Dakinis: Le fĂ©minin de la sagesse - DVD Zone 2 . 5 32€ Plus d'offres Ă  partir de 35,10 €
La pratique du tantra yoga suprĂȘme de Bouddha Vajrayogini de GuĂ©shĂ© Kelsang Gyatso acheter ce livre en ligne lire un extrait Le guide du Pays des Dakinis est la premiĂšre explication complĂšte en français de la pratique du tantra du yoga suprĂȘme de Vajrayogini, le Bouddha fĂ©minin de la Sagesse. Ce livre fournit des instructions dĂ©taillĂ©es sur les onze yogas de l’étape de gĂ©nĂ©ration qui sont des mĂ©thodes spĂ©ciales pour transformer toutes nos activitĂ©s quotidiennes en la voie spirituelle. Il explique Ă©galement avec une clartĂ© parfaite les pratiques essentielles de l’étape d’accomplissement de Vajrayogini qui mĂšnent Ă  la pleine illumination. Ce livre comprend en outre toutes les sadhanas de Vajrayogini, des conseils sur la maniĂšre de faire une retraite tantrique, ainsi qu’un trĂ©sor d’informations supplĂ©mentaires indispensables Ă  tous ceux qui souhaitent s’en remettre Ă  Bouddha Vajrayogini. “ une joie 
 en nous faisant parvenir ce livre, GuĂ©shĂ© Kelsang apporte rĂ©ellement dans nos vies une pluie de bĂ©nĂ©dictions ” — TIBET JOURNAL Achetez ce livre aux Éditions Tharpa France Achetez ce livre aux Éditions Tharpa Canada Le Pays Pur de Vajrayogini Le Pays Pur extĂ©rieur des Dakinis est au-delĂ  du monde de l’expĂ©rience ordinaire. C’est le Pays Pur de Bouddha Vajrayogini et de Bouddha HĂ©rouka. Un pays pur est un monde qui est libre des vraies souffrances. Il n’existe aucun endroit dans le samsara qui soit sans vraies souffrances, car l’environnement samsarique agit lui-mĂȘme comme une condition pour faire l’expĂ©rience de la souffrance. Les ĂȘtres ordinaires naissent dans le samsara sans pouvoir choisir et ils doivent continuellement faire l’expĂ©rience de l’insatisfaction et de la dĂ©tresse. Toutefois, si nous purifions notre esprit, nous purifions notre expĂ©rience du monde et nous atteignons de ce fait un pays pur libre de toute souffrance. Il existe diffĂ©rents pays purs qui sont associĂ©s Ă  diffĂ©rents bouddhas. Le Pays Pur des Dakinis est semblable aux Pays Purs de Toushita et de Soukhavati, sauf que le Pays Pur de HĂ©rouka et de Vajrayogini est le seul dans lequel les ĂȘtres peuvent recevoir des enseignements sur le tantra yoga supĂ©rieur et les mettre en pratique. Quand, guidĂ©s par Vajrayogini, ceux qui sont trĂšs vieux et infirmes parviendront Ă  son pays pur, ils ne continueront plus Ă  Ă©prouver les souffrances de la vieillesse et de la maladie. Tous les signes de leur vieillesse disparaĂźtront et ils se transformeront en des jeunes gens et en des jeunes femmes de seize ans d’une grande beautĂ© et d’une grande vitalitĂ© qui jouissent d’une durĂ©e de vie sans fin. Tous les plaisirs qu’ils dĂ©sirent apparaĂźtront spontanĂ©ment. Ils ne renaĂźtront plus jamais dans le samsara, Ă  moins qu’ils l’aient choisi par compassion. Tous ceux qui parviennent Ă  ce pays pur recevront directement des enseignements sur le tantra yoga supĂ©rieur de HĂ©rouka et de Vajrayogini et atteindront ainsi rapidement l’illumination. Le Pays Pur extĂ©rieur des Dakinis peut aussi ĂȘtre expliquĂ© par rapport Ă  l’expĂ©rience personnelle du pratiquant pris en tant qu’individu. De ce point de vue, nous atteignons le Pays Pur extĂ©rieur des Dakinis en complĂ©tant les pratiques de l’étape de gĂ©nĂ©ration de Vajrayogini. Au cours de notre entraĂźnement Ă  la mĂ©ditation de l’étape de gĂ©nĂ©ration, nous visualisons notre corps comme le corps pur de Bouddha Vajrayogini, notre environnement immĂ©diat comme le mandala de Vajrayogini et notre monde comme le Pays Pur des Dakinis. Si nous nous engageons continuellement dans la pratique de l’étape de gĂ©nĂ©ration, alors les apparences ordinaires impures qui arrivent Ă  notre esprit diminueront progressivement et cesseront finalement tout Ă  fait. Une fois que nous aurons obtenu une rĂ©alisation ferme de l’étape de gĂ©nĂ©ration nous ne connaĂźtrons plus que des apparences pures et notre monde se transformera en Pays Pur des Dakinis. Le grand enseignant TĂ©npa RabgyĂ€ disait que le Pays Pur des Dakinis n’était pas un endroit Ă©loignĂ© et qu’il n’était pas nĂ©cessaire de quitter ce monde pour y parvenir. Seul les pratiquants accomplis font l’expĂ©rience des apparences pures. Le soutra et le tantra acceptent gĂ©nĂ©ralement tous deux que le monde tel qu’il apparaĂźt Ă  notre esprit est faux, imparfait et insatisfaisant parce que notre esprit est impur – polluĂ© par les perturbations mentales et leurs empreintes. VĂ©nĂ©rable Maitreya dit dans L’ornement pour la claire rĂ©alisation que lorsque l’esprit des ĂȘtres sensibles devient entiĂšrement pur, leur environnement devient un pays pur de bouddha. On ne peut atteindre un pays pur qu’en purifiant son esprit. Aux autres, nous apparaĂźtrons encore comme un ĂȘtre