Avec une technique sensible : biologie molĂ©culaire (RT-PCR, TMA, LAMP Ct ≀ 33 ExcrĂ©tion virale significative SensibilitĂ© sympto
Dans un laboratoire de diagnostic entre 2016 et 2018, 46,7% des cas positifs de rotavirus chez les nourrissons Ă©taient le rĂ©sultat d’une excrĂ©tion virale liĂ©e au vaccin, selon une Ă©tude publiĂ©e dans Clinical Infectious Diseases. Les enquĂȘteurs ont soulignĂ© l’importance de distinguer le virus vaccinal du type sauvage dans les tests diagnostiques de routine des nourrissons. L’avĂšnement et la mise en Ɠuvre du vaccin contre le rotavirus ont eu un effet positif significatif sur la nĂ©cessitĂ© d’une attention mĂ©dicale Ă  la suite de cette infection. Cependant, comme le vaccin contient une version attĂ©nuĂ©e vivante du virus, qui se rĂ©plique dans l’intestin et est donc excrĂ©tĂ© dans les selles, il peut exercer un effet de confusion sur le diagnostic de l’infection Ă  rotavirus chez les personnes qui ont reçu le vaccin. Un diagnostic prĂ©cis est crucial pour la gestion clinique et le suivi du rotavirus actif et de l’efficacitĂ© du vaccin. Cette Ă©tude de cohorte de Brisbane, Queensland, a recueilli des Ă©chantillons de selles hebdomadaires pour Ă©valuer la question de l’excrĂ©tion du virus du vaccin contre le rotavirus chez les nourrissons dans le cadre du programme de vaccination Ă  l’échelle de l’État. À l’aide de tests spĂ©cifiques pour les souches de rotavirus 1 et 5 RV1 et RV5, respectivement, un total de 465 Ă©chantillons positifs au rotavirus par rĂ©action en chaĂźne de la polymĂ©rase PCR ont Ă©tĂ© retestĂ©s, dont 65 n=16, 24,6 % de nourrissons ĂągĂ©s de <1 an ont Ă©tĂ© recueillis pendant la pĂ©riode oĂč le Queensland a utilisĂ© le vaccin RV5 banque 1 et 400 n=136, de nourrissons ĂągĂ©s de <1 an de la pĂ©riode pendant laquelle le vaccin RV1 Ă©tait utilisĂ© banque 2. Parmi les Ă©chantillons de la banque 1 qui ont Ă©tĂ© testĂ©s positifs pour le rotavirus, 10,8% ont Ă©tĂ© testĂ©s positifs pour le RV5 ; tous provenaient de nourrissons ĂągĂ©s de <1 an. Parmi les Ă©chantillons de la banque 1 qui provenaient de nourrissons ĂągĂ©s de <1 an n=16, 43,8 % des dĂ©tections Ă©taient positives pour le RV5. Parmi les Ă©chantillons de la banque 2, 64 16,0 % Ă©taient positifs pour le RV1, et tous sauf 2 provenaient de nourrissons. En outre, 2 Ă©chantillons provenant de nourrissons dans le pool de la banque 2 Ă©taient positifs pour le RV5. Aucune diffĂ©rence significative n’a Ă©tĂ© observĂ©e dans la dĂ©tection du virus vaccinal chez les nourrissons entre les Ă©chantillons de la banque 1 et de la banque 2 risque relatif, 0,93 ; IC Ă  95 %, 0,52-1,67. Dans de nombreux cas, les symptĂŽmes qui ont motivĂ© le dĂ©pistage du rotavirus Ă©taient trĂšs probablement dus Ă  d’autres agents pathogĂšnes prĂ©sents en mĂȘme temps que le virus vaccinal. De telles codĂ©tections ont Ă©tĂ© observĂ©es dans 12 des 65 18,5 % Ă©chantillons du banc 1 et dans 80 des 400 20,0 % Ă©chantillons du banc 2. Les agents pathogĂšnes codĂ©tectĂ©s les plus frĂ©quemment identifiĂ©s Ă©taient le norovirus, l’adĂ©novirus et la Salmonella non typhoĂŻde ; les enquĂȘteurs ont notĂ© que dans les cas de codĂ©tection, ces agents pathogĂšnes Ă©taient plus probablement la cause des symptĂŽmes diarrhĂ©iques. Les enquĂȘteurs ont conclu que » ces donnĂ©es soulignent la nĂ©cessitĂ© de disposer de mĂ©thodes de diagnostic et de dĂ©pistage du rotavirus permettant de distinguer le virus vaccinal du virus de type sauvage lors du dĂ©pistage des nourrissons rĂ©cemment vaccinĂ©s Ă  l’aide de plateformes
 dans les contextes oĂč les tests disponibles ne peuvent pas distinguer le virus vaccinal du virus de type sauvage, alors un commentaire appropriĂ© devrait accompagner le rĂ©sultat du test indiquant que la dĂ©tection de l’ARN du rotavirus chez les nourrissons n’est pas nĂ©cessairement une indication d’infection, mais peut ĂȘtre due Ă  l’excrĂ©tion du vaccin. » Divulgation Plusieurs auteurs de l’étude ont dĂ©clarĂ© des affiliations avec l’industrie pharmaceutique. Veuillez consulter la rĂ©fĂ©rence originale pour obtenir la liste complĂšte des divulgations des auteurs. Divulgation plusieurs auteurs de l’étude ont dĂ©clarĂ© des affiliations avec l’industrie pharmaceutique.
43% des patients avec une charge virale plus élevée au diagnostic et une durée plus courte de l'excrétion virale (délai avant PCR négative : HR 1,27 1,16-1,39). Les lésions modérées et sévÚres détectées dans les tomodensitogrammes à faible dose étaient associées à de mauvais résultats cliniques. Un allongement du QTc (> 60 ms) a été observé chez 25
Les complications transfusionnelles les plus frĂ©quentes sont les rĂ©actions avec frissons et les rĂ©actions fĂ©briles non hĂ©molytiques. La complication la plus grave est la rĂ©action hĂ©molytique aiguĂ« provoquĂ©e par une transfusion incompatible avec l'ABO et une atteinte pulmonaire aiguĂ« associĂ©e Ă  la transfusion, qui s'accompagne d'un pourcentage Ă©levĂ© de dĂ©cĂšs. L'important est la reconnaissance prĂ©coce des complications transfusionnelles et la notification de cette banque de sang. Les symptĂŽmes les plus courants sont les frissons, la fiĂšvre, l'essoufflement, les vertiges, les Ă©ruptions cutanĂ©es, les dĂ©mangeaisons et la douleur. Si ces symptĂŽmes apparaissent Ă  l'exception des Ă©ruptions cutanĂ©es et des dĂ©mangeaisons localisĂ©es, la transfusion doit ĂȘtre arrĂȘtĂ©e immĂ©diatement, et la perfusion intraveineuse doit ĂȘtre poursuivie avec une solution saline de chlorure de sodium. Le reste du sang et un Ă©chantillon du sang du receveur avec un anticoagulant doivent ĂȘtre envoyĂ©s Ă  la banque de sang pour les Ă©tudes nĂ©cessaires. Les transfusions ultĂ©rieures doivent ĂȘtre diffĂ©rĂ©es jusqu'Ă  ce que la cause de la rĂ©action soit clarifiĂ©e, dans le cas oĂč la transfusion est nĂ©cessaire, la masse Ă©rythrocytaire du groupe O-Rh-nĂ©gatif est utilisĂ©e. L'hĂ©molyse des erythrocytes donneur ou du receveur pendant ou aprĂšs la transfusion peut ĂȘtre appelĂ© ABO / Rh-incompatibilitĂ©, les anticorps plasmatiques, hĂ©molysĂ©s ou fragile globules rouges par exemple, la surchauffe contact avec le sang avec des solutions hypotoniques. La plus frĂ©quente et la plus sĂ©vĂšre est l'hĂ©molyse, lorsque des hĂ©maties de donneurs incompatibles sont hĂ©molysĂ©es par les anticorps plasmatiques du receveur. La rĂ©action hĂ©molytique peut ĂȘtre aiguĂ« dans les 24 heures ou retardĂ©e de 1 Ă  14 jours. RĂ©action transfusionnelle hĂ©molytique aiguĂ« OGTR Environ 20 personnes meurent chaque annĂ©e de rĂ©actions hĂ©molytiques transfusionnelles aiguĂ«s aux États-Unis. La rĂ©action transfusionnelle hĂ©molytique aiguĂ« est habituellement le rĂ©sultat de l'interaction des anticorps rĂ©cepteurs du plasma avec les antigĂšnes Ă©rythrocytaires du donneur. L'incompatibilitĂ© ABO est la cause la plus frĂ©quente de rĂ©action transfusionnelle hĂ©molytique aiguĂ«. Les anticorps contre d'autres antigĂšnes de groupe sauf ABO peuvent Ă©galement provoquer une rĂ©action transfusionnelle hĂ©molytique aiguĂ«. La cause la plus frĂ©quente d'une rĂ©action transfusionnelle hĂ©molytique aiguĂ« n'est pas une erreur de laboratoire dans la sĂ©lection du sang, mais le mauvais Ă©tiquetage ou l'enchevĂȘtrement du produit sanguin juste avant la transfusion. L'hĂ©molyse est intravasculaire, elle entraĂźne une hĂ©moglobinurie avec insuffisance rĂ©nale aiguĂ« Ă  divers degrĂ©s et un dĂ©veloppement possible de la coagulation intravasculaire dissĂ©minĂ©e DVS. La sĂ©vĂ©ritĂ© d'une rĂ©action transfusionnelle hĂ©molytique aiguĂ« dĂ©pend du degrĂ© d'incompatibilitĂ©, de la quantitĂ© de sang transfusĂ©e, du taux d'administration et de la prĂ©servation de la fonction rĂ©nale, hĂ©patique et cardiaque. La phase aiguĂ« se dĂ©veloppe habituellement dans l'heure suivant le dĂ©but de la transfusion, mais peut se manifester plus tard pendant ou immĂ©diatement aprĂšs la transfusion. Le dĂ©but est habituellement soudain. Le patient peut se plaindre d'inconfort ou d'anxiĂ©tĂ©. Une dyspnĂ©e, de la fiĂšvre, des frissons, une hyperĂ©mie du visage et une douleur intense dans la rĂ©gion lombaire peuvent survenir. Peut-ĂȘtre le dĂ©veloppement de choc, qui se manifeste par un pouls faible et frĂ©quent, une peau gluante, une pression artĂ©rielle basse, des nausĂ©es et des vomissements. La consĂ©quence de l'hĂ©molyse est l'ictĂšre. En cas de rĂ©action transfusionnelle hĂ©molytique aiguĂ« se dĂ©veloppe sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale, des symptĂŽmes peuvent ĂȘtre prĂ©sents seulement une hypotension, un saignement incontrĂŽlĂ© de la zone d'incision et les muqueuses causĂ©es par le dĂ©veloppement du moteur Ă  combustion interne, urine foncĂ©e, causĂ©e hĂ©moglobinurie. En cas de suspicion d'une rĂ©action transfusionnelle hĂ©molytique aiguĂ«, l'une des premiĂšres Ă©tapes consiste Ă  vĂ©rifier les donnĂ©es d'Ă©tiquetage du milieu de transfusion et les donnĂ©es personnelles du patient. Le diagnostic est confirmĂ© par la dĂ©termination de l'hĂ©moglobine dans l'urine, de la LDH sĂ©rique, de la bilirubine et de l'haptoglobine. L'hĂ©molyse intravasculaire produit de l'hĂ©moglobine libre dans le plasma sanguin et l'urine; le niveau d'haptoglobine est trĂšs bas. L'hyperbilirubinĂ©mie peut survenir plus tard. AprĂšs l'achĂšvement de la phase aiguĂ«, le pronostic dĂ©pend du degrĂ© d'insuffisance rĂ©nale. La prĂ©sence de diurĂšse et une diminution du taux d'urĂ©e annoncent gĂ©nĂ©ralement une guĂ©rison. Le rĂ©sultat de l'insuffisance rĂ©nale chronique est rare. La longue oligurie et le choc sont de mauvais signes pronostiques. En cas de suspicion d'une rĂ©action transfusionnelle hĂ©molytique aiguĂ«, la transfusion doit ĂȘtre arrĂȘtĂ©e et le traitement d'entretien doit ĂȘtre initiĂ©. Le but du traitement initial est de maintenir la pression artĂ©rielle et le dĂ©bit sanguin rĂ©nal, en utilisant des perfusions intraveineuses de solution de chlorure de sodium Ă  0,9% avec du furosĂ©mide. Il est nĂ©cessaire d'atteindre un volume de diurĂšse de 100 ml / h pendant 24 heures. La dose initiale de furosĂ©mide est de 40-80 mg 1-2 mg / kg chez les enfants avec une augmentation de la dose pour soutenir la diurĂšse 100 ml / h le premier jour. Les mĂ©dicaments antihypertenseurs sont administrĂ©s avec prudence. Les mĂ©dicaments contre la pression qui rĂ©duisent le dĂ©bit sanguin rĂ©nal par exemple, l'adrĂ©naline, la norĂ©pinĂ©phrine, de fortes doses de dopamine sont contre-indiquĂ©s. Si la prescription de mĂ©dicaments d'ordonnance est nĂ©cessaire, la dopamine est utilisĂ©e dans une dose de 2-5 ÎŒg / kg-min. Un examen d'urgence du patient par un nĂ©phrologue est nĂ©cessaire, en particulier en l'absence de diurĂšse dans les 2 Ă  3 heures suivant le dĂ©but du traitement, ce qui peut indiquer le dĂ©veloppement d'une nĂ©crose tubulaire aiguĂ«. Dans de tels cas, l'hydratation et les diurĂ©tiques peuvent ĂȘtre contre-indiquĂ©s et la dialyse est nĂ©cessaire. [1], [2], [3], [4], [5], [6] RĂ©action de transfusion hĂ©molytique retardĂ©e Parfois, un patient sensibilisĂ© aux antigĂšnes Ă©rythrocytaires a un trĂšs faible taux d'anticorps et un examen prĂ©-transfusionnel nĂ©gatif. AprĂšs la transfusion de globules rouges portant l'antigĂšne peuvent dĂ©velopper une rĂ©ponse primaire ou anamnestique, ce qui provoque la rĂ©action de transfusion hĂ©molytique