposent Ă  l’autoritĂ© compĂ©tente Ă  qui il incombe, avant de refuser le permis, de vĂ©rifier si l’édiction de prescriptions issues du PPR et de prescriptions spĂ©ciales ne permettrait pas de prĂ©server la sĂ©curitĂ© des personnes. Principesd’application de l’article R.111-2 du code de l’urbanisme – alĂ©as crues torrentielles, ruissellement et mouvements de terrains du bas Bugey 3. DĂ©finition de l’espace dans lequel se trouve le projet au regard de l’urbanisation (enjeux) Le caractĂšre urbanisĂ© ou non d’un espace doit s’apprĂ©cier au regard de la rĂ©alitĂ© physique et non en fonction des limites de l Dans une dĂ©cision mentionnĂ©e aux tables du Recueil Lebon, le Conseil d’Etat, aprĂšs avoir rappelĂ© que les dispositions de l’article R. 111-27 du code de l’urbanisme permettent de rejeter ou d’assortir de rĂ©serves les seuls projets qui, par leurs caractĂ©ristiques et aspect extĂ©rieur, portent une atteinte visible Ă  leur environnement naturel ou urbain, a jugĂ© que En annulant le permis d’édifier l’immeuble litigieux au motif que son implantation aurait pour consĂ©quence, en raison d’une baisse de l’ensoleillement, d’altĂ©rer les conditions de fonctionnement selon les principes architecturaux dits bioclimatiques selon lesquelles elle a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 1987, d’une maison implantĂ©e Ă  proximitĂ©, le tribunal administratif a commis une erreur de droit. Conseil d’Etat, 13 mars 2020, n° 427408, Tab. Leb. À propos Articles rĂ©cents Avocat. Intervient en droit de l'urbanisme. Antoine Vaz Avocat. Intervient en droit de l'urbanisme. Vous pourrez aussi aimer EuĂ©gard au risque pour la sĂ©curitĂ© des occupants d’un immeuble bĂąti sur l’unitĂ© fonciĂšre de M. X en cas de survenance d’un affaissement du terrain voisin de la parcelle n° 1599, affaissement qui affecterait nĂ©cessairement les parcelles construites, le motif tirĂ© de l’article R. 111-2 du code de l’urbanisme est de nature, en l’état de l’instruction, Ă  fonder la CatĂ©gorie Urbanisme et amĂ©nagement Temps de lecture 2 minutes La liste des matĂ©riaux et procĂ©dĂ©s Ă©co-responsables permettant de s’affranchir de certaines rĂšgles d’urbanisme visĂ©s Ă  l’article L. 111-6-2 du code prĂ©citĂ© est parue dĂ©cret n° 2011-830 du 12 juillet 2011 pris pour l’application des articles L. 111-6-2, L. 128-1 et L. 128-2 du code de l’urbanisme. L’article R. 111-50 du code de l’urbanisme Ă©numĂšre dĂ©sormais les matĂ©riaux et procĂ©dĂ©s permettant de neutraliser l’application des rĂšgles d’urbanisme qui feraient obstacle Ă  la rĂ©alisation des objectifs de la loi du 12 juillet 2010 dite Grenelle II ; les permis de construire, permis d’amĂ©nager, dĂ©cisions prises sur dĂ©claration prĂ©alable portant sur des travaux entrant dans le champ d’application de l’article L. 111-6-2 prĂ©citĂ© ne pourront donc pas ĂȘtre refusĂ©s pour des motifs liĂ©s Ă  l’aspect extĂ©rieur des constructions par exemple. Cette liste limitative vise 1° Les matĂ©riaux d’isolation thermique des parois opaques des constructions et, notamment, le bois et les vĂ©gĂ©taux en façade ou en toiture ; 2° Les portes, portes-fenĂȘtres et volets isolants dĂ©finis par un arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l’urbanisme ; 3° Les systĂšmes de production d’énergie Ă  partir de sources renouvelables, lorsqu’ils correspondent aux besoins de la consommation domestique des occupants de l’immeuble ou de la partie d’immeuble concernĂ©e. Un arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de l’urbanisme prĂ©cise les critĂšres d’apprĂ©ciation des besoins de consommation prĂ©citĂ©s ; 4° Les Ă©quipements de rĂ©cupĂ©ration des eaux de pluie, lorsqu’ils correspondent aux besoins de la consommation domestique des occupants de l’immeuble ou de la partie d’immeuble concernĂ©e ; 5° Les pompes Ă  chaleur ; 6° Les brise-soleils ». Ce dispositif ne s’applique pas dans certains secteurs protĂ©gĂ©s et peut ĂȘtre exclu par dĂ©libĂ©ration de l’organe dĂ©libĂ©rant dans des secteurs particuliers en raison la protection du patrimoine bĂąti ou non bĂąti, des paysages ou des perspectives monumentales et urbaine », en application de l’article L. 111-6-2. Cette dĂ©libĂ©ration figure en annexe du PLU. Une simple procĂ©dure de mise Ă  jour permettra donc d’intĂ©grer ces secteurs dans le document d’urbanisme. dĂ©cret n° 2011-830 du 12 juillet 2011 pris pour l’application des articles L. 111-6-2, L. 128-1 et L. 128-2 du code de l’urbanisme. 3 articles susceptibles de vous intĂ©resser Ngrs. 367 150 245 159 152 171 263 27 260

r 111 2 du code de l urbanisme