ordinaire, impur, mĂȘme lorsque nous aurons atteint le Pays Pur extĂ©rieur des Dakinis grĂące Ă  une rĂ©alisation ferme de l’étape de gĂ©nĂ©ration. Les personnes ordinaires ne peuvent pas se rendre compte qu’une personne se trouve dans un pays pur car elles ne peuvent pas percevoir le pays pur de cette personne et elles ne peuvent pas partager cette expĂ©rience. Quelqu’un demanda un jour Ă  MilarĂ©pa dans quel pays pur il avait atteint l’illumination, et MilarĂ©pa montra sa grotte. Celui qui demandait ne put voir qu’une grotte froide et vide, mais cette grotte Ă©tait un pays pur pour MilarĂ©pa. Comme l’esprit des ĂȘtres ordinaires est impur, tout ce qui leur apparaĂźt est perçu comme ordinaire. En tant qu’ĂȘtres ordinaires avec des apparences ordinaires, nous ne pouvons pas faire l’expĂ©rience d’une chose totalement pure et parfaite. MĂȘme une Ă©manation de bouddha semble avoir pour nous des fautes. Nous nous percevons nous-mĂȘmes et les autres comme imparfaits – sujets aux fautes telles que la maladie et la vieillesse – parce que nous avons des apparences ordinaires. Selon les enseignements du Soutra, la racine du samsara est la saisie du soi et les perturbations mentales qui en sont issues. Toutefois, selon les enseignements du mantra secret, ce sont les apparences ordinaires et les conceptions ordinaires qui sont la racine du samsara. La saisie du soi que reconnaissent les pratiquants du soutra n’est qu’une conception ordinaire grossiĂšre. Dans ce contexte, chaque ĂȘtre vivant qui n’est pas un bouddha et chaque environnement, chaque plaisir ou chaque corps qui n’est pas un bouddha est ordinaire. Les perceptions de ces objets en tant qu’objets ordinaires Ă  cause d’un esprit impur sont des apparences ordinaires et l’esprit qui conçoit les objets de cette maniĂšre est une conception ordinaire. Selon les enseignements du mantra secret, les apparences ordinaires sont des obstructions Ă  l’omniscience et les conceptions ordinaires des obstructions Ă  la libĂ©ration. Les apparences ordinaires et les conceptions ordinaires ont de nombreux niveaux de subtilitĂ©. L’un des principaux objectifs de la pratique de la mĂ©ditation de l’étape de gĂ©nĂ©ration est de surmonter les apparences ordinaires et les conceptions ordinaires. Nous pouvons surmonter les apparences ordinaires en dĂ©veloppant l’apparence claire d’ĂȘtre Vajrayogini, et nous pouvons surmonter les conceptions ordinaires en dĂ©veloppant la fiertĂ© divine d’ĂȘtre Vajrayogini. Nous faisons l’expĂ©rience d’un cycle sans fin de mort ordinaire, d’état intermĂ©diaire ordinaire et de renaissance ordinaire Ă  cause de nos apparences ordinaires et de nos conceptions ordinaires. Ce cycle sans fin, connu sous le nom de samsara », doit ĂȘtre rompu. Par la pratique des Ă©tapes de gĂ©nĂ©ration et d’accomplissement, nous pouvons purifier les trois Ă©tats ordinaires que sont la mort, l’état intermĂ©diaire et la renaissance et atteindre ainsi les trois corps d’un bouddha. © GuĂ©shĂ© Kelsang Gyatso & New Kadampa Tradition

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PubliĂ© le 14/10/2014 Ă  0837 Dakinis», l'Ɠuvre signĂ©e VĂ©ronique Jannot qui sera projetĂ©e mardi 21 octobre Ă  CĂŽtĂ© Rocher, Ă  Rocamadour, est comme sa rĂ©alisatrice bouleversante de vĂ©ritĂ© et de sensibilitĂ©. Elle est notre invitĂ©e
 Elle peut jouer tous les rĂŽles, toutes les vies, incarner tous les rĂȘves et certaines rĂ©voltes. Mais en Ă©tant portĂ©e par une vraie sagesse aurĂ©olĂ©e d'une intuition rare, puis d'une facultĂ© d'ouverture aux autres et de partage peu commune. Cette alchimie des sens guide aujourd'hui les pas et les actes de VĂ©ronique Jannot Ă  l'Ă©cran, Ă  l'Ă©crit et dans la vie. Elle vous prend la main pour un voyage extraordinaire sur les ailes de Dakinis» Ă  la dĂ©couverte d'Ă©tonnants portraits de femmes que le cadre magique du cafĂ©-théùtre CĂŽtĂ© Rocher, Ă  Rocamadour, ne pourra que magnifier mardi prochain Ă  21 heures. Un Ă©crin dorĂ© pour une fĂ©e adorĂ©e du petit et du grand Ă©cran. L'intuition et la sagesse sont les mots-clĂ©s de votre documentaire. Cela vous ressemble. Vrai ou faux ? Je me sens surtout trĂšs inspirĂ©e par ces femmes magnifiques que j'ai eu le privilĂšge de rencontrer, de filmer et d'Ă©couter. J'ai pu nouer une relation trĂšs amicale avec elles. Jetsun Pema, la sƓur cadette du DalaĂŻ Lama, est la prĂ©sidente d'honneur de mon association Graines d'Avenir. J'entretiens un lien trĂšs fort avec elle. Un lien concret qui m'a aidĂ©e Ă  rĂ©aliser ce documentaire certes, mais qui renforce surtout une valeur importante que je dĂ©fends depuis toujours la fidĂ©litĂ©. Quelles leçons tirez-vous et transmettez-vous de ces femmes Ă©tonnantes ? Ces femmes sont Ă  elles seules des leçons permanentes. Elles transmettent des leçons de sagesse et d'opiniĂątretĂ©. C'est un terme qu'il ne faut