retardĂ©e, ne pas avoir de telles manifestations dramatiques que la rĂ©action transfusionnelle hĂ©molytique aiguĂ«. Il peut ĂȘtre asymptomatique ou provoquer une lĂ©gĂšre augmentation de la tempĂ©rature. Les symptĂŽmes graves sont rares. Typiquement se produit la destruction des Ă©rythrocytes transfuziruemyh avec l'antigĂšne, ce qui conduit Ă  une diminution de l'hĂ©matocrite, une petite augmentation de la concentration de LDH et de la bilirubine. Parce que la rĂ©action de transfusion hĂ©molytique retardĂ©e se dĂ©roule gĂ©nĂ©ralement rapidement et est auto-limitation, il est souvent dĂ©tectable et une diminution cliniquement inexpliquĂ©e de la concentration d'hĂ©moglobine. Le traitement de rĂ©actions prononcĂ©es est similaire au traitement d'une rĂ©action transfusionnelle hĂ©molytique aiguĂ«. [7], [8], [9], [10], [11], [12], [13], [14], [15] RĂ©actions transfusionnelles non hĂ©molytiques fĂ©briles Des rĂ©actions fĂ©briles peuvent se dĂ©velopper en l'absence d'hĂ©molyse. Une raison possible de la rĂ©ponse fĂ©brile est la prĂ©sence d'anticorps dirigĂ©s contre les antigĂšnes leucocytaires du systĂšme HLA pour tous les autres paramĂštres compatibles du sang du donneur. Cette cause est plus frĂ©quente chez les patients recevant frĂ©quemment des transfusions sanguines. La deuxiĂšme cause possible est la libĂ©ration de cytokines par les leucocytes pendant le stockage, en particulier dans le thromboconcentrate. Cliniquement, la rĂ©ponse fĂ©brile se manifeste par une augmentation de la tempĂ©rature corporelle de plus de 1 ° C, des frissons, parfois des maux de tĂȘte et des maux de dos. Souvent dĂ©velopper simultanĂ©ment les symptĂŽmes d'une rĂ©action allergique. Comme la fiĂšvre et les frissons accompagnent Ă©galement les rĂ©actions transfusionnelles hĂ©molytiques sĂ©vĂšres, tous les patients prĂ©sentant des rĂ©actions fĂ©briles doivent ĂȘtre examinĂ©s comme dĂ©crit ci-dessus. La plupart des rĂ©actions fĂ©briles sont traitĂ©es avec succĂšs avec de l'acĂ©taminophĂšne et, si nĂ©cessaire, avec de la diphenhydramine. Les patients peuvent recevoir de l'acĂ©taminophĂšne avant d'autres transfusions. Si le patient avait plus d'une rĂ©action fĂ©brile, des filtres anti-leucocytes spĂ©ciaux pourraient ĂȘtre utilisĂ©s avant la transfusion suivante. De nombreuses cliniques utilisent des composants sanguins prĂ©-prĂ©parĂ©s avec un faible nombre de globules blancs. [16], [17], [18], [19], [20], [21], [22], [23], [24] RĂ©actions allergiques Une rĂ©action allergique Ă  un composant inconnu du sang du donneur est frĂ©quente et est provoquĂ©e par des allergĂšnes du plasma du donneur ou, plus rarement, par les anticorps du donneur alfibrifiĂ©. Ces rĂ©actions se produisent gĂ©nĂ©ralement facilement, avec la manifestation de l'urticaire, un gonflement, parfois des vertiges et des maux de tĂȘte pendant ou immĂ©diatement aprĂšs la transfusion. Souvent, la tempĂ©rature du corps augmente. Moins courant est l'essoufflement, la respiration bruyante et l'incontinence urinaire et fĂ©cale, ce qui indique un spasme gĂ©nĂ©ralisĂ© des muscles lisses. Occasionnellement, une anaphylaxie survient, en particulier chez les patients prĂ©sentant un dĂ©ficit en IgA. Chez les patients prĂ©sentant une allergie post-transfusion ou des antĂ©cĂ©dents de rĂ©action allergique peut ĂȘtre utilisĂ© administration prophylactique d'antihistaminiques avant transfusion par exemple, diphenhydramine 50 mg par voie orale ou intraveineuse. Remarque les mĂ©dicaments ne se mĂ©langent jamais au sang. Au dĂ©but d'une rĂ©action allergique, la transfusion s'arrĂȘte. Utilisation des antihistaminiques par exemple, diphenhydramine 50 mg IV est gĂ©nĂ©ralement possible de contrĂŽler la lumiĂšre urticaire et le prurit, et transfusions peuvent ĂȘtre repris. Cependant, avec des rĂ©actions modĂ©rĂ©ment sĂ©vĂšres urticaire gĂ©nĂ©ralisĂ© ou facilement exprimĂ© bronchospasme nĂ©cessite l'affectation d'hydrocortisone 100-200 mg par voie intraveineuse, et dans les rĂ©actions anaphylactiques graves nĂ©cessite l'administration supplĂ©mentaire d'adrĂ©naline 0,5 ml 1 1000 sous-cutanĂ©e de dilution, et d'Ă©tudier les causes de la rĂ©action ensemble avec une banque de sang. À l'avenir, les transfusions ne sont pas effectuĂ©es jusqu'Ă  une explication complĂšte des causes. Les patients prĂ©sentant un dĂ©ficit en IgA sĂ©vĂšre nĂ©cessitent des transfusions lavĂ©s Ă©rythrocytes, lavĂ©s sans plaquettes et le plasma du donneur dĂ©ficient lgA. [25], [26], [27], [28], [29], [30], [31], [32] Volume de surcharge La pression osmotique Ă©levĂ©e des produits sanguins, en particulier du sang total, augmente le volume de liquide intravasculaire, ce qui peut entraĂźner une surcharge volĂ©mique, en particulier chez les patients sensibles Ă  ce facteur par exemple, en cas d'insuffisance cardiaque ou rĂ©nale. Pour ces patients, les transfusions de sang total sont contre-indiquĂ©es. La masse Ă©rythrocytaire doit ĂȘtre transfusĂ©e lentement. Le patient doit ĂȘtre sous observation, et s'il y a des signes d'insuffisance cardiaque dyspnĂ©e, respiration sifflante, la transfusion doit ĂȘtre arrĂȘtĂ©e et le traitement de l'insuffisance cardiaque doit commencer. DiurĂ©tiques Habituellement affectĂ©s furosĂ©mide 20-40 mg IV. Le cas Ă©chĂ©ant, la transfusion de grands volumes de plasma, par exemple avec une surdose de warfarine, furosĂ©mide peut ĂȘtre appliquĂ© en mĂȘme temps que le dĂ©but de la transfusion. Chez les patients prĂ©sentant un risque Ă©levĂ© de surcharge de volume avec une insuffisance cardiaque ou rĂ©nale, le traitement prĂ©ventif diurĂ©tiques furosĂ©mide 20-40 mg par voie intraveineuse. Dommages pulmonaires aigus AssociĂ©e Ă  une maladie pulmonaire aiguĂ« transfusionnelle est une complication rare et est causĂ©e par des anticorps anti-HLA ou antigranulotsitarnymi dans le plasma du donneur et du receveur qui agglutinent dĂ©granulation des granulocytes dans les poumons. Un syndrome respiratoire aigu se dĂ©veloppe, et sur le radiogramme des poumons, des signes caractĂ©ristiques d'un ƓdĂšme pulmonaire non cardiogĂ©nique sont rĂ©vĂ©lĂ©s. AprĂšs l'incompatibilitĂ© ABO, cette complication est la deuxiĂšme cause de dĂ©cĂšs la plus frĂ©quente associĂ©e Ă  la transfusion sanguine. La frĂ©quence de cette pathologie est de 1 5000-10 000, mais les lĂ©sions pulmonaires aiguĂ«s bĂ©nignes ou modĂ©rĂ©es passent gĂ©nĂ©ralement inaperçues. La conduite d'un traitement d'entretien entraĂźne habituellement une guĂ©rison sans consĂ©quences Ă  long terme. Le rendez-vous des diurĂ©tiques devrait ĂȘtre Ă©vitĂ©. Les cas d'atteinte pulmonaire aiguĂ« sont enregistrĂ©s. [33], [34], [35], [36], [37], [38], [39], [40], [41], [42] AffinitĂ© accrue pour l'oxygĂšne Le sang conservĂ© pendant plus de 7 jours, une teneur rĂ©duite de 2,3-diphosphoglycĂ©rate Ă©rythrocytaire DPG, ce qui conduit Ă  une affinitĂ© accrue pour O 2 et empĂȘche sa libĂ©ration dans le tissu. Il existe des preuves non concluantes que le dĂ©ficit de 2,3-DPG est cliniquement significative, Ă  l' exception de remplacer la transfusion produite chez les enfants, chez les patients atteints de la maladie drĂ©panocytaire un syndrome coronarien aigu et d' AVC chez certains patients souffrant d'insuffisance cardiaque sĂ©vĂšre. AprĂšs la transfusion de la masse Ă©rythrocytaire, la rĂ©gĂ©nĂ©ration du 2,3-DPG se produit dans les 12-24 heures. La maladie du greffon contre l'hĂŽte GVHD La maladie du greffon contre l'hĂŽte» associĂ©e Ă  la transfusion est habituellement causĂ©e par des transfusions de produits sanguins contenant des lymphocytes immunocompĂ©tents Ă  des patients prĂ©sentant une immunodĂ©ficience. Les lymphocytes du donneur attaquent les tissus de l'hĂŽte. La maladie du greffon contre l'hĂŽte est parfois observĂ©e chez les patients ayant une immunitĂ© normale s'ils reçoivent du sang de donneurs homozygotes pour l'haplotype HLA habituellement des parents proches pour lesquels le patient est hĂ©tĂ©rozygote. Les symptĂŽmes et les signes comprennent de la fiĂšvre, des Ă©ruptions cutanĂ©es, des nausĂ©es, des larmoiements avec une trace de sang, de la diarrhĂ©e, une lymphadĂ©nopathie, une pancytopĂ©nie due Ă  une aplasie de la moelle osseuse. Il peut Ă©galement y avoir une jaunisse et une activitĂ© accrue des enzymes hĂ©patiques. La maladie greffe versus hĂŽte» se manifeste dans les 4 Ă  30 jours aprĂšs la transfusion et est diagnostiquĂ©e sur la base des signes cliniques et de la biopsie de la peau et de la moelle osseuse. La lĂ©talitĂ© dans la maladie "greffe contre l'hĂŽte" dĂ©passe 90%, puisqu'il n'y a pas de traitement spĂ©cifique. PrĂ©-irradiation des produits sanguins vsehtransfuziruemyh empĂȘche le dĂ©veloppement de la maladie, la maladie du greffon contre l'hĂŽte » lymphocytes endommageant l'ADN des donneurs. Il est maintenu dans des rĂ©cipients prĂ©sentant un dĂ©ficit immunitaire syndrome d'immunodĂ©ficience hĂ©rĂ©ditaire, les maladies hĂ©matologiques, la transplantation de cellules souches hĂ©matopoĂŻĂ©tiques de nouveau-nĂ©s, et si le donneur est une transfusion de composants ou HLA compatibles avec un degrĂ© relatif autres que les cellules souches hĂ©matopoĂŻĂ©tiques. Complications des transfusions massives Les transfusions massives sont des transfusions supĂ©rieures ou Ă©gales Ă  un volume de sang prĂ©levĂ© dans les 24 heures par exemple 10 doses pour un patient adulte de 70 kg. Lorsqu'un patient reçoit du sang en conserve dans un volume aussi important, le sang du patient ne peut reprĂ©senter que 1/3 du volume initial. Dans les situations qui ne sont pas compliquĂ©es par une hypotension prolongĂ©e ou une ICE, la complication la plus frĂ©quente des transfusions massives est la thrombocytopĂ©nie par dilution. Les plaquettes dans le sang stockĂ© ne sont pas entiĂšrement fonctionnelles. La teneur en facteurs de coagulation autres que le facteur VIII reste gĂ©nĂ©ralement suffisante. Il peut y avoir un type de saignement microvasculaire saignement de coupures cutanĂ©es, traumatisme. La transfusion de 5-8 doses 1 dose / 10 kg de thromboconcentrate est gĂ©nĂ©ralement suffisante pour corriger ce type de saignement chez les patients adultes. Il peut ĂȘtre nĂ©cessaire d'introduire en plus du plasma frais congelĂ© et du cryoprĂ©cipitĂ©. L'hypothermie causĂ©e par une transfusion rapide de grandes quantitĂ©s de sang froid peut provoquer une arythmie ou une insuffisance cardiaque aiguĂ«. Le dĂ©veloppement de l'hypothermie peut ĂȘtre Ă©vitĂ© en utilisant un Ă©quipement pour rĂ©chauffer soigneusement le sang. L'utilisation d'autres mĂ©thodes de rĂ©chauffement par exemple, un four Ă  micro-ondes est contre-indiquĂ©e en raison de la possibilitĂ© d'endommager les Ă©rythrocytes et l'hĂ©molyse. En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, la toxicitĂ© du citrate et du potassium ne se dĂ©veloppe pas mĂȘme avec des transfusions massives, mais ce type de toxicitĂ© peut ĂȘtre intensifiĂ© en prĂ©sence d'hypothermie. Chez les patients prĂ©sentant un dĂ©ficit de la fonction hĂ©patique, le mĂ©tabolisme du citrate peut ĂȘtre altĂ©rĂ©. Une hypocalcĂ©mie survient, mais nĂ©cessite rarement un traitement par voie intraveineuse, 10 ml d'une solution Ă  10% de gluconate de Ca ne sont pas injectĂ©s plus de 10 minutes. Chez les patients atteints d'insuffisance rĂ©nale, les taux de potassium peuvent augmenter si le sang est transfusĂ© avec