pas confondre avec l'entĂȘtement. Pour moi, l'entĂȘtement peut-ĂȘtre stupide. Les gens tĂȘtus vont souvent Ă  l'inverse de ce qu'ils doivent faire, tandis que l'opiniĂątretĂ© est l'expression mĂȘme de la sagesse ancrĂ©e en ceux qui n'hĂ©sitent pas Ă  prendre des dĂ©tours pour atteindre un objectif. Ils tĂ©moignent de constance. Lorsque l'on a un but profond, il faut le poursuivre avec constance, sans se heurter aux autres et avec la meilleure fluiditĂ© possible. Sinon on ne trouve pas son chemin. Il faut faire preuve d'adaptabilitĂ©. C'est un mot-clĂ© dans la vie, car on trouve toujours son chemin en s'adaptant. Vous qualifiez ces rencontres de Cadeau de la vie». Qu'est-ce qui vous a le plus comblĂ©e ? Le complĂ©ment. Ces quatre rencontres sont complĂ©mentaires. Ce sont toutes des femmes de lumiĂšre qui ont matĂ©rialisĂ© cet Ă©clat de multiples façons en montrant des chemins spirituels et actifs. Beaucoup de gens croient que lorsque l'on entre dans la spiritualitĂ©, on n'est plus dans l'activitĂ©. Il faut ĂȘtre actif en donnant du sens Ă  sa vie, en se laissant guider par l'attention que l'on doit porter Ă  l'autre, par l'envie d'ĂȘtre juste et la volontĂ© d'accomplir de belles choses. Soudain, la vie reprend son sens. Elle a perdu ceci. Dans notre sociĂ©tĂ©, l'homme est devenu un consommateur avant d'ĂȘtre un citoyen. Heureusement, certains tirent les sonnettes d'alarme. Ils n'ont pas des canons et ne font pas sauter des ponts. Mais ils tentent de crĂ©er des ponts entre la rĂ©alitĂ© et l'homme pour lui dire regarde ce que tu es devenu. Traverse ce pont. Rejoins-nous
 rejoins le sens de ta vie. Avez-vous d'autres pistes de rĂ©flexion, d'autres explorations humaines Ă  rĂ©aliser ? Je suis en train de prĂ©parer mon deuxiĂšme livre. Il s'intitulera Au fil de l'autre parution en 2015. Il traitera de la spiritualitĂ© et des mĂ©decines alternatives. De ce voyage est nĂ© un premier ouvrage. Je ne pouvais pas parler de sagesse et de spiritualitĂ© sans raconter comment je me suis dirigĂ©e vers cela. On ne va pas vers le monde la spiritualitĂ© en claquant les doigts. C'est la vie qui vous mĂšne dans cette direction. La vie et ses Ă©preuves vous permettent de dĂ©couvrir une autre dimension de vous-mĂȘme et de l'existence. Et la scĂšne, l'Ă©cran, l'Ă©criture
 quels sont vos projets ? Je vais partir en tournĂ©e l'annĂ©e prochaine avec la piĂšce de théùtre PĂšre et manque. Je prĂ©pare donc Ă©galement la sortie de mon livre, ainsi qu'un joli conte pour enfants et grands enfants, Martin et les fĂ©es, avec Garou, Vincent Niclo, Yannick Noah, AlizĂ©e, Gad Elmaleh
 Puis un CD de 4 contes Ă©crits avec ma maman, un CD de fables de La Fontaine et enfin un autre CD de contes traditionnels. On prĂ©tend que VĂ©ronique est magique» voici une baguette de fĂ©e. À vous de jouer maintenant
 Je fais s'Ă©tendre la sagesse sur ce monde oĂč il y a tellement de formes de misĂšres. La solitude en est une. Le manque de communication aussi. Je crois aux grandes lignes du destin et aux belles surprises que celui-ci nous rĂ©serve. Migmar, cette petite fille que j'ai pu adopter, me le prouve. Elle a aujourd'hui 15 ans. Une vĂ©ritable Ă©nergie circule entre elle et moi. Une Ă©nergie d'amour et une grande complicitĂ©. C'est fou ! Cela fait partie de mes plus beaux Ă©merveillements dans la vie. Film et dĂ©bat Ă  CĂŽtĂ© Rocher Dakinis, le fĂ©minin de la Sagesse», sera projetĂ© le mardi 21 octobre, Ă  21 heures, au cafĂ©-théùtre CĂŽtĂ© Rocher, Ă  Rocamadour, au profit de l'association Graines d'Avenir». Un moment d'Ă©change, puis la dĂ©dicace du DVD et du livre de VĂ©ronique Jannot auront lieu aprĂšs la projection. Tarifs 12 € et 14 €. RĂ©servations au 05 65 10 93 39. Infos Pratiques Date 21 oct. au 21 oct. Projectiondu documentaire DAKINIS, LE FÉMININ DE LA SAGESSE Ă  18 heures. RĂ©alisĂ© par : VĂ©ronique jannot 2010 – 52 minutes – France Dans ce documentaire, l’actrice française VĂ©ronique Jannot explore l’Inde et le NĂ©pal Ă  la recherche des Dakinis , un concept flou pour les Occidentaux mĂȘlant sagesse et fĂ©minitĂ©. SĂ©ance unique le vendredi 29 mai Ă  20h30 Ă  Utopia Pontoise en prĂ©sence de la rĂ©alisatrice VĂ©ronique Jannot organisĂ©e par l’association conflanaise La Pierre Blanche en soutien Ă  l’association Graines d’Avenir, prĂ©sidĂ©e par VĂ©nonique de la graine d’avenir ! Connaissez-vous les Dakinis ? Si le bouddhisme n’est pas votre tasse de thĂ© au beurre rance de yack, peut-ĂȘtre pas