une durĂ©e de conservation supĂ©rieure Ă  1 semaine dans le sang stockĂ© pendant moins d'une semaine, le potassium ne s'accumule gĂ©nĂ©ralement que lĂ©gĂšrement. L'hĂ©molyse mĂ©canique pendant la transfusion peut entraĂźner une augmentation des taux de potassium. L'hypokaliĂ©mie peut se produire 24 heures aprĂšs la transfusion de vieux globules rouges plus de 3 semaines de stockage, qui accumulent du potassium. [43], [44], [45], [46], [47], [48], [49], [50] Complications infectieuses La contamination bactĂ©rienne des paquets avec les Ă©rythrocytes est rare et, peut-ĂȘtre, est causĂ©e par le non-respect des rĂšgles d'asepsie dans l'Ă©chantillonnage de sang ou bactĂ©riĂ©mie de donneur asymptomatique transitoire. Le refroidissement de la masse Ă©rythrocytaire limite gĂ©nĂ©ralement la croissance bactĂ©rienne, Ă  l'exception des organismes cryophiles tels que Yersinia sp, qui peut produire un niveau dangereux d'endotoxine. Toutes les doses de la masse Ă©rythrocytaire doivent ĂȘtre inspectĂ©es quotidiennement pour dĂ©tecter la possibilitĂ© d'une croissance bactĂ©rienne, comme indiquĂ© par une dĂ©coloration de la prĂ©paration. Comme le concentrĂ© de plaquettes est conservĂ© Ă  tempĂ©rature ambiante, il prĂ©sente un risque accru de croissance bactĂ©rienne et de production d'endotoxines en cas de contamination. Pour minimiser la croissance bactĂ©rienne, la durĂ©e de conservation est limitĂ©e Ă  cinq jours. Le risque de contamination bactĂ©rienne des plaquettes est de 1 2500. Par consĂ©quent, le thromboconcentrate est rĂ©guliĂšrement testĂ© pour dĂ©tecter la prĂ©sence de bactĂ©ries. Parfois, la syphilis est transmise par le sang frais ou les plaquettes. Le stockage du sang pendant plus de 96 heures Ă  4-10 ° C dĂ©truit les spirochĂštes. Bien que la rĂ©glementation fĂ©dĂ©rale exige des tests sĂ©rologiques pour la syphilis sanguine donnĂ©e, les donneurs infectĂ©s sont sĂ©ronĂ©gatifs dans les premiers stades de la maladie. Les receveurs de sang infectĂ© peuvent dĂ©velopper une Ă©ruption secondaire caractĂ©ristique. L'hĂ©patite peut survenir aprĂšs la transfusion de n'importe quel composant du sang. Le risque diminue aprĂšs l'inactivation virale lorsque l'albumine sĂ©rique et les protĂ©ines plasmatiques sont chauffĂ©es et lorsque des concentrĂ©s de facteurs de coagulation recombinants sont utilisĂ©s. Des tests de dĂ©pistage de l'hĂ©patite sont requis pour tous les donneurs de sang. Le risque d'hĂ©patite B est de 1 200 000, l'hĂ©patite C 1 1,5 million. En raison de la phase virĂ©mique Ă  court terme et des manifestations cliniques concomitantes qui empĂȘchent l'excrĂ©tion sanguine, l'hĂ©patite A hĂ©patite infectieuse n'est pas une cause frĂ©quente d'hĂ©patite associĂ©e Ă  la transfusion. L'infection Ă  VIH aux États-Unis est presque entiĂšrement liĂ©e au VIH-1, bien qu'il y ait des cas de VIH-2. La recherche de la prĂ©sence d'anticorps dirigĂ©s contre les deux virus est obligatoire. Un test d'ADN pour l'antigĂšne du VIH-1 est Ă©galement requis, tout comme l'antigĂšne p24 du VIH-1. En outre, les donneurs de sang sont interrogĂ©s sur le mode de vie, sur la base duquel ils peuvent ĂȘtre classĂ©s comme un groupe Ă  haut risque d'infection par le VIH. Le VIH-0 n'est pas identifiĂ© parmi les donneurs de sang. Le risque estimĂ© de transmission du VIH pendant la transfusion est de 1 2 millions. Le cytomĂ©galovirus CMV peut ĂȘtre transmis par les leucocytes du sang transfusĂ©. Le virus n'est pas transmis par le plasma frais congelĂ©. Étant donnĂ© que le virus ne provoque pas de maladie chez les receveurs ayant une immunitĂ© normale, il n'est pas nĂ©cessaire d'effectuer des tests de routine sur les anticorps prĂ©sents dans le sang du donneur. Cependant, le CMV peut provoquer une maladie grave ou mortelle chez les patients immunosuppresseurs qui doivent recevoir des produits sanguins CMV nĂ©gatifs provenant de donneurs qui n'ont pas d'anticorps anti-CMV, ou il est nĂ©cessaire d'Ă©liminer les leucocytes du sang avec des filtres. Le virus T-lymphotrope humain de type I HTLV-I peut ĂȘtre la cause de lymphome / leucĂ©mie Ă  lymphocytes T chez les adultes, myĂ©lopathie HTLV-l-associĂ©, paraparĂ©sie spastique tropicale, la cause de sĂ©roconversion post-transfusion chez certains patients. Tous les donneurs de sang sont testĂ©s pour les anticorps anti-HTLV-I et HTLV-II. Le risque estimĂ© d'un rĂ©sultat faussement nĂ©gatif dans le test du sang du donneur est de 1 641 000. Il n'y avait pas de rapports de transmission de transfusion de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, la pratique actuelle empĂȘche le don de sang par des personnes qui ont reçu l'hormone de croissance d'origine humaine, la greffe de dure-mĂšre, ou les membres de la famille avec des patients atteints de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Une nouvelle version de la maladie de Creutzfeldt-Jakob une maladie de la rage des vaches n'est pas transmise par transfusion sanguine. Cependant, les donneurs qui ont passĂ© beaucoup de temps au Royaume-Uni et dans certaines parties de l'Europe sont exclus du don de sang. Le paludisme est facilement transmis par le sang infectĂ©. Beaucoup de donneurs ne soupçonnent pas qu'ils ont le paludisme, qui peut ĂȘtre latent et capable de transmission pendant 10-15 ans. Le stockage du sang n'empĂȘche pas la transmission du pathogĂšne du paludisme. Les donneurs Ă©ventuels doivent ĂȘtre interrogĂ©s sur le paludisme, ainsi que sur les visites dans les rĂ©gions oĂč l'infection peut se produire. Les donneurs qui ont endurĂ© le paludisme ou sont des immigrants ou des citoyens de pays endĂ©miques se voient refuser le don de sang dans les trois ans, les personnes voyageant dans les pays endĂ©miques se voient refuser le don de sang dans l'annĂ©e. La babĂ©siose est rarement transmise par transfusion.

Lexcrétion virale diminue-t-elle avec le temps ? Durée de l'infection : Bien que l'on pense que l'excrétion virale ne cesse jamais complÚtement, le taux semble diminuer avec le temps . Quelqu'un qui a été infecté par le HSV pendant de nombreuses années excrÚte probablement moins de virus qu'une personne qui a récemment contracté l'infection.

français arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hĂ©breu italien japonais nĂ©erlandais polonais portugais roumain russe suĂ©dois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liĂ©s Ă  votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liĂ©s Ă  votre recherche Une excrĂ©tion intermittente est Ă©galement possible. Les animaux vaccinĂ©s peuvent excrĂ©ter la souche vaccinale de Bordetella bronchiseptica pendant 6 semaines, avec possibilitĂ© d'une excrĂ©tion intermittente pendant au moins un an. Vaccinated animals can spread the vaccine strain of Bordetella bronchiseptica for six weeks, and there may be intermittent shedding for at least one year. Le virus peut continuer d'ĂȘtre excrĂ©tĂ© longtemps par le pharynx; une excrĂ©tion intermittente peut ĂȘtre observĂ©e pendant le reste de la vie du client. Pharyngeal excretion of virus may persist for a prolonged time, with intermittent shedding of the virus occurring for the rest of the client's life History Le virus peut continuer d'ĂȘtre excrĂ©tĂ© longtemps par le pharynx; une excrĂ©tion intermittente peut ĂȘtre observĂ©e pendant le reste de la vie du client. Pharyngeal excretion of virus may persist for a prolonged time, with intermittent shedding of the virus occurring for the rest of the client's life Une excrĂ©tion intermittente est Ă©galement possible. Une excrĂ©tion intermittente est Ă©galement possible. Plus de rĂ©sultats À l'opposĂ©, l'excrĂ©tion du FHV est intermittente et associĂ©e Ă  des pĂ©riodes de stress, mais les chats touchĂ©s restent porteurs Ă  vie. On the other hand, cats with FHV remain carriers for life, but shedding is intermittent and generally associated with periods of stress. Cependant, l'excrĂ©tion des Ɠufs est intermittente et les rĂ©sultats de l'examen parasitologique des selles s'avĂšrent gĂ©nĂ©ralement nĂ©gatifs. However, excretion is intermittent and usually stool examination for eggs or parasites are negative. L'Ă©limination de l'abacavir se fait par mĂ©tabolisme hĂ©patique suivie d'une excrĂ©tion des mĂ©tabolites prĂ©fĂ©rentiellement dans les urines. Elimination of abacavir is via hepatic metabolism with subsequent excretion of metabolites primarily in the urine. Les donnĂ©es physico-chimiques suggĂšrent une excrĂ©tion du ranĂ©late de strontium dans le lait maternel. Physico-chemical data suggest excretion of Strontium ranelate in human milk. On trouve Ă©galement une excrĂ©tion lipidique accrue. Increased lipid excretion is also found. Action trĂšs courte en raison d'un mĂ©tabolisme et d'une excrĂ©tion rapides. Very short acting due to rapid metabolism and excretion. MĂ©tabolisme La glucuronidation constitue la voie mĂ©tabolique principale du dĂ©fĂ©rasirox, suivie d'une excrĂ©tion biliaire. Glucuronidation is the main metabolic pathway for deferasirox, with subsequent biliary excretion. Plusieurs maladies non liĂ©es aux porphyries peuvent provoquer une excrĂ©tion urinaire accrue de porphyrines; ce phĂ©nomĂšne est dĂ©signĂ© comme une porphyrinurie secondaire. Several diseases unrelated to porphyrias may involve increased urinary excretion of porphyrins; this phenomenon is described as secondary porphyrinuria. Les limitations en P et plus particuliĂšrement en N entraĂźnent une excrĂ©tion de glucides. P and especially N limitation cause glucose secretion. C'est une excrĂ©tion rapide et active aprĂšs application. It has a fast and active excretion after application. Le praziquantel subit le mĂ©tabolisme hĂ©patique suivi d'une excrĂ©tion rĂ©nale. Praziquantel undergoes hepatic metabolism followed by renal excretion. La glucuronidation constitue la voie mĂ©tabolique principale du dĂ©fĂ©rasirox, suivie d'une excrĂ©tion biliaire. Glucuronidation is the main metabolic pathway for deferasirox, with subsequent biliary excretion. Dans l'insuffisance rĂ©nale, il y a une excrĂ©tion de retard Pramiracetam. In renal insufficiency, there is a delay excretion Pramiracetam. Des Ă©tudes conduites chez l'animal ont montrĂ© une excrĂ©tion du bromfĂ©nac dans le lait de rates aprĂšs des doses orales trĂšs Ă©levĂ©es voir rubrique Animal studies have shown excretion of bromfenac in the milk of rats following very high oral doses see section Aucun rĂ©sultat pour cette recherche. RĂ©sultats 179. Exacts 6. Temps Ă©coulĂ© 189 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots frĂ©quents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues frĂ©quentes 1-400, 401-800, 801-1200
LabiodisponibilitĂ© absolue moyenne d'une dose unique de 750 mg d'atovaquone en suspension buvable, administrĂ©e avec une prise alimentaire chez des hommes adultes, sĂ©ropositifs pour le VIH, est de 47 % (versus 23 % pour l'atovaquone en comprimĂ©). AprĂšs administration intraveineuse, le volume de distribution et la clairance sont respectivement de 0,62 ± 0,19 l/kg ActualitĂ© SantĂ© MĂ©dicaments Anti-infectieux generaux Ă  usage systĂ©mique Antiviraux Ă  usage systĂ©mique Valganciclovir mylan 450 mg, comprimĂ© pelliculĂ©, boĂźte de 60 plaquettes prĂ©dĂ©coupĂ©es de 1 Valganciclovir mylan 450 mg, comprimĂ© pelliculĂ©, boĂźte de 60 plaquettes prĂ©dĂ©coupĂ©es de 1 Valganciclovir mylan est un mĂ©dicament gĂ©nĂ©rique sous forme de comprimĂ© pelliculĂ© 60 Ă  base de Valganciclovir 450 mg.Autorisation de mise sur le marchĂ© le 28/05/2015 par MYLAN au prix de 590,11€. À propos Principes actifs Valganciclovir Excipients Noyau Cellulose microcristalline Crospovidone StĂ©arique acide Pelliculage Hypromellose Titane dioxyde Macrogol 400 Fer oxyde Polysorbate 80 Classification ATC anti-infectieux generaux Ă  usage systĂ©mique antiviraux Ă  usage systĂ©mique antiviraux a action directe nuclĂ©osides et nuclĂ©otides, inhibiteurs de la transcriptase inverse exclus valganciclovir Statut Ce mĂ©dicament est autorisĂ© sur le marchĂ© depuis le 28/05/2015. Indications pourquoi le prendre? Valganciclovir Mylan est indiquĂ© dans le traitement d'attaque et le traitement d'entretien de la rĂ©tinite Ă  cytomĂ©galovirus CMV chez les patients adultes atteints de syndrome d'immunodĂ©ficience acquise SIDA. Valganciclovir Mylan est indiquĂ© en traitement prophylactique des infections Ă  CMV chez les adultes et les enfants de la naissance Ă  18 ans CMV-nĂ©gatifs ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une transplantation d'organe solide Ă  partir d'un donneur CMV-positif. Contre indications pourquoi ne pas le prendre ? HypersensibilitĂ© Ă  la substance active, au ganciclovir ou Ă  l'un des excipients mentionnĂ©s Ă  la rubrique Composition. Du fait de la similaritĂ© de la structure chimique du valganciclovir avec celle de l'aciclovir et du valaciclovir, une rĂ©action d'hypersensibilitĂ© croisĂ©e entre ces mĂ©dicaments est possible. De ce fait, le valganciclovir est contre-indiquĂ© chez les patients prĂ©sentant une hypersensibilitĂ© Ă  l'aciclovir ou au valaciclovir. Le valganciclovir est contre-indiquĂ© durant l'allaitement voir la rubrique Grossesse et allaitement. Posologie et mode d'administration Attention - Il est essentiel d'observer strictement les recommandations posologiques afin d'Ă©viter un surdosage voir rubriques Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi et Surdosage. Le valganciclovir est rapidement et largement mĂ©tabolisĂ© en ganciclovir aprĂšs administration orale. Sur le plan thĂ©rapeutique, un traitement par le valganciclovir per os Ă  la posologie de 900 mg deux fois par jour Ă©quivaut Ă  un traitement par le ganciclovir administrĂ© par voie IV Ă  la posologie de 5 mg/kg deux fois par jour. Posologie Traitement de la rĂ©tinite Ă  cytomĂ©galovirus CMV Patients adultes Traitement d'attaque de la rĂ©tinite Ă  CMV Pour les patients prĂ©sentant une rĂ©tinite Ă  CMV Ă©volutive, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg de valganciclovir deux comprimĂ©s de Valganciclovir Mylan dosĂ©s Ă  450 mg deux fois par jour pendant 21 jours ; les comprimĂ©s doivent ĂȘtre pris dans la mesure du possible avec des aliments. Un traitement d'attaque prolongĂ© peut accroĂźtre le risque de toxicitĂ© mĂ©dullaire voir rubrique Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi. Traitement d'entretien de la rĂ©tinite Ă  CMV En poursuite d'un traitement d'attaque ou chez les patients prĂ©sentant une rĂ©tinite Ă  CMV non Ă©volutive, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg de valganciclovir deux comprimĂ©s de Valganciclovir Mylan une fois par jour ; les comprimĂ©s doivent ĂȘtre pris dans la mesure du possible avec des aliments. Le traitement d'attaque peut ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ© chez les patients dont la rĂ©tinite s'aggrave. Toutefois, la possibilitĂ© d'une rĂ©sistance virale au mĂ©dicament devra ĂȘtre envisagĂ©e. Population pĂ©diatrique La tolĂ©rance et l'efficacitĂ© de Valganciclovir Mylan dans le traitement de la rĂ©tinite Ă  CMV n'ont pas Ă©tĂ© Ă©tablies au cours d'Ă©tudes cliniques adĂ©quates et bien contrĂŽlĂ©es chez des enfants. Traitement prophylactique de la maladie Ă  CMV en transplantation d'organes solides Patients adultes Chez les patients ayant reçu une greffe de rein, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg deux comprimĂ©s de Valganciclovir Mylan une fois par jour, le traitement doit ĂȘtre dĂ©butĂ© dans les 10 jours suivant la transplantation et poursuivi jusqu'Ă  100 jours aprĂšs celle-ci. La prophylaxie peut ĂȘtre poursuivie jusqu'Ă  200 jours aprĂšs la transplantation voir rubrique Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi, Effets indĂ©sirables et PropriĂ©tĂ©s pharmacodynamiques. Chez les patients transplantĂ©s d'un organe solide autre que le rein, la posologie recommandĂ©e est de 900 mg deux comprimĂ©s de Valganciclovir Mylan une fois par jour, le traitement devant ĂȘtre dĂ©butĂ© dans les 10 jours suivant la transplantation et poursuivi jusqu'Ă  100 jours aprĂšs celle-ci. Population pĂ©diatrique Chez des enfants ayant reçu une greffe d'organe solide, dĂšs la naissance, qui ont un risque de dĂ©velopper une infection Ă  CMV, la dose quotidienne unique recommandĂ©e de valganciclovir est calculĂ©e en fonction de la surface corporelle SC et de la clairance de la crĂ©atinine ClCr, calculĂ©e avec la formule de Schwartz ClCrS, selon l'Ă©quation suivante Posologie pĂ©diatrique mg = 7 × SC × ClCrS voir la formule de la surface corporelle de Mosteller et la formule de la clairance de la crĂ©atinine de Schwartz ci-dessous. Si la clairance de la crĂ©atinine calculĂ©e selon la formule de Schwartz dĂ©passe 150 ml/min/1,73 mÂČ, alors une valeur maximale de 150 ml/min/1,73 mÂČ doit ĂȘtre utilisĂ©e dans l'Ă©quation dans laquelle k = 0,45* pour les patients ĂągĂ©s de moins de 2 ans ; 0,55 pour les garçons ĂągĂ©s de 2 Ă  moins de 13 ans et pour les filles ĂągĂ©es de 2 Ă  16 ans ; et 0,7 pour les garçons ĂągĂ©s de 13 Ă  16 ans. Pour les patients ĂągĂ©s de plus de 16 ans, se rĂ©fĂ©rer Ă  la posologie de l'adulte. Les valeurs de k sont basĂ©es sur la mĂ©thode de JaffĂ© pour la mesure de la crĂ©atinine sĂ©rique et peuvent nĂ©cessiter une correction lorsque des mĂ©thodes enzymatiques sont utilisĂ©es. * Pour certaines sous-populations, une diminution de la valeur du k peut Ă©galement ĂȘtre nĂ©cessaire par exemple chez les enfants ayant un faible poids Ă  la naissance. Pour les enfants ayant reçu une greffe de rein, la dose quotidienne unique recommandĂ©e en mg 7 × SC × ClCrS doit ĂȘtre administrĂ©e dans les 10 jours suivant la transplantation et se poursuivre jusqu'Ă  200 jours aprĂšs la transplantation. Pour les enfants ayant reçu une greffe d'organe solide autre que le rein, la dose quotidienne unique recommandĂ©e en mg 7 × SC × ClCrS doit ĂȘtre administrĂ©e dans les 10 jours suivant la transplantation et se poursuivre jusqu'Ă  100 jours aprĂšs la transplantation. Toutes les doses calculĂ©es doivent ĂȘtre arrondies Ă  l'incrĂ©ment de 25 mg le plus proche pour la dose rĂ©elle administrable. Si la dose calculĂ©e dĂ©passe 900 mg, une dose maximum de 900 mg doit ĂȘtre administrĂ©e. La solution buvable est la formulation recommandĂ©e dans la mesure oĂč elle permet d'administrer une dose calculĂ©e selon la formule ci-dessus. Cependant, les comprimĂ©s pelliculĂ©s de Valganciclovir Mylan peuvent ĂȘtre utilisĂ©s si la dose calculĂ©e est comprise dans une fenĂȘtre de plus ou moins 10 % des dosages disponibles en comprimĂ©s, et si le patient est en mesure d'avaler des comprimĂ©s. Par exemple, si la dose calculĂ©e est comprise entre 405 mg et 495 mg, un comprimĂ© Ă  450 mg peut ĂȘtre administrĂ©. Il est recommandĂ© de contrĂŽler la crĂ©atinine sĂ©rique rĂ©guliĂšrement et de prendre en compte les variations de taille et de poids corporel, puis d'adapter la posologie en consĂ©quence au cours de la pĂ©riode de prophylaxie. Instructions posologiques particuliĂšres Insuffisance rĂ©nale La crĂ©atinine sĂ©rique ou la clairance de la crĂ©atinine doivent ĂȘtre Ă©troitement surveillĂ©es. La posologie doit ĂȘtre ajustĂ©e en fonction de la clairance de la crĂ©atinine comme indiquĂ© dans le tableau ci-dessous voir rubriques Mises en garde et prĂ©cautions d'emploi et PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Une estimation de la clairance de la crĂ©atinine ml/min peut ĂȘtre obtenue Ă  partir de la valeur de la crĂ©atinine sĂ©rique au moyen de la formule suivante Chez l'homme = 140 - Ăąge [ans] x poids corporel [kg] 72 x 0,011 x crĂ©atinine sĂ©rique [micromoles/l] Chez la femme = 0,85 x la valeur chez l'homme. ClCr ml/min Posologie du valganciclovir Posologie du valganciclovir Traitement d'attaque Traitement d'entretien - Prophylaxie ≄ 60 900 mg 2 comprimĂ©s 2 fois par jour 900 mg 2 comprimĂ©s 1 fois par jour 40 - 59 450 mg 1 comprimĂ© 2 fois par jour 450 mg 1 comprimĂ© 1 fois par jour 25 - 39 450 mg 1 comprimĂ© 1 fois par jour 450 mg 1 comprimĂ© tous les 2 jours 10 - 24 450 mg 1 comprimĂ© tous les 2 jours 450 mg 1 comprimĂ© 2 fois par semaine 600 copies/ml Ă  la fin de la prophylaxie et/ou patients qui ont une maladie Ă  CMV confirmĂ©e jusqu'Ă  12 mois 52 semaines aprĂšs la transplantation. Trois patients dans chaque groupe de traitement ont eu une mutation de rĂ©sistance au ganciclovir. Population pĂ©diatrique Traitement de la rĂ©tinite Ă  CMV L'Agence europĂ©enne des mĂ©dicaments a accordĂ© une dispense vis-Ă -vis de l'obligation d'effectuer des Ă©tudes avec le valganciclovir dans tous les sous types de population pĂ©diatrique dans le traitement de l'infection Ă  CMV chez des patients immunodĂ©primĂ©s voir rubrique Posologie et mode d'administration pour des informations sur l'utilisation pĂ©diatrique. PrĂ©vention des infections Ă  CMV en cas de transplantation Dans une Ă©tude de pharmacocinĂ©tique et de sĂ©curitĂ© de phase II chez des enfants ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une transplantation d'organe solide ĂągĂ©s de 4 mois Ă  16 ans, n = 63, le valganciclovir a Ă©tĂ© donnĂ© une fois par jour jusqu'Ă  100 jours selon un algorithme d'adaptation posologique pĂ©diatrique voir rubrique Posologie et mode d'administration permettant d'obtenir des expositions similaires Ă  celles de l'adulte voir rubrique PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Le suivi aprĂšs le traitement Ă©tait de 12 semaines. Le statut sĂ©rologique CMV D/R initial Ă©tait D+/R- dans 40 % des cas, D+/R+ dans 38 %, D-/R+ dans 19 % et D-/R- dans 3 % des cas. La prĂ©sence du virus CMV a Ă©tĂ© rapportĂ©e chez 7 patients. Les effets indĂ©sirables observĂ©s Ă©taient de nature similaire Ă  ceux rapportĂ©s chez l'adulte voir rubrique Effets indĂ©sirables. Une Ă©tude de tolĂ©rance de phase IV chez des enfants ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une greffe de rein ĂągĂ©s de 1 Ă  16 ans, n = 57 recevant du valganciclovir une fois par jour jusqu'Ă  200 jours, selon l'algorithme posologique voir rubrique Posologie et mode d'administration, a mis en Ă©vidence une faible incidence du CMV. Le suivi post-thĂ©rapeutique a Ă©tĂ© de 24 semaines. Le statut sĂ©rologique des donneurs et des receveurs D/R vis-Ă -vis du CMV Ă  l'inclusion a Ă©tĂ© le suivant D+/R+ 45 % ; D+/R- 39 % ; D-/R+ 7 % ; D-/R- 7 % et non dĂ©terminĂ© ND/R + dans 2 % des cas. Une virĂ©mie Ă  CMV a Ă©tĂ© rapportĂ©e chez trois patients et une maladie Ă  CMV a Ă©tĂ© suspectĂ©e chez un patient, mais non confirmĂ©e par une PCR effectuĂ©e sur le CMV par le laboratoire central. Les effets indĂ©sirables observĂ©s ont Ă©tĂ© de nature similaire Ă  ceux survenant chez les patients adultes voir rubrique Effets