 Concept un peu flou pour les occidentaux, ces divinitĂ©s bouddhiques incarnĂ©es reprĂ©sentent la dimension fĂ©minine du bouddhisme, chaque homme ou femme portant d’ailleurs en lui l’ĂȘtre de sagesse Dakini », chacun de nous pouvant accĂ©der Ă  l’état de bouddheitĂ©. C’est un beau documentaire, un road movie initiatique que nous offre VĂ©ronique Jannot, nous accompagnant entre l’Inde et le NĂ©pal Ă  la rencontre de femmes rĂ©ellement exceptionnelles et Ă©mouvantes. Je lance les paris y aura-t-il quelqu’un de suffisamment insensible pour ne pas ĂȘtre profondĂ©ment touchĂ© par la douceur, la sagesse ineffable de ces personnages ? Les paysages splendides de nature brute se rajoutent Ă  la merveille de leurs mots et de leurs visages. VĂ©ronique Jannot voyage avec la complicitĂ© de son guide spirituel, Sogyal Rinpoche, auteur de l’ouvrage Le Livre tibĂ©tain de la vie et de la mort ». Ce livre est un pavĂ© mais si Ă  40 ans vous ne l’avez toujours pas lu, vous avez pris des points malus sur votre karma. Je vous invite personnellement Ă  rĂ©parer immĂ©diatement cet oubli. Le film nous rappelle aussi l’exil du peuple tibĂ©tain toujours opprimĂ©, toujours source de conflits diplomatiques. Rien de bĂ©ni oui oui ou d’exotique ici, c’est vraiment le combat d’un peuple pour sauvegarder sa culture, sa langue. Depuis prĂšs de 40 ans les TibĂ©tains sont victimes d’une colonisation intensive par les Chinois. Il s’agit d’une politique officielle systĂ©matique du gouvernement chinois, destinĂ©e Ă  diluer le peuple tibĂ©tain dans une mer de colons, n’en dĂ©plaise Ă  Jean Luc M., l’homme Ă  l’écharpe rouge. Tenzin Gyatso, 79 ans, quatorziĂšme dalaĂŻ-lama et chef spirituel du bouddhisme tibĂ©tain, prix Nobel de la paix toujours en exil Ă  Dharamsala
 depuis 1950, appelle les enfants tibĂ©tains rĂ©fugiĂ©s les graines d’avenir du Tibet ». Pas un hasard si VĂ©ronique Jannot est la fondatrice de l’association Graines d’avenir » installĂ©e dans le 92, tout prĂšs d’ici. Laissez-vous aller Ă  la rencontre de ces femmes hors du commun, des exemple de sagesse, dĂ©concertante de simplicitĂ©. Des exemples avec des petits e », pourtant immenses de compassion et d’intelligence. Parmi elles, Kandro Tsöring Chodron, Ă©minente Dakini, fut la compagne spirituelle d’un des plus grands maĂźtres bouddhistes de tous les temps, Jetsun Pema a consacrĂ© sa vie au TCV Tibetan Children Village, Ama Adhe fut enfermĂ©e dans les prisons chinoises pendant vingt sept ans, Dominique Marchal, premiĂšre femme pilote commerciale, dĂ©couvrit le bouddhisme tardivement et s’engagea dans l’humanitaire pour finalement prendre rĂ©cemment ses vƓux monastiques. Ce film est une petite leçon de bouddhisme du quotidien, ni plus ni moins sur la force de l’instant, de la compassion, du partage, le simple bonheur d’ĂȘtre heureux, car on a reçu ce don prĂ©cieux, la vie. TĂąchons de ne pas en faire n’importe quoi, au risque de redoubler sa classe les bouddhistes comprendront. Dakinis: Le fĂ©minin de la sagesse. Code article 35474; PCB 1; Dans ce documentaire, l'actrice française VĂ©ronique Jannot explore l'Inde et le NĂ©pal Ă  la recherche des ''Dakinis'', un concept flou pour les Occidentaux mĂȘlant sagesse et fĂ©minitĂ©. Elle met en lumiĂšre le principe fĂ©minin du bouddhisme Ă  travers le portrait de femmes notables telles que la soeur du
Par DOMINIQUE MANENCPubliĂ© le 14/05/2010 Ă  0h00Mis Ă  jour le 14/05/2010 Ă  7h44 VĂ©ronique Jannot, fondatrice de l'association et Caroline de Tonnac, prĂ©sidente de l'antenne bordelaise, organisent ce soir un match de tennis exhibition pour les enfants tibĂ©tains. Elle ne fait qu'une chose Ă  la fois. Mais toujours Ă  fond. Hier soir, la voici Ă  la villa Primrose, aux cĂŽtĂ©s de Caroline de Tonnac, qui vient de crĂ©er l'antenne bordelaise de Graines d'avenir. Ensemble, elles mettent la derniĂšre touche Ă  la soirĂ©e caritative de ce vendredi, dont le bĂ©nĂ©fice ira Ă  l'association dĂ©diĂ©e aux enfants tibĂ©tains en exil. La suite logique d'un engagement nĂ© lors du tournage en Inde et au NĂ©pal, d'un documentaire intitulĂ© Dakinis, le fĂ©minin de la sagesse » Elles sont les anges fĂ©minins de la culture tibĂ©taine mais aussi les femmes de lamas dont le souci est de soulager la souffrance des autres », commente la comĂ©dienne. Cette dĂ©couverte avait prĂ©cipitĂ© son implication dans l'humanitaire Avant, je n'avais que des perspectives. LĂ , ça m'a pĂ©tĂ© Ă  la figure ! ». Quelques annĂ©es plutĂŽt, la maladie l'avait dĂ©jĂ  mise sur le chemin du bouddhisme C'est un comportement, une façon de vivre. Le DalaĂŻ Lama affirme d'ailleurs qu'il ne faut pas se convertir mais simplement pratiquer. Pas besoin d'abandonner sa religion pour revenir Ă  l'essence de la spiritualitĂ© ». VĂ©ronique a beaucoup reçu. Donc, elle a voulu dans leur culture Ainsi est nĂ©e Graines d'avenir, son association tournĂ©e vers les enfants tibĂ©tains en exil qu'elle aide Ă  2006, la comĂ©dienne se dĂ©carcasse pour trouver des sponsors Essentiellement des petites entreprises françaises car les grosses hĂ©sitent. TĂ©tanisĂ©es par les Chinois, elles gardent le petit doigt sur la couture du pantalon ». DĂ©jĂ , la prĂ©sidente de Graines d'avenir a rĂ©ussi Ă  parrainer 200 enfants pour les loger, les nourrir, les Ă©duquer dans leur culture. Il faut payer les instituteurs, les fournitures scolaires. À Bangalore, en Inde du Sud, l'association participe Ă  la construction d'une universitĂ© tibĂ©taine avec la sƓur du DalaĂŻ Lama. À Manali, il est question de crĂ©er un pensionnat. Et celui de Manasarovar, au NĂ©pal, la prĂ©occupe beaucoup le propriĂ©taire veut vendre le terrain et les murs. Il faut reloger les Ă©lĂšves en urgence ».VĂ©ronique Jannot s'appuie sur un groupe de bĂ©nĂ©voles. Aucun salariĂ©. L'enjeu n'est pas qu'Ă©conomique. Il est aussi question de sauver cette culture, un vĂ©ritable trĂ©sor pour l'humanitĂ© ».Une histoire d'amitiĂ©Le théùtre, une autre passion qui lui a permis de croiser Caroline de Tonnac, responsable de la communication au Pin Galant de MĂ©rignac. VĂ©ronique y jouait Avec deux ailes », de Danielle Matthieu-Bouillon. À la fin du spectacle, elles ont bavardĂ©. L'engagement de la premiĂšre a sĂ©duit la seconde qui n'y pensait pas plus que ça. La nĂ©cessitĂ© de fonder une antenne bordelaise s'est vite imposĂ©e », reconnaĂźt Caroline de Tonnac. En juin 2009, elle montait sa structure, s'entourait d'une petite Ă©quipe et commençait Ă  imaginer des actions voir encadrĂ©.C'est une histoire d'amitiĂ© entre deux femmes qui ont mutualisĂ© leur conception de l'existence. Chacune a connu des hauts, pas mal de bas. Elles citent le DalaĂŻ Lama qui invite Ă  pratiquer l'amour-bontĂ©. Ensemble, elles veulent Ă©largir la notoriĂ©tĂ© de l'association pour parrainer encore plus d' pense aussi Ă  Migmar, une fillette de 14 ans, rencontrĂ©e en Inde et dont elle est la marraine J'espĂšre qu'elle deviendra ma fille, car je n'ai jamais pu avoir d'enfant ». Ce soir, Bahrami, Llodra et Gicquel Caroline de Tonnac a mis sur pied l'unique antenne provinciale de l'association Graines d'avenir. En quelques mois, elle a bĂąti un programme qui a dĂ©marrĂ©, le 25 avril dernier, par le marathon de Londres oĂč deux Bordelais, partis sous les couleurs de l'association, lui ont rapportĂ© 1200 euros. Puis j'ai rencontrĂ© Bruno Luttmann, le prĂ©sident de l'association La maison des parents, qui m'a suggĂ©rĂ© d'organiser ensemble une soirĂ©e caritative au profit de nos deux structures dans le cadre du tournoi de tennis de Primrose. Et donc ce soir, Ă  21 heures, quatre joueurs s'affronteront lors d'un match exhibition Mansour Bahrami, MichaĂ«l Llodra, Marc Gicquel, le nom du quatriĂšme ne devant ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ© qu'aujourd'hui. Une vente aux enchĂšres suivra, au cours de laquelle on pourra acheter notamment une raquette d'AmĂ©lie Mauresmo. J'ai aussi un concert en projet et, en 2012, le cirque Gruss offrira la recette de sa premiĂšre reprĂ©sentation Ă  Graines d'avenir, se rĂ©jouit Caroline de Tonnac, qui pense Ă  lancer des pistes avec les Ă©coles primaires.
Dakinis: le fĂ©minin de la sagesse. un film de VĂ©ronique Jannot. Ce qu'en pense la communautĂ© . Demander l'avis de mes amis -0 note; plus de stats moins de stats; 0 micro-critique Amis Ils aiment (0) Ils n'aiment pas (0) Pour l'instant, rien. En voir plus. Infos sur Dakinis : le fĂ©minin de la sagesse. RĂ©alisĂ© par VĂ©ronique Jannot Sortie vidĂ©o le 25 octobre 2010. Films similaires Ă  Il ne faut pas s’accrocher aux alternatives en se disant qu’elles vont changer la sociĂ©tĂ©. La sociĂ©tĂ© changera quand la morale et l’éthique investiront notre rĂ©flexion. Chacun doit travailler en profondeur pour parvenir Ă  un certain niveau de responsabilitĂ© et de conscience et surtout Ă  cette dimension sacrĂ©e qui nous fait regarder la vie comme un don magnifique Ă  s’agit d’un Ă©tat d’une nature simple J’appartiens au mystĂšre de la vie et rien ne me sĂ©pare de rien. Je suis reliĂ©, conscient et heureux de l’ lĂ  que se pose la question fondamentale qu’est-ce que vivre ? Nous avons choisi la frĂ©nĂ©sie comme mode d’existence et nous inventons des machines pour nous la rendre supportable. Le temps-argent, le temps-production, le temps sportif oĂč l’on est prĂȘt Ă  faire exploser son cƓur et ses poumons pour un centiĂšme de seconde