indĂ©sirables. Ces donnĂ©es soutiennent l'extrapolation des donnĂ©es d'efficacitĂ© des adultes Ă  des enfants, et permettent de fournir des recommandations posologiques pour les enfants. Une Ă©tude de pharmacocinĂ©tique et de tolĂ©rance de phase I chez des patients ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une greffe cardiaque ĂągĂ©s de 3 semaines Ă  125 jours, n = 14, traitĂ©s par une dose quotidienne unique de valganciclovir selon l'algorithme posologique pĂ©diatrique voir rubrique Posologie et mode d'administration pendant deux jours consĂ©cutifs, a mis en Ă©vidence des expositions similaires Ă  celles constatĂ©es chez l'adulte voir rubrique PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Le suivi post-thĂ©rapeutique a Ă©tĂ© de sept jours. Le profil de tolĂ©rance a Ă©tĂ© conforme Ă  celui observĂ© au cours d'autres Ă©tudes menĂ©es chez des enfants et des adultes, bien que le nombre de patients et l'exposition au valganciclovir aient Ă©tĂ© limitĂ©s au cours de cette Ă©tude. Infection Ă  CMV congĂ©nitale L'efficacitĂ© et la tolĂ©rance du ganciclovir et/ou du valganciclovir ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es dans deux Ă©tudes chez des nouveau-nĂ©s et des nourrissons prĂ©sentant une infection symptomatique congĂ©nitale Ă  CMV. Au cours de la premiĂšre Ă©tude, la pharmacocinĂ©tique et la tolĂ©rance d'une dose unique de valganciclovir Ă©cart de doses 14-16-20 mg/kg/dose ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es chez 24 nouveau-nĂ©s ĂągĂ©s de 8 Ă  34 jours atteints d'une infection congĂ©nitale Ă  CMV symptomatique voir rubrique PropriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques. Les nouveau-nĂ©s ont reçu 6 semaines de traitement antiviral. Parmi les 24 patients, 19 ont reçu jusqu'Ă  4 semaines de traitement oral par valganciclovir suivi de ganciclovir par voie au cours des 2 semaines suivantes. Les 5 autres patients ont reçu le ganciclovir par voie pendant la pĂ©riode de suivi de l'Ă©tude. Dans la seconde Ă©tude, l'efficacitĂ© et la tolĂ©rance d'un traitement par le valganciclovir de six semaines par rapport Ă  six mois ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es chez 109 nourrissons ĂągĂ©s de 2 Ă  30 jours prĂ©sentant une infection symptomatique congĂ©nitale Ă  CMV. Tous les nourrissons ont reçu le valganciclovir par voie orale Ă  la posologie de 16 mg/kg deux fois par jour pendant six semaines. AprĂšs six semaines de traitement, les nourrissons ont Ă©tĂ© randomisĂ©s selon une proportion de 11 pour poursuivre le traitement par le valganciclovir Ă  la mĂȘme posologie ou recevoir un placebo afin de complĂ©ter les six mois de traitement. Le valganciclovir n'est actuellement pas recommandĂ© dans cette indication thĂ©rapeutique. La mĂ©thodologie des Ă©tudes et les rĂ©sultats obtenus sont trop limitĂ©s pour conclure sur l'efficacitĂ© et la sĂ©curitĂ© du propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques du valganciclovir ont Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es chez des patients sĂ©ropositifs pour le VIH et le CMV, chez des patients atteints du SIDA et de rĂ©tinite Ă  CMV et chez des patients transplantĂ©s d'organes solides. Absorption Le valganciclovir est une prodrogue du ganciclovir. Il est bien absorbĂ© Ă  partir du tube digestif et rapidement et largement mĂ©tabolisĂ© en ganciclovir dans la paroi intestinale et le foie. L'exposition systĂ©mique au valganciclovir est transitoire et faible. La biodisponibilitĂ© du ganciclovir issu d'une administration orale de valganciclovir est d'environ 60 % pour l'ensemble des populations de patients Ă©tudiĂ©es et l'exposition rĂ©sultante au ganciclovir est similaire Ă  celle obtenue aprĂšs administration intraveineuse de ganciclovir voir ci-dessous. À titre de comparaison, la biodisponibilitĂ© du ganciclovir aprĂšs l'administration de 1000 mg de ganciclovir par voie orale en gĂ©lule est de 6 Ă  8 %.Valganciclovir chez les patients VIH positif, CMV positif L'exposition systĂ©mique de patients VIH positif, CMV positif aprĂšs administration deux fois par jour de ganciclovir et de valganciclovir pendant une semaine est la suivante ParamĂštre Ganciclovir 5 mg/kg, IV n = 18 Valganciclovir 900 mg, per os n = 25 Ganciclovir Valganciclovir ASC0-12 h 28,6 ± 9,0 32,8 ± 10,1 0,37 ± 0,22 Cmax ”g/ml 10,4 ± 4,9 6,7 ± 2,1 0,18 ± 0,06 L'efficacitĂ© du ganciclovir Ă  accroĂźtre le dĂ©lai avant progression de la rĂ©tinite Ă  CMV s'est rĂ©vĂ©lĂ©e corrĂ©lĂ©e avec l'exposition systĂ©mique ASC. Valganciclovir chez les patients transplantĂ©s d'organes solides L'exposition systĂ©mique Ă  l'Ă©tat d'Ă©quilibre de patients transplantĂ©s d'organes solides aprĂšs administration quotidienne orale de ganciclovir et de valganciclovir est la suivante ParamĂštre Ganciclovir 1000 mg 3 fois par jour n = 82 Valganciclovir 900 mg 1 fois par jour n = 161 Ganciclovir ASC0-24 h Cmax ”g/ml 28,0 ± 10,9 1,4 ± 0,5 46,3 ± 15,2 5,3 ± 1,5 L'exposition systĂ©mique au ganciclovir Ă©tait similaire chez les patients ayant reçu une greffe de coeur, ou de rein ou de foie aprĂšs administration orale de valganciclovir en respectant l'algorithme de rĂ©duction de la posologie tenant compte de l'Ă©tat de la fonction rĂ©nale. Effet de l'alimentation La proportionnalitĂ© Ă  la dose de l'ASC du ganciclovir aprĂšs administration de 450 Ă  2625 mg de valganciclovir n'a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ©e que chez le sujet ayant pris des aliments. Lorsque le valganciclovir Ă©tait administrĂ© en prĂ©sence d'aliments Ă  la dose recommandĂ©e de 900 mg, des augmentations Ă©taient constatĂ©es Ă  la fois pour l'ASC moyenne du ganciclovir environ 30 % et pour la Cmax moyenne du ganciclovir environ 14 %, par comparaison Ă  l'administration Ă  jeun. En outre, les variations interindividuelles de l'exposition au ganciclovir diminuent lorsque le valganciclovir est pris avec des aliments. Le valganciclovir a toujours Ă©tĂ© administrĂ© avec des aliments au cours des Ă©tudes cliniques. Il est par consĂ©quent recommandĂ© d'administrer valganciclovir avec des aliments voir rubrique Posologie et mode d'administration. Distribution En raison de la conversion rapide du valganciclovir en ganciclovir, la liaison du valganciclovir aux protĂ©ines n'a pas Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e. La liaison du ganciclovir aux protĂ©ines plasmatiques Ă©tait de 1 Ă  2 % sur des concentrations de 0,5 et 51 ”g/ml. Le volume de distribution Vd du ganciclovir Ă  l'Ă©tat d'Ă©quilibre aprĂšs administration intraveineuse Ă©tait de 0,680 ± 0,161 l/kg n = 114. Biotransformation Le valganciclovir est rapidement et largement mĂ©tabolisĂ© en ganciclovir ; aucun autre mĂ©tabolite n'a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©. Aucun mĂ©tabolite du ganciclovir marquĂ© par un isotope radioactif administrĂ© par voie orale dose unique de 1000 mg n'a reprĂ©sentĂ© plus de 1 Ă  2 % de la radioactivitĂ© retrouvĂ©e dans les fĂšces ou dans l'urine. Élimination AprĂšs administration de valganciclovir, l'excrĂ©tion rĂ©nale sous forme de ganciclovir par filtration glomĂ©rulaire et sĂ©crĂ©tion tubulaire active est la principale voie d'Ă©limination du valganciclovir. La clairance rĂ©nale reprĂ©sente 81,5 % ± 22 % n = 70 de la clairance systĂ©mique du ganciclovir. Les estimations bayĂ©siennes post hoc de la clairance apparente moyenne du ganciclovir, chez les patients ayant une clairance de la crĂ©atinine supĂ©rieure Ă  60 ml/min, sont de 14,05 ± 4,13 l/h. Chez les patients prĂ©sentant une insuffisance rĂ©nale, la clairance apparente moyenne du ganciclovir est de 8,46 ± 1,67 l/h 40 2 - < 12 ans n=21 ≄ 12 ans - 16 ans n=25 ASC0-24h 46,3 ± 15,2 68,1 ± 19,8 64,3 ± 29,2 59,2 ± 15,1 50,3 ± 15,0 Intervalle d'ASC0-24h 15,4 - 116,1 34 - 124 34 - 152 36 - 108 22 - 93 Cmax ”g/ml 5,3 ± 1,5 10,5 ± 3,36 10,3 ± 3,3 9,4 ± 2,7 8,0 ± 2,4 Clairance l/h 12,7 ± 4,5 1,25± 0,473 2,5 ± 2,4 4,5 ± 2,9 6,4 ± 2,9 t1/2 h 6,5 ± 1,4 1,97± 0,185 3,1 ±1,4 4,1 ± 1,3 5,5 ± 1,1 * Extrait du rapport d'Ă©tude PV 16000 La dose unique quotidienne de valganciclovir dans les deux Ă©tudes dĂ©crites ci-dessus a Ă©tĂ© dĂ©terminĂ©e sur la base de la surface corporelle SC et de la clairance de la crĂ©atinine CrCl selon la formule de Schwartz modifiĂ©e et a Ă©tĂ© calculĂ©e en utilisant l'algorithme posologique prĂ©sentĂ© dans la rubrique Posologie et mode d'administration. Les propriĂ©tĂ©s pharmacocinĂ©tiques du ganciclovir aprĂšs l'administration de valganciclovir ont Ă©galement Ă©tĂ© Ă©valuĂ©es au cours de deux Ă©tudes menĂ©es chez des nouveau-nĂ©s et des nourrissons prĂ©sentant une infection congĂ©nitale symptomatique Ă  CMV. Dans la premiĂšre Ă©tude, 24 nouveau-nĂ©s ĂągĂ©s de 8 Ă  34 jours, ont reçu 6 mg/kg de ganciclovir intraveineux deux fois par jour. Les patients ont ensuite Ă©tĂ© traitĂ©s par valganciclovir oral, la dose de valganciclovir poudre pour solution buvable Ă©tant comprise entre 14 mg/kg et 20 mg/kg deux fois par jour. La durĂ©e totale du traitement a Ă©tĂ© de six semaines. Une dose de 16 mg/kg deux fois par jour de valganciclovir poudre pour solution buvable a dĂ©montrĂ© une exposition au ganciclovir comparable Ă  6 mg/kg de ganciclovir intraveineux deux fois par jour chez les nouveau-nĂ©s et a permis d'atteindre une exposition au ganciclovir similaire Ă  une dose intraveineuse efficace de 5 mg/kg chez l'adulte. Dans la deuxiĂšme Ă©tude, 109 nouveau-nĂ©s ĂągĂ©s de 2 Ă  30 jours ont reçu 16 mg/kg de valganciclovir poudre pour solution buvable deux fois par jour pendant six semaines, puis 96 des 109 patients ont Ă©tĂ© randomisĂ©s pour continuer Ă  recevoir le valganciclovir ou un placebo pendant six mois. Cependant, les valeurs moyennes de l'ASC0-12h ont Ă©tĂ© infĂ©rieures par rapport Ă  celles de la premiĂšre Ă©tude. Le tableau, ci-aprĂšs, prĂ©sente les valeurs moyennes de l'ASC, de la Cmax et de la tœ, avec les Ă©carts types, comparativement aux donnĂ©es obtenues chez l'adulte ParamĂštre PK Adultes Nouveau-nĂ©s 5 mg/kg GAN Dose unique n=8 6 mg/kg GAN Deux fois par jour n=19 16 mg/kg VAL Deux fois par jour n=19 16 mg/kg VAL Deux fois par jour n = 100 ASC0-∞ 25,4 ± 4,32 - - - ASC0-12h - 38,2 ± 42,7 30,1 ± 15,1 20,85 ± 5,40 Cmax ”g/ml 9,03 ± 1,26 12,9 ± 21,5 5,44 ± 4,04 - t1/2 h 3,32 ± 0,47 2,52 ± 0,55 2,98 ± 1,26 2,98 ± 1,12 GAN = Ganciclovir, IV ; VAL = Valganciclovir, oral Ces donnĂ©es sont trop limitĂ©es pour conclure en matiĂšre d'efficacitĂ© ou donner des recommandations posologiques pour les enfants souffrant d'infection congĂ©nitale Ă  CMV. DurĂ©e et prĂ©cautions particuliĂšres de conservation DurĂ©e de conservation Flacons PEHD 3 ans ; aprĂšs premiĂšre ouverture du flacon 3 mois. Plaquettes 2 particuliĂšres de conservation Ce mĂ©dicament ne nĂ©cessite pas de prĂ©cautions particuliĂšres de mĂ©dicament non utilisĂ© ou dĂ©chet doit ĂȘtre Ă©liminĂ© conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation en comprimĂ©s pelliculĂ©s sous plaquettes prĂ©dĂ©coupĂ©es unitaires PVC/PE/PVdC/Aluminium. Cesderniers rĂ©sultats concordent avec ceux de notre Ă©tude. En effet, nous constatons qu’entre 8 et 15 jours les patients prĂ©sentent des Ct compatibles avec une charge virale significative puis qu’au-delĂ  de 15 jours, celle-ci, diminue tout en restant au-dessus du seuil de sensibilitĂ© analytique de la technique RT-PCR.