 tout cela est bien que nous nous battons avec le temps qui passe, celui qu’il faut gagner, nos vĂ©hicules, nos avions, nos ordinateurs nous font oublier que ce n’est pas le temps qui passe mais nous qui passons. Nos cadences cardiaques et respiratoires devraient nous rappeler Ă  chaque seconde que nous sommes rĂ©glĂ©s sur le rythme de l’Univers. L’intelligence collective existe-t-elle vraiment ?Je l’ignore mais je tiens pour ma part Ă  me relier sur ce qui me parait moins dĂ©terminĂ© par la subjectivitĂ© et la peur, Ă  savoir l’intelligence universelle. Cette intelligence qui ne semble pas chargĂ©e des tourments de l’humanitĂ©, cette intelligence qui rĂ©git Ă  la fois le macrocosme et le microcosme et que je pressens dans la moindre petite graine de plante, comme dans les grands processus et manifestations de la vie. Face Ă  l’immensitĂ© de ce mystĂšre, j’ai tendance Ă  croire que notre raison d’ĂȘtre est l’ finalitĂ© humaine n’est pas de produire pour consommer, de consommer pour produire ou de tourner comme le rouage d’une machine infernale jusqu’à l’usure totale. C’est pourtant Ă  cela que nous rĂ©duit cette stupide civilisation oĂč l’argent prime sur tout mais ne peut offrir que le milliards d’euros sont impuissants Ă  nous donner la joie, ce bien immatĂ©riel que nous recherchons tous, consciemment ou non, car il reprĂ©sente le bien suprĂȘme, Ă  savoir la pleine satisfaction d’exister. Si nous arrivions Ă  cet enchantement, nous crĂ©erions une symphonie et une vibration gĂ©nĂ©rales. Croyants ou non, bouddhistes, chrĂ©tiens, musulmans, juifs et autres, nous y trouverions tous notre compte et nous aurions aboli les clivages pour l’unitĂ© suprĂȘme Ă  laquelle l’intelligence nous invite. PrĂ©tendre que l’on gĂ©nĂšre l’enchantement serait vaniteux. En revanche, il faut se mettre dans une attitude de rĂ©ceptivitĂ©, recevoir les dons et les beautĂ©s de la vie avec humilitĂ©, gratitude et jubilation. Ne serait-ce pas lĂ  la plĂ©nitude de la vie ?PIERRE RABHI
Lacomédienne Véronique Jannot est à Andrésy ce jeudi soir, pour présenter son documentaire consacré au peuple tibétain. Maltraités par
Auteurs Attila et Aude, le 28 avril 2007 Article en PDF Nous voulons partager avec vous le rĂ©cit d’un appel aux Dakinis, que nous avons pratiquĂ© au Cercle d'occultisme d'Aether. Les Dakinis sont des dĂ©itĂ©s tantriques fĂ©minines issues de cultes primitifs chamaniques antĂ©rieurs au bouddhisme. ReliĂ©es aux cultes de Durga, de Kali ou de Shiva en Inde, elles sont souvent reprĂ©sentĂ©es sous un aspect terrible ou sauvage car elles dĂ©vorent notre ego, tout ce qui est pĂ©rissable et limitĂ© en nous. Les Dakinis sont des symboles de sagesse, des guides et des gardiennes de la voie tantrique. Elles assistent le pratiquant sincĂšre sur son chemin vers l’Éveil, en lui montrant les faiblesses qu’il doit surmonter et en l’aidant Ă  retrouver sa nature rĂ©elle, qui est divine et illimitĂ©e. Voici le rĂ©cit de nos ressentis au cours de cette pratique qui leur Ă©tait dĂ©diĂ©e. Nous nous asseyons en cercle, par terre, et plaçons notre chaudron au milieu de nous. Nous y disposons un bĂątonnet d’encens allumĂ©. Notre chaudron est un instrument magique que nous avons consacrĂ© Ă  contenir et prĂ©server les Ă©nergies. C’est un rĂ©servoir qui nous permet d’avoir toujours de l’énergie Ă  notre disposition, pour charger un objet, une personne ou un lieu. Le chaudron est un instrument trĂšs ancien, utilisĂ© depuis longtemps dans les cultes religieux ou les pratiques Ă©sotĂ©riques. Il est le symbole de la MĂšre universelle, Ă  l’image de la coupe le Graal par exemple. C’est un symbole de rĂ©ceptivitĂ© et il reprĂ©sente la matrice premiĂšre. Ayant rendu hommage aux principes universels et aux esprits de lumiĂšre, nous commençons notre invocation par le mantra “OM”. Om est la vibration de l’énergie divine sous son aspect d’absolu ; c’est l’entiĂšretĂ© de tout ce qui est, ce qui a Ă©tĂ© et ce qui sera. Nous rĂ©citons ce mantra de maniĂšre calme, en prolongeant les sons ; la rĂ©citation lente et apaisĂ©e nous permet de plonger doucement dans un Ă©tat mĂ©ditatif. La vibration du Om nettoie notre mental et nos Ă©motions, elle nous apporte la paix, dĂ©tend notre esprit et notre cƓur. En le rĂ©citant, nous perdons au fur et Ă  mesure la sensation limitĂ©e de notre corps et nous nous dilatons. “Le chaudron est le symbole de la MĂšre universelle. Tout comme l’encens s’élĂšve dans l’espace, libĂ©rons du chaudron son Ă©nergie afin qu’elle remplisse cette piĂšce de sa force.” Nous appelons la force de la MĂšre par le mantra “KLIM”, Ă©nergie vibratoire du dĂ©sir de crĂ©ation. Klim est une force qui nous pousse vers l’avant, qui nous dynamise. Contrairement Ă  Om qui nous apaise, Klim rĂ©veille nos forces. Autant Om calme tout notre ĂȘtre et vibre de sĂ©rĂ©nitĂ©, autant Klim nous stimule et rayonne dans notre cƓur. Tout en rĂ©pĂ©tant ce mantra, nous visualisons que le chaudron diffuse progressivement sa force dans l’espace. En rĂ©citant Klim, nous sentons chacun l’énergie universelle vibrer en nous. À chaque rĂ©pĂ©tition du mantra, le chaudron Ă©tend davantage son Ă©nergie dans la piĂšce. La MĂšre prend possession de cet espace, nous donnant plus de force pour l’appel des Dakinis qui va suivre. Nous continuons Ă  Ă©lever notre conscience et nos vibrations en rĂ©citant la sĂ©rie de mantras “LAM VAM RAM YAM HAM OM”. Lam est le mantra de la Terre et du muladhara chakra chakra de la base, Vam le mantra de l’Eau et du svadhisthana chakra chakra du sexe, Ram le mantra du Feu et du manipura chakra chakra du nombril, Yam le mantra de l’Air et de l’anahata chakra chakra du cƓur, Ham le mantra de l’Ether et du vishuddha chakra chakra de la gorge, enfin OM est le mantra de la conscience qui est en relation avec l’ajna chakra chakra du troisiĂšme Ɠil et le sahasrara chakra chakra du sommet de la tĂȘte. En rĂ©citant cette sĂ©rie de mantras, nous faisons vibrer les chakras correspondants. À chaque rĂ©citation, l’énergie circule plus intensĂ©ment dans notre colonne et notre conscience s’élargit davantage. Nous entrons de plus en plus en rĂ©sonance avec l’Éther. Comme la fumĂ©e de l’encens s’élĂšve du chaudron, nos forces s’élĂšvent dans notre corps. “Lam Vam Ram Yam Ham Om ... Lam Vam Ram Yam Ham Om ...”. Au fur et Ă  mesure que le courant Ă©lĂ©vateur se fait ressentir de plus en plus tangiblement, la rĂ©citation des mantras devient de plus en plus rapide et exaltĂ©e. Un courant d’énergie lumineuse et ascendante s’élĂšve du bas de notre bassin jusqu’au sommet de la tĂȘte. Telle une riviĂšre ou une fontaine, l’énergie monte en nous et, comme notre conscience s’accroche Ă  ce courant, elle s’élĂšve de mĂȘme, nous portant Ă  une certaine ivresse spirituelle. Doucement, nous ralentissons le rythme des rĂ©pĂ©titions, puis nous nous arrĂȘtons et demeurons quelques instants dans un silence intĂ©rieur. Nous continuons ensuite en unissant la vibration de l’universalitĂ© “OM” Ă  la vibration qui manifeste la prĂ©sence de cette Ă©nergie dans chaque chose créée “HUM”. Pour fondre notre mental dans cette union, nous utilisons un mantra du bouddhisme tibĂ©tain “OM AH HUM”. “AH” est un mantra dont l’énergie est associĂ©e Ă  la prise de conscience. RĂ©pĂ©tant ensemble le mantra “OM AH HUM”, nous cherchons Ă  unir l’absolu Ă  sa prĂ©sence en nous, l’immuable au muable. En le rĂ©citant, nous ressentons une forme de gonflement de notre corps astral et de notre conscience. À ce niveau de l’invocation, nous sommes remplis d’énergie, et la piĂšce dans laquelle nous pratiquons l’est aussi. Cette partie de l’invocation sert Ă  accentuer le lien entre l’espace qui nous environne et nous-mĂȘme, Ă  crĂ©er une plus grande communication entre l’extĂ©rieur et l’intĂ©rieur. Nous sommes maintenant prĂȘts Ă  appeler les Dakinis. “Hommage Ă  vous, Dakinis. Vous que l’on nomme Ă©galement Kandroma ou Yidam, hommage Ă  vous. Hommage Ă  vous qui volez dans l’espace de l’Éther. Vous ĂȘtes la colĂšre et la compassion, la force et l’amour. Hommage Ă  votre prĂ©sence, en nous et en dehors de nous. Vous ĂȘtes notre sagesse et notre intelligence, nos passions et nos dĂ©sirs. Ici, en ce lieu, nous vous rendons hommage.” Nous entonnons le mantra “HRIH”. Ce mantra est utilisĂ© dans les pratiques du bouddhisme tibĂ©tain. Il synthĂ©tise le mantra “OM MANI PADME HUM”. HRIH est la vibration de l’illumination et du feu Ă©lĂ©vateur. Nous rĂ©pĂ©tons ce mantra afin de saturer l’espace de sa vibration et de son Ă©nergie. Nous appelons, par ce mantra, les Ă©nergies des Dakinis Ă  remplir cet espace. Plus le temps passe et plus nous entrons dans une sorte d’exaltation. Lorsque la vibration de nos mantras est devenue assez intense, Attila qui dirige cette pratique accompagne les mantras par le battement du tambour. Cet instrument a un son profond qui renforce l’énergie appelĂ©e. Nous avons dĂ©cidĂ© de l’utiliser dans cette pratique car les Dakinis Ă©taient souvent appelĂ©es au son du tambour dans le passĂ©. Nous avons d’ailleurs tous ressenti durant l'invocation le lien intense existant entre les Dakinis et le son. Les battements chamaniques du tambour et les mantras nous plongent dans un Ă©tat de transe de plus en plus profond. La charge de l’atmosphĂšre devient de plus en plus palpable, elle se densifie intensĂ©ment ce qui rend les forces prĂ©sentes plus perceptibles. Nous ressentons l’énergie des Dakinis comme trĂšs vibrante et trĂšs vitale. Nous ressentons ces dĂ©itĂ©s tourbillonner autour de nous, une multitude d’ĂȘtres qui nous entourent et soufflent leur force en nous. Cette force donne Ă  plusieurs d’entre nous l’envie de bouger ou de danser, de donner corps Ă  cette vibration. D’autres voient mentalement des tourbillons de lumiĂšre serpenter entre nous, des images de fĂ©es ou de femmes volant dans les airs leur apparaissent. Nous percevons tous que les Dakinis sont autant de visages ou d’aspects de l’énergie universelle, de la MĂšre ou Shakti qui donne vie Ă  toute chose. Comme il dirige la pratique, Attila se doit de ne pas se laisser emporter par les forces prĂ©sentes, afin de bien maĂźtriser l’invocation et d’éviter qu’elle dĂ©gĂ©nĂšre. Tandis que le groupe peut se laisser aller en transe, Attila cherche Ă  maintenir son corps immobile, son cƓur Ă©quilibrĂ© et son mental fixe. Alors que la plupart d’entre nous perçoivent les Dakinis comme tourbillonnantes et