Remarques gĂ©nĂ©rales Les prĂ©lĂšvements liquides ex. lavage, Ă©panchement et solides ex. biopsies peuvent ĂȘtre placĂ©s dans un pot stĂ©rile ou un tube sec avec un fond de saline stĂ©rile pour les prĂ©lĂšvements solides. Ils sont maintenus rĂ©frigĂ©rĂ©s jusqu’à l’envoi sous 24-48h. Les Ă©couvillons peuvent ĂȘtre laissĂ©s Ă  T° ambiante et acheminĂ©s au laboratoire sous 3-5 jours. Il est prĂ©fĂ©rable d’utiliser des Ă©couvillons associĂ©s Ă  des milieux de transport type Amies ou Stuart. Ils sont fournis par le laboratoire VETODIAG. Note Il est Ă©galement possible de verser un prĂ©lĂšvement liquide ex. Lavage bronchoalvĂ©olaire, Ă©panchement dans le milieu de transport d’un Ă©couvillon, ou de tremper l’écouvillon dans l’échantillon, afin d’assurer une bonne conservation du prĂ©lĂšvement. Si l’animal est sous antibiotiques, un arrĂȘt du traitement minimum 48h avant le prĂ©lĂšvement idĂ©alement 8 jours est recommandĂ©. PrĂ©lĂšvement cutanĂ© et auriculaire La dĂ©sinfection de la surface cutanĂ©e sur le site de prĂ©lĂšvement est dĂ©conseillĂ©e car elle dĂ©truit les germes pathogĂšnes autant que les contaminants un flushage Ă  la saline stĂ©rile peut-ĂȘtre rĂ©alisĂ© si la zone semble particuliĂšrement souillĂ©e. – VĂ©sicules aspiration du liquide vĂ©siculaire dĂ©posĂ© dans un tube sec et placĂ© Ă  4°C jusqu’à l’envoi – UlcĂ©rations grattage/Ă©couvillon au fond de l’ulcĂšre en soulevant Ă©ventuellement les croĂ»tes et autres dĂ©bris de surface. – Pustules ouverture au scalpel stĂ©rile et grattage/Ă©couvillon des parois – LĂ©sions auriculaires Ă©couvillonnage profond aprĂšs avoir enlevĂ© le cĂ©rumen superficiel – LĂ©sions cutanĂ©es profondes il est recommandĂ© de soumettre une biopsie dermique excision de l’épiderme superficiel source de contamination. Elle sera placĂ©e dans un tube sec ou un pot stĂ©rile avec un fond de saline stĂ©rile. Collections purulentes Lorsqu’un abcĂšs est prĂ©sent, il est prĂ©fĂ©rable, aprĂšs dĂ©bridement chirurgical, de prĂ©lever un morceau de la paroi de l’abcĂšs ou d’écouvillonner les parois. Les collections purulentes de grandes cavitĂ©s peuvent ĂȘtre aspirĂ©es aprĂšs prĂ©paration aseptique du site de ponction et dĂ©posĂ©s dans un tube sec placĂ© Ă  4°C jusqu’à l’envoi. PrĂ©lĂšvement respiratoire Les lavages bronchoalvĂ©olaires sous fibroscopie ou par voie transtrachĂ©ale permettent le diagnostic bactĂ©riologique ou mycologique des infections pulmonaires en veillant Ă  Ă©viter une contamination par la flore oropharyngĂ©e. PrĂ©lĂšvement sinusal Seuls les prĂ©lĂšvements effectuĂ©s par lavage des sinus ou des cornets nasaux, ou par biopsie, peuvent permettre d’isoler le germe pathogĂšne. Les Ă©couvillonnages des fosses nasales ne permettent gĂ©nĂ©ralement pas d’isoler le germe responsable et flore contaminante. PrĂ©lĂšvement intestinal Les affections intestinales d’origine bactĂ©rienne sont rares chez les carnivores, peu dĂ©crites et souvent controversĂ©es. On recueille une noisette de selles dans un pot propre stĂ©rile ou non stĂ©rile, conservĂ© Ă  4 °C et transportĂ© rapidement. PrĂ©lĂšvement oculaire Un raclage doux de la conjonctive et de la cornĂ©e en Ă©vitant les contaminations de la flore cutanĂ©e palpĂ©brale permet de recueillir les sĂ©crĂ©tions purulentes et d’isoler les germes responsables de conjonctivites et de kĂ©ratites microbiennes. PrĂ©lĂšvement urinaire Les urines doivent ĂȘtre recueillies de façon stĂ©rile soit par cystocentĂšse, soit par cathĂ©tĂ©risme et conservĂ©es immĂ©diatement Ă  4°C jusqu’à l’envoi. Les urines prĂ©levĂ©es par palpation-pression et Ă©limination des premiers jets seront probablement contaminĂ©es par la flore urĂ©trale ou vaginale. PrĂ©lĂšvement ostĂ©oarticulaire Une biopsie osseuse ou une ponction de liquide articulaire permet de rĂ©aliser une culture bactĂ©rienne. L’écouvillonnage d’un trajet fistuleux peut aussi ĂȘtre rĂ©alisĂ©. SepticĂ©mie La rĂ©alisation d’hĂ©mocultures doit ĂȘtre envisagĂ©e dans les cas suivants chez les carnivores endocardite, discospondylite et hyperthermie prolongĂ©e inexpliquĂ©e. Au moins trois prĂ©lĂšvements flacons d’hĂ©moculture fournis par le laboratoire sur 48 h, si possible au moment des pics d’hyperthermie, sont rĂ©alisĂ©s.
cesrĂ©sultats montrent donc qu’ « une excrĂ©tion prolongĂ©e de l’adn du virus monkeypox peut se produire dans le sperme des patients infectĂ©s pendant des semaines Journal List Elsevier Public Health Emergency Collection PMC7442000 Actual Pharm. 2020 Oct; 59599 27–33. Language French EnglishCOVID-19, management, therapeutic and vaccine approachesÉlodie Matusik, Pharmacien hospitalier,a,b MĂ©riam Ayadi, Interne en pharmacie,c et Nicolas Picard, Pharmacologue, professeur des universitĂ©s, praticien hospitalierd,*,eRĂ©sumĂ©Alors qu’au dĂ©but de l’annĂ©e 2020, l’épidĂ©mie de Covid-19 se propageait Ă  toute vitesse, de trĂšs nombreuses Ă©quipes scientifiques se sont mises au travail Ă  travers le monde. La prise en charge des infections au severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 repose sur des traitements non spĂ©cifiques symptomatiques ou spĂ©cifiques curatifs expĂ©rimentaux. Le vaccin sera la clĂ© d’une immunisation sur le long clĂ©s Covid-19, pharmacologie, Sars-CoV-2, vaccinAbstractWhile at the beginning of 2020, the COVID-19 epidemic was spreading at tremendous speed, many scientific teams set to work around the world. The management of severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 infections is based on experimental non-specific symptomatic or specific curative treatments. The vaccine will be the key to long-term COVID-19, pharmacology, Sars-CoV-2, vaccineLa course pour trouver un traitement contre la Covid-19 mobilise les chercheurs du monde entier dans un climat d’incertitude concernant l’évolution de la pandĂ©mie. MalgrĂ© les nombreux essais cliniques lancĂ©s dans des dĂ©lais extrĂȘmement courts, au dĂ©but de l’étĂ©, aucun traitement spĂ©cifique n’a prouvĂ© jusqu’alors son efficacitĂ© sur une diminution de la mortalitĂ©. La prise en charge reste actuellement non non spĂ©cifique Le traitement symptomatique repose tout d’abord sur la prise en charge de l’hyperthermie par du paracĂ©tamol et sur une surveillance de l’hydratation. Une rĂ©cente synthĂšse des donnĂ©es de pharmacovigilance a mis en Ă©vidence que les anti-inflammatoires non stĂ©roĂŻdiens AINS pourraient aggraver les atteintes infectieuses et provoquer des complications graves, notamment dans le cadre d’infections respiratoires [1]. Rien n’est dĂ©montrĂ© pour le severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 Sars-CoV-2, mais le principe de prĂ©caution s’applique les AINS doivent ĂȘtre Ă©vitĂ©s en dehors de ceux utilisĂ©s dans le traitement d’une maladie chronique dont il convient de rediscuter le rapport bĂ©nĂ©fice-risque. L’antibiothĂ©rapie n’est pas nĂ©cessaire pour un cas de Covid-19 simple sans critĂšre de gravitĂ© ou de comorbiditĂ©, les co-infections bactĂ©riennes Ă©tant rares [2]. Elle ne sera envisagĂ©e qu’en prĂ©sence d’une pneumopathie nĂ©cessitant une prise en charge en raison d’une comorbiditĂ© ou d’un facteur de gravitĂ© [3], [4]. En rĂ©animation, une cĂ©phalosporine de troisiĂšme gĂ©nĂ©ration associĂ©e Ă  un macrolide sera privilĂ©giĂ©e, afin de couvrir Legionella dans le contexte de la Covid-19 la prudence s’imposeDans les cas graves de Covid-19, l’hypoxĂ©mie peut nĂ©cessiter une intubation et le recours Ă  la ventilation mĂ©canique. Les patients doivent alors ĂȘtre sĂ©datĂ©s ; la curarisation est recommandĂ©e en cas de syndrome de dĂ©tresse respiratoire aiguĂ« pour faciliter l’adaptation au ventilateur [3].Dans le contexte de la pandĂ©mie, l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits de santĂ© a souhaitĂ© rappeler le risque potentiel de rĂ©actions allergiques croisĂ©es entre la pholcodine dĂ©rivĂ© morphinique antitussif d’action centrale et les curares. Par mesure de prĂ©caution, il est recommandĂ© aux mĂ©decins de ne pas prescrire de spĂ©cialitĂ© contenant de la pholcodine pour le traitement symptomatique de la toux et aux patients de ne pas les utiliser [4]. Des phĂ©nomĂšnes thrombotiques particuliĂšrement frĂ©quents ont Ă©tĂ© rapportĂ©s chez les patients atteints de la Covid-19, notamment ceux placĂ©s en soins intensifs. Cela a conduit les sociĂ©tĂ©s savantes Ă  prĂ©coniser une thromboprophylaxie systĂ©matique chez les personnes hospitalisĂ©es [5]. Devant l’instabilitĂ© de ces patients en phase aiguĂ«, en lien avec de potentielles interactions mĂ©dicamenteuses avec les mĂ©dicaments expĂ©rimentaux, un relais des anticoagulants oraux vers une hĂ©parinothĂ©rapie a Ă©tĂ© spĂ©cifique curatif Le Sars-CoV-2 est un virus Ă  acide ribonuclĂ©ique ARN qui se fixe Ă  un rĂ©cepteur cellulaire par l’intermĂ©diaire d’une protĂ©ine de fusion, la protĂ©ine de spicule [S]. Chez l’humain, l’enzyme de conversion de l’angiotensine II angiotensin-converting enzyme [ACE2] jouerait le rĂŽle de rĂ©cepteur Ă  coronavirus. Une fois dans la cellule, le virus libĂšre son ARN viral et dĂ©tourne la machinerie cellulaire Ă  son profit. Les virus nouvellement synthĂ©tisĂ©s quittent la cellule pour en infecter d’autres, en dĂ©clenchant une rĂ©action immunitaire et inflammatoire importante. Quatre cibles potentielles de traitement se dĂ©gagent ‱l’entrĂ©e du virus dans la cellule des donnĂ©es in vitro suggĂšrent que la chloroquine ou l’hydroxychloroquine, en s’opposant Ă  la glycosylation d’ACE2, pourraient empĂȘcher la pĂ©nĂ©tration des Sars-CoV [6] ;‱le clivage et l’assemblage des protĂ©ines virales il s’agit de la piste des inhibiteurs des protĂ©ases utilisĂ©s dans le cadre de l’infection au virus de l’immunodĂ©ficience humaine VIH lopinavir notamment ;‱la rĂ©plication virale, en bloquant l’ARN-polymĂ©rase qui permet au virus de reproduire son matĂ©riel gĂ©nĂ©tique cette recherche concerne le remdĂ©sivir ;‱la rĂ©action immunitaire liĂ©e Ă  la production massive de cytokines l’hydroxychloroquine Ă  nouveau, les corticoĂŻdes, les interfĂ©rons IFN et le tocilizumab pourraient thĂ©oriquement ĂȘtre antivirauxLes antiviraux semblent ĂȘtre intĂ©ressants pour stopper une des Ă©tapes du cycle viral, notamment au cours de la phase prĂ©coce de la remdĂ©sivir Le remdĂ©sivir est un analogue nuclĂ©osidique de l’adĂ©nosine interfĂ©rant avec l’ARN polymĂ©rase permettant la rĂ©plication du Sars-CoV-2. Il a Ă©tĂ© initialement dĂ©veloppĂ© pour lutter contre le virus Ebola. Il a trĂšs vite fait partie des mĂ©dicaments les plus prometteurs, avec une efficacitĂ© in vitro supĂ©rieure Ă  celle d’autres antiviraux potentiels sur le Sars-CoV-2 et une activitĂ© in vivo chez l’animal sur d’autres coronavirus Middle-East respiratory syndrome [Mers] et Sars-CoV-1. Alors qu’une seule sĂ©rie de patients traitĂ©s par remdĂ©sivir avait Ă©tĂ© publiĂ©e dans le cadre de la Covid-19, le Haut Conseil de la santĂ© publique HCSP a prĂ©conisĂ©, dĂ©but mars 2020, son utilisation compassionnelle dans les cas graves. Fin avril, une premiĂšre Ă©tude randomisĂ©e contrĂŽlĂ©e multicentrique versus placebo publiĂ©e dans le Lancet ne relevait pas de bĂ©nĂ©fice sur la survie. Cependant, elle n’avait pas pu inclure suffisamment de patients et avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e prĂ©maturĂ©ment en raison de la fin de l’épidĂ©mie en Chine, ne permettant pas d’apporter une conclusion dĂ©finitive par manque de puissance [7]. Le 22 mai, les rĂ©sultats prĂ©liminaires d’une seconde Ă©tude randomisĂ©e contrĂŽlĂ©e sur 1 063 patients montraient une rĂ©duction de la durĂ©e de guĂ©rison clinique chez les sujets nĂ©cessitant une oxygĂ©nothĂ©rapie onze jours versus quinze pour le groupe placebo, p < 0,001 [8]. NĂ©anmoins, la diffĂ©rence de mortalitĂ© observĂ©e n’était pas statistiquement significative et l’essai ayant Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© prĂ©maturĂ©ment, il n’était pas possible de conclure sur ce point. Cette Ă©tude a nĂ©anmoins conduit la Food and Drug Administration Ă  attribuer au remdĂ©sivir une autorisation d’utilisation d’urgence pour les formes graves de Covid-19. Les principaux effets indĂ©sirables relevĂ©s avec le remdĂ©sivir sont des hypotensions parfois sĂ©vĂšres, ainsi que des atteintes rĂ©nales et hĂ©patiques. Son administration nĂ©cessite donc une surveillance rapprochĂ©e. Depuis le 2 juillet, il est disponible en France dans le cadre d’une autorisation temporaire d’utilisation de cohorte, pour le traitement de la maladie Covid-19 chez les adultes et les adolescents ĂągĂ©s de 12 ans et plus et pesant au moins 40 kg ayant une pneumonie nĂ©cessitant une lopinavir Un effet antiviral a Ă©tĂ© rapportĂ© in vitro sur le Sars-CoV-2 pour le lopinavir, avec une concentration efficace mĂ©diane nĂ©anmoins Ă©levĂ©e ou juste compatible avec une concentration plasmatique atteignable chez l’humain [9]. Un essai publiĂ© en mars 2020 n’a pas montrĂ© d’efficacitĂ© sur la mortalitĂ© ou sur la diminution de la charge virale [10]. Toutefois, des analyses statistiques rĂ©alisĂ©es a posteriori ont retrouvĂ© un possible bĂ©nĂ©fice d’un jour sur le dĂ©lai d’amĂ©lioration clinique. Le mĂ©dicament ayant Ă©tĂ© introduit tardivement mĂ©diane aprĂšs le dĂ©but des symptĂŽmes douze jours, ces donnĂ©es ont conduit le HCSP Ă  discuter, en mars, de sa prescription au cas par cas dans les formes graves de Covid-19 prises en charge Ă  l’hĂŽpital [3]. Les rĂ©sultats d’un deuxiĂšme essai clinique randomisĂ© contrĂŽlĂ© ayant inclus 44 patients atteints d’une infection Ă  la Covid-19 lĂ©gĂšre Ă  modĂ©rĂ©e ne sont pas en faveur d’un bĂ©nĂ©fice de ce mĂ©dicament sur la nĂ©gativation virale ou la symptomatologie clinique [11]. Ces rĂ©sultats Ă©tant compatibles avec l’absence d’efficacitĂ©, il a Ă©tĂ© retirĂ© de plusieurs essais, notamment Discovery et Solidarity. Le profil de toxicitĂ© du lopinavir est bien connu dans le cadre de son utilisation contre le VIH. Il justifie une surveillance clinique et biologique renforcĂ©e, ce d’autant que des concentrations Ă©levĂ©es ont Ă©tĂ© dĂ©crites chez les patients critiques atteints de Covid-19 et que les interactions mĂ©dicamenteuses sont chloroquine et l’hydroxychloroquine Les mĂ©canismes d’action de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine seraient multiples, notamment une alcalisation lysosomiale induisant une inhibition de la fusion du virus Ă  la surface cellulaire, un blocage de la rĂ©plication virale, une modification de glycosylation des protĂ©ines notamment de l’ACE2 et un effet immunomodulateur. La chloroquine est un mĂ©dicament Ă  marge thĂ©rapeutique Ă©troite utilisĂ© dans le cadre des accĂšs palustres. L’hydroxychloroquine est, quant Ă  elle, indiquĂ©e dans le lupus et la polyarthrite rhumatoĂŻde. Ces mĂ©dicaments inhibent la rĂ©plication du Sars-CoV-2 in vitro Ă  des concentrations difficilement atteignables dans le plasma humain, mais qui le sont possiblement dans le compartiment intracellulaire oĂč se rĂ©plique le virus et oĂč il se concentre avec, de plus, une accumulation pulmonaire [12]. Sur la base d’un meilleur profil de tolĂ©rance et d’une Ă©tude suggĂ©rant une efficacitĂ© accrue in vitro mĂȘme si les donnĂ©es sont depuis discordantes, l’hydroxychloroquine a Ă©tĂ© Ă©normĂ©ment mise en avant. La premiĂšre Ă©tude clinique, marseillaise, suggĂ©rait une nĂ©gativation plus rapide de la reverse transcription polymerase chain reaction RT-PCR en association avec l’azithromycine [13]. NĂ©anmoins, cet essai prĂ©sentait de trĂšs nombreuses limites faible effectif, groupes hĂ©tĂ©rogĂšnes, groupe contrĂŽle venant d’autres centres, conflit d’intĂ©rĂȘts avec le journal, etc., d’oĂč son trĂšs faible niveau de preuve. Le HCSP a autorisĂ©, en mars 2020, le recours Ă  l’hydroxychloroquine dans le cadre d’un protocole temporaire d’utilisation chez les patients hospitalisĂ©s atteints de formes sĂ©vĂšres de la Covid-19, qui a Ă©tĂ© finalement annulĂ© fin mai [3]. Des Ă©tudes rĂ©trospectives, prĂ©sentant de nombreux biais mĂ©thodologiques, ont abouti Ă  des rĂ©sultats discordants majoritairement en dĂ©faveur de l’hydroxychloroquine, avec ou sans azithromycine. Ils ont fait Ă©merger des signaux de pharmacovigilance quant Ă  sa cardiotoxicitĂ©, dĂ©crivant des allongements de l’intervalle QT, majorĂ©s en cas d’association Ă  l’azithromycine, d’administration de fortes doses ou de facteurs favorisants. Sa longue demi-vie fait Ă©galement craindre une toxicitĂ© pendant plusieurs semaines aprĂšs l’arrĂȘt du traitement. DĂ©but juin, une large Ă©tude basĂ©e sur l’extraction de donnĂ©es de plus de 96 000 dossiers mĂ©dicaux ne dĂ©crivant pas d’efficacitĂ© de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine, mais une augmentation de la mortalitĂ© et du risque d’arythmies ventriculaires a Ă©tĂ© retirĂ©e du Lancet, compte tenu des nombreux doutes qui planaient sur son contenu et sa mĂ©thodologie [14]. Les rĂ©sultats de la premiĂšre Ă©tude randomisĂ©e contrĂŽlĂ©e Recovery ne montraient pas de bĂ©nĂ©fice sur la mortalitĂ© Ă  J28 ou sur la durĂ©e de sĂ©jour [15]. Une mĂ©ta-analyse de vingt-neuf articles portant sur l’étude de ce mĂ©dicament conclut que l’hydroxychloroquine ne rĂ©duit pas la mortalitĂ© des patients hospitalisĂ©s pour Covid-19 et que son association Ă  l’azithromycine l’augmente significativement [16].L’azithromycine L’azithromycine est un antibiotique connu pour ses effets immunomodulateurs, semblant ĂȘtre liĂ©s Ă  l’induction d’IFN. Elle est parfois utilisĂ©e, pour ces propriĂ©tĂ©s, en traitement au long cours dans certaines affections respiratoires. Elle semble avoir des effets antiviraux in vitro, qui n’ont encore jamais Ă©tĂ© prouvĂ©s in vivo. Une Ă©tude rĂ©trospective chez les patients critiques atteints de Mers suggĂ©rait une possible rĂ©duction de la mortalitĂ© Ă  J90 et une augmentation de la clairance virale, mais ses rĂ©sultats n’étaient pas statistiquement significatifs [17]. Dans le cadre de la Covid-19, il n’a pas Ă©tĂ© observĂ© Ă  ce jour de diffĂ©rence sur la mortalitĂ© avec ou sans hydroxychloroquine sur des donnĂ©es rĂ©trospectives [18]. Les seules donnĂ©es prospectives actuellement disponibles sont celles des Ă©tudes observationnelles de Didier Raoult [13], qui suggĂ©rait, dans un premier essai, une diminution de la charge virale en association Ă  l’hydroxychloroquine chez six patients. NĂ©anmoins le risque de biais Ă©tait majeur. Une Ă©tude randomisĂ©e contrĂŽlĂ©e parue dĂ©but septembre avec et sans hydroxychloroquine chez des patients sĂ©vĂšres n’a pas retrouvĂ© de bĂ©nĂ©fice Ă  l’azithromycine [19]. Les effets indĂ©sirables cardiaques des macrolides, notamment le risque d’allongement du segment QT, sont bien connus, de mĂȘme que leur effet inhibiteur du cytochrome rĂ©sultats de la premiĂšre Ă©tude randomisĂ©e contrĂŽlĂ©e Recovery ne montraient pas de bĂ©nĂ©fice de l’hydroxychloroquine sur la mortalitĂ© Ă  J28 ou sur la durĂ©e de sĂ©jour. Les agents immunomodulateursLes agents immunomodulateurs auraient plutĂŽt un intĂ©rĂȘt dans la phase secondaire de l’infection, en particulier lors de l’état hyperinflammatoire induit par le anti-interleukines Les anti-interleukines sont des anticorps utilisĂ©s dans le traitement de maladies inflammatoires telles que la polyarthrite rhumatoĂŻde. Le tocilizumab et le sarilumab sont dirigĂ©s contre le rĂ©cepteur de l’interleukine IL 6, tandis que l’anakinra cible le rĂ©cepteur de l’IL-1. Les patients sĂ©vĂšres atteints de Covid-19 semblent dĂ©velopper une rĂ©ponse immunitaire et inflammatoire excessive et dĂ©rĂ©gulĂ©e, dans laquelle l’IL-6 jouerait un rĂŽle essentiel. Il a Ă©tĂ© montrĂ© que sa concentration Ă©tait corrĂ©lĂ©e Ă  la sĂ©vĂ©ritĂ© de la maladie. Inhiber les cytokines inflammatoires pourrait donc permettre d’attĂ©nuer cette rĂ©action. Concernant le tocilizumab, seules quelques Ă©tudes observationnelles, essentiellement non contrĂŽlĂ©es, sont actuellement disponibles, ce qui ne permet pas de conclure. Fin avril 2020, l’Assistance publique-HĂŽpitaux de Paris a annoncĂ© de bons rĂ©sultats, notamment sur la mortalitĂ©, avant de se rĂ©tracter. Les experts du comitĂ© de surveillance, ayant jugĂ© que cette communication Ă©tait prĂ©maturĂ©e compte tenu de limites mĂ©thodologiques, ont tous dĂ©missionnĂ©. En France, le tocilizumab ne peut ĂȘtre utilisĂ© que dans le cadre des essais cliniques. La monographie du mĂ©dicament mentionne une contre-indication en cas d’infection sĂ©vĂšre en raison de son action immunomodulatrice. Une vigilance concernant l’hĂ©patotoxicitĂ© est requise, mĂȘme si ce traitement est gĂ©nĂ©ralement bien tolĂ©rĂ©. Le prix Ă©levĂ© de ce mĂ©dicament reprĂ©sente une limite supplĂ©mentaire. Concernant le sarilumab, Sanofi et Regeneron Pharmaceuticals ont lancĂ© une Ă©tude randomisĂ©e multicentrique en double aveugle en mars dernier. Une premiĂšre analyse des rĂ©sultats ne montrait pas d’avantage clinique sur l’ensemble des patients sĂ©vĂšres et critiques, bien que l’objectif primaire de rĂ©duction de la protĂ©ine C-rĂ©active ait Ă©tĂ© en revanche atteint. De plus, quelques effets indĂ©sirables graves ayant Ă©tĂ© rapportĂ©s, les laboratoires ont dĂ©cidĂ© d’arrĂȘter l’essai. Une premiĂšre Ă©tude prospective portant sur l’usage de l’anakinra chez des sujets sĂ©vĂšres, utilisant une cohorte rĂ©trospective comme groupe contrĂŽle, est parue fin mai [20]. La proportion de patients dĂ©cĂ©dĂ©s ou nĂ©cessitant une ventilation mĂ©canique Ă©tait moindre dans le groupe traitĂ© par anakinra 25 % versus 73 % ; p < 0,0001. Cet effet Ă©tait Ă©galement retrouvĂ© dans l’analyse multivariĂ©e Ă©tudiant les facteurs confondants. Des essais cliniques randomisĂ©s contrĂŽlĂ©s doivent cependant confirmer ces plasma convalescent Le plasma convalescent est issu de patients guĂ©ris de la Covid-19. Il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© qu’il pourrait permettre une immunitĂ© passive par la transfusion d’anticorps dirigĂ©s contre le virus Sars-CoV-2. Il a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© utilisĂ© dans le cadre d’autres infections respiratoires sĂ©vĂšres virales Sars, grippe H1N1 et H5N1, etc.. Une mĂ©ta-analyse issue d’études observationnelles a montrĂ© qu’il pourrait diminuer la mortalitĂ© odds ratio 0,25, intervalle de confiance [IC] 95 [0,14–0,45] [21]. MĂȘme si le niveau de preuve reste faible, l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits de santĂ© a autorisĂ©, en avril 2020, l’utilisation du plasma convalescent dans le cadre compassionnel. La premiĂšre Ă©tude randomisĂ©e contrĂŽlĂ©e sur 103 patients atteints de Covid-19 a Ă©tĂ© publiĂ©e dĂ©but juin [22]. ArrĂȘtĂ©e prĂ©maturĂ©ment et manquant donc de puissance, elle n’a pas rapportĂ© d’amĂ©lioration clinique supĂ©rieure Ă  J28 par rapport au placebo 51,9 % versus 43,1 % ; p = 0,26, ni sur la mortalitĂ© 15,7 % versus 24,0 % ; p = 0,3, ni sur la durĂ©e d’hospitalisation. NĂ©anmoins, les patients sĂ©vĂšres semblaient mieux rĂ©pondre au traitement en termes d’amĂ©lioration clinique 91,3 % versus 68,2 % ; p = 0,03 et l’utilisation du plasma convalescent Ă©tait associĂ©e Ă  une nĂ©gativation de la RT-PCR Ă  soixante-douze heures plus frĂ©quente 87,2 % versus 37,5 % ; p = 0,001. La dose nĂ©cessaire pour obtenir un titre suffisant d’anticorps neutralisants est encore inconnue et d’autres essais sont en cours. Il faut Ă©galement rappeler que la rĂ©action immunitaire contre le Sars-CoV-2 ne fait pas uniquement intervenir l’immunitĂ© humorale, mais a aussi une composante cellulaire. Les disponibilitĂ©s du plasma convalescent sont limitĂ©es par ses modalitĂ©s d’obtention. Les principaux effets indĂ©sirables rapportĂ©s sont des rĂ©actions d’hypersensibilitĂ©, des syndromes pseudo-grippaux et des ƓdĂšmes immunoglobulines polyvalentes Les immunoglobulines Ig polyvalentes sont des anticorps issus de dons de plasma. Elles sont essentiellement composĂ©es d’IgG reconnaissant une large variĂ©tĂ© d’antigĂšnes. En plus de leur effet neutralisant, elles ont aussi des propriĂ©tĂ©s immunorĂ©gulatrices via leur action sur les rĂ©cepteurs aux Ig sur les surfaces cellulaires. Seules quelques expĂ©riences ont Ă©tĂ© dĂ©crites pour le moment dans le cadre de la Covid-19 et une unique Ă©tude rĂ©trospective a Ă©tĂ© publiĂ©e [23]. Par rapport au groupe ayant reçu des Ig polyvalentes au-delĂ  de quarante-huit heures, l’administration prĂ©coce chez des patients critiques pourrait avoir un impact sur la mortalitĂ© Ă  J28 23,3 % versus 57,1 % ; p = 0,009, ainsi que sur la durĂ©e du sĂ©jour hospitalier 11,50 ± 1,030 versus 16,96 ± 1,620 jour ; p = 0,0055 et en rĂ©animation. Ces rĂ©sultats encourageants doivent cependant ĂȘtre confirmĂ©s grĂące Ă  des essais prospectifs IFN Les IFN sont les premiĂšres cytokines produites lors d’une infection virale, ils agissent sur l’immunitĂ© innĂ©e et adaptative. Les IFN recombinants ont Ă©tĂ© utilisĂ©s en association avec la ribavirine chez les patients atteints de Mers et de Sars. Les donnĂ©es in vitro sur le Sars-CoV-1 et le Mers-CoV suggĂšrent une meilleure activitĂ© des IFN-ÎČ, actuellement indiquĂ©s dans la sclĂ©rose en plaques, par rapport aux IFN-α, qui ont Ă©tĂ© recommandĂ©s sous forme inhalĂ©e par les autoritĂ©s chinoises dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Une seule Ă©tude prospective randomisĂ©e rĂ©alisĂ©e chez des patients prĂ©sentant des formes lĂ©gĂšres Ă  modĂ©rĂ©es de Covid-19 a pour le moment Ă©tĂ© publiĂ©e ; elle a Ă©tudiĂ© l’administration sous-cutanĂ©e d’IFN-ÎČ-1b associĂ©s Ă  la ribavirine et au lopinavir-ritonavir versus ribavirine et lopinavir-ritonavir seuls [24]. Le dĂ©lai de sĂ©roconversion semblait rĂ©duit dans le groupe IFN 7 versus 12 jours ; p = 0,001. Le rĂ©sultat sur les critĂšres secondaires allait dans le sens d’une rĂ©duction du dĂ©lai d’amĂ©lioration clinique 4 versus 8 jours ; p < 0,001 et une diminution de la durĂ©e d’ corticoĂŻdes Les corticoĂŻdes possĂšdent des propriĂ©tĂ©s anti-inflammatoires qui pourraient ĂȘtre utiles lors de l’inflammation systĂ©mique dĂ©rĂ©gulĂ©e. Cependant, des craintes existent quant Ă  une aggravation de l’infection et Ă  une clairance virale retardĂ©e, en lien avec leurs effets immunosuppresseurs. En cas d’aggravation secondaire caractĂ©risĂ©e par un syndrome de dĂ©tresse respiratoire aiguĂ« SDRA chez un patient hospitalisĂ© en rĂ©animation lorsqu’il n’y a plus d’excrĂ©tion virale, le HCSP a nĂ©anmoins soulignĂ© que l’utilisation de la dexamĂ©thasone ou de la mĂ©thylprednisolone pouvait ĂȘtre discutĂ©e au cas par cas, en s’assurant de l’absence de co-infection [3]. Une mĂ©ta-analyse parue en 2019 et une Ă©tude rĂ©trospective rĂ©alisĂ©e chez les patients atteints de la Covid-19 ont laissĂ©, en effet, entrevoir un possible effet bĂ©nĂ©fique dans le SDRA, mĂȘme si le niveau de preuve restait faible [29], [30]. DĂ©butĂ© au bon moment, le traitement par corticoĂŻdes semblait permettre une rĂ©duction de la mortalitĂ© et de la durĂ©e de ventilation mĂ©canique chez des patients sĂ©lectionnĂ©s. Cet intĂ©rĂȘt a Ă©tĂ© confirmĂ© par la suite, puisque dans un communiquĂ© de presse publiĂ© en ligne le 16 juin 2020 [31], les investigateurs de l’essai britannique Recovery ont annoncĂ© qu’un traitement de dix jours Ă  base de 6 mg de dexamĂ©thasone par comparaison Ă  un placebo rĂ©duisait d’un tiers la mortalitĂ© chez des patients ventilĂ©s risque relatif [RR] = 0,65 ; IC 95 % [0,48–0,88] ; p = 0,0003 et de 20 % celle des patients non intubĂ©s, mais placĂ©s sous oxygĂšne. En revanche, aucun bĂ©nĂ©fice n’était identifiĂ© chez les sujets qui ne nĂ©cessitaient pas d’assistance respiratoire RR = 1,22 [0,86–1,75] ; p = 0,14 et dans le cas d’une infection active. Ces mĂ©dicaments restent, lĂ  aussi, Ă  risque d’immunosuppression. Cet essai a conduit le HCSP Ă  proposer en juillet la dexamĂ©thasone aprĂšs Ă©valuation du rapport bĂ©nĂ©fice-risque individuel chez les patients de moins de 70 ans oxygĂ©no-requĂ©rants de mĂ©decine et de rĂ©animation [3]. Les corticoĂŻdes pris au long cours dans le cadre du traitement d’une infection chronique, y compris par voie inhalĂ©e, ne doivent pas ĂȘtre arrĂȘtĂ©s afin de ne pas dĂ©compenser l’infection en question. C’est Ă©galement vrai pour les autres traitements chroniques, y compris les inhibiteurs de l’enzyme de conversion et les sartans, pour lesquels aucun effet dĂ©lĂ©tĂšre n’a Ă©tĂ© retrouvĂ© Ă  ce jour encadrĂ© 1 .EncadrĂ© 1SystĂšme rĂ©nine-angiotensine-aldostĂ©rone et Covid-19 Un lien Ă©troit existe entre l’infection au severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 Sars-CoV-2 et le systĂšme physiologique de rĂ©gulation de la pression artĂ©rielle rĂ©nine-angiotensine-aldostĂ©rone l’enzyme de conversion de l’angiotensine II ACE2 joue le rĂŽle de rĂ©cepteur membranaire Ă  coronavirus. Des Ă©tudes in vitro ont retrouvĂ© une corrĂ©lation entre le niveau d’expression d’ACE2 et la susceptibilitĂ© Ă  l’infection au Sars-CoV [25]. À la suite de l’infection, la fixation importante du virus sur ACE2 diminuerait l’activitĂ© de l’enzyme, ce qui a Ă©tĂ© dĂ©crit comme un facteur d’aggravation des lĂ©sions inflammatoires tissulaires notamment pulmonaires de la Covid-19 [26]. Bien que les inhibiteurs de l’enzyme de conversion IEC utilisĂ©s en cardiologie aient pour cible l’enzyme de conversion de l’angiotensine I ACE, une aggravation de l’infection due Ă  une Ă©ventuelle augmentation de l’expression membranaire d’ACE2 a Ă©tĂ© crainte avec ces mĂ©dicaments. Les Ă©tudes cliniques observationnelles qui ont suivi n’ont cependant pas montrĂ© de risque augmentĂ© [27]. Une vaste Ă©tude rĂ©trospective a mĂȘme retrouvĂ© un effet protecteur des IEC et des sartans chez les patients hypertendus [28]. Ces rĂ©sultats doivent ĂȘtre confirmĂ©s par des Ă©tudes randomisĂ©es contrĂŽlĂ©es. Les sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes de cardiologie recommandent, Ă  ce stade, de ne pas modifier ces traitements chez les patients suspectĂ©s d’ĂȘtre infectĂ©s ou porteurs du autres pistes D’autres pistes thĂ©rapeutiques ont Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©es, comme la nicotine, la chlorpromazine, l’ivermectine, la colchicine, le montĂ©lukast et l’éculizumab, sans preuve d’efficacitĂ© pour le au vaccin Tous les espoirs d’une immunisation sur le long terme reposent sur un vaccin contre le Sars-CoV-2, clĂ© d’un dĂ©confinement total en toute sĂ©curitĂ©. La publication de la sĂ©quence gĂ©nĂ©tique de la protĂ©ine S, cible potentielle pour le dĂ©veloppement d’un vaccin, en janvier 2020, a lancĂ© la recherche Ă  travers le monde [32]. Les efforts de dĂ©veloppement progressent Ă  une Ă©chelle et Ă  une vitesse sans prĂ©cĂ©dent. Actuellement, plus de 180 candidats vaccins sont dĂ©nombrĂ©s 35 sont au stade de dĂ©veloppement clinique tandis que 145 sont en phase de dĂ©veloppement prĂ©clinique [33] tableau 1 .Tableau 1Nombre de vaccins anti-Sars-CoV-2 en dĂ©veloppement clinique avec indication de la phase Ă  la date du 9 septembre vaccinalePhase IPhase I/IIPhase IIPhase IIIAcide ribonuclĂ©ique2112Acide dĂ©soxyribonuclĂ©ique4Vecteur viral non rĂ©plicatif14Vecteur viral rĂ©plicatif2Vaccin inactivĂ©33Vaccin sous-unitaire722Autres1 DiffĂ©rentes approches sont explorĂ©es afin de mettre au point un vaccin capable d’induire une immunitĂ© protectrice et durable contre le Sars-CoV-2 acides nuclĂ©iques issus de l’acide dĂ©soxyribonuclĂ©ique [ADN] ou de l’ARN, vecteurs viraux rĂ©plicatifs ou non rĂ©plicatifs, pseudo-particules virales, vaccins sous-unitaires, vaccins vivants attĂ©nuĂ©s et virus inactivĂ©s [34]. Dans le cadre de la pandĂ©mie de Covid-19, l’enjeu consiste Ă  concevoir, en un temps record, un vaccin le plus sĂ»r et le plus efficace possible. Deux types de plateformes vaccinales pourraient rĂ©pondre Ă  ces exigences les vecteurs viraux et les acides nuclĂ©iques ADN et ARN, deux technologies qui prĂ©sentent l’avantage de pouvoir ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es rapidement [35], [36] . Leur production relĂšve de la synthĂšse chimique, ce qui permet de rĂ©duire considĂ©rablement le temps de dĂ©veloppement prĂ©clinique. NĂ©anmoins, bien qu’elles fassent l’objet de travaux depuis plusieurs annĂ©es, elles n’ont encore jamais Ă©tĂ© autorisĂ©es chez l’humain. Seuls quelques vaccins Ă  ADN ont pu ĂȘtre exploitĂ©s commercialement sur des animaux. La question de la sĂ©curitĂ© des vaccins est le point le plus important Ă  prendre en compte lors du dĂ©veloppement. Des Ă©tudes antĂ©rieures sur les vaccins contre le Sars-CoV-1 et le Mers-CoV deux virus trĂšs proches gĂ©nĂ©tiquement du Sars-CoV-2 sur des modĂšles animaux souris, primates non humains, furets ont suggĂ©rĂ© que certains vaccins inactivĂ©s ou sous-unitaires contenant la protĂ©ine S pouvaient exacerber la sĂ©vĂ©ritĂ© de la maladie [37], [38], [39], [40]. Des lĂ©sions pulmonaires immunopathologiques avec infiltration d’éosinophiles ont Ă©tĂ© observĂ©es chez les animaux vaccinĂ©s. Cette