en mouvement, il les voit comme des forces fĂ©minines qui le soutiennent afin qu’il ne bouge pas. Tout en continuant l’appel des ces Ă©nergies, il peut demeurer fixe et stable sans difficultĂ© grĂące Ă  leur appui. Il voit des esprits s’enrouler et agripper ses muscles et ses os afin qu’il demeure immobile comme un axe. “Hommage Ă  vous, Dakinis, forces de sagesse et d’ardeur. Nous rendons hommage Ă  votre aide, Ă  votre prĂ©sence dans notre esprit et dans ce monde.” Nous continuons Ă  psalmodier le mantra HRIH au rythme du tambour. Naturellement, ce rythme s’accĂ©lĂšre et s’intensifie. Par l’énergie de ces vibrations, tout notre ĂȘtre s’unit aux Dakinis. Plusieurs d’entre nous ressentent l’aspect dĂ©vorant des Dakinis et leur offrent tout ce qu’ils sont. Ils ressentent l’action purificatrice de ces dĂ©itĂ©s qui, telles ces poissons qui dĂ©vorent les cellules mortes ou malades de notre peau, nous nettoient de tout ce qui est nĂ©gatif ou superflu. Les forces qui circulent parmi nous sont intenses, presque brĂ»lantes. La nature des Dakinis nous apparaĂźt comme ardente et ignĂ©e. Elles sont semblables aux flammes d’un feu dĂ©voreur, qui nous purifient en consumant les scories qui nous alourdissent. Plus ces puissances fĂ©minines nous vident de tout ce que nous croyons ĂȘtre, plus nous ressentons monter en nous une ivresse, un sentiment de plĂ©nitude et de joie. Leur prĂ©sence rĂ©veille dans plusieurs d’entre nous la lumiĂšre de notre nature rĂ©elle. À l’ivresse du mouvement et de l’exaltation succĂšde une phase de mĂ©ditation oĂč nous plongeons notre esprit dans la lumiĂšre paisible et joyeuse qui rayonne en nous. Nous sommes emplis de fĂ©licitĂ© et de paix. Le tambour rĂ©sonne encore un certain temps Ă  une cadence rapide puis il stoppe net, plongeant le groupe dans un Ă©tat plus profond. Dans le silence, nous approfondissons chacun notre transe, Ă©coutant les enseignements des Dakinis. Elles parlent Ă  certains d’entre nous d’art, Ă  d’autres de sexualitĂ© et d’énergie fĂ©minine. Elles inspirent Ă  certains l’idĂ©e qu’elles ont des analogies avec les Furies et les Muses de la mythologie grecque. La lumiĂšre des Dakinis active nos chakras, en particulier le plexus solaire, le troisiĂšme Ɠil et le manipura chakra qui se mettent Ă  pulser plus fortement. Elle est si intense qu’elle nous dĂ©nude et qu’elle permet Ă  certains d’entre nous de voir plus clair en eux. Parce qu’elle nous aide Ă  voir au fond de nous, l’énergie des Dakinis souligne nos erreurs et nos limites, sans colĂšre ni duretĂ©. GrĂące Ă  leur appui, nous comprenons mieux nos erreurs passĂ©es et ce que nous devons dĂ©velopper en nous pour manifester plus complĂštement ce que nous sommes. Nous percevons certains de nos actes, de nos Ă©motions ou de nos pensĂ©es passĂ©s comme enfantins et puĂ©rils. Les Dakinis nous rappellent Ă  l’essentiel, sans fausse pudeur mais sans cruautĂ©. Franches et directes, elles nous confrontent simplement Ă  notre vĂ©ritĂ©, nous indiquant nos limites mais nous montrant aussi dans la mesure oĂč nous sommes capables de la voir la lumiĂšre de notre ĂȘtre vĂ©ritable, qui vibre au sein de nos Ă©corces matĂ©rielles. Nous voyons plus nettement ce que nous sommes vraiment et ce dont nous avons besoin pour notre Ă©volution occulte. On peut donc dire qu’une certaine illumination terme Ă  prendre ici dans son sens relatif et non dans le sens absolu de l’illumination ultime a lieu par l’action des Dakinis. Pour terminer l’invocation aux Dakinis, nous les remercions et les renvoyons, puis nous condensons toute l’énergie de la piĂšce dans le chaudron. En agissant ainsi, nous rĂ©citons en mĂȘme temps la suite mantrique inverse de celle que nous avons utilisĂ©e au dĂ©but de la pratique “OM HAM YAM RAM VAM LAM”. Cette suite de mantras a pour effet de ramener l’énergie subtile dans la matiĂšre, de ramener l’énergie spirituelle de la MĂšre dans la matrice physique qu’est notre chaudron. Cela nous permet de bien ancrer dans le physique ce que nous avons compris dans la pratique. Et cela a aussi pour effet d’allĂ©ger l’atmosphĂšre de la piĂšce qui devient de moins en moins lourde et oppressante. En finalitĂ©, l’invocation des Dakinis n’a laissĂ© aucune des personnes du Cercle indiffĂ©rente. Les Dakinis manifestent les forces universelles. Elles sont imbriquĂ©es en nous, elles font partie de nous-mĂȘmes et du monde. Nous avons tous ressenti leur puissance et l’intensitĂ© de leur enseignement. Nous les avons perçues comme des forces naturelles brutes et universelles, de pures manifestations de la MĂšre cosmique. Elles sont toutes des visages diffĂ©rents de la MĂšre, une seule force cosmique sous diffĂ©rents aspects. © Copyright 2007. Aude et Attila Markus. Tous droits rĂ©servĂ©s. 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dakinis le féminin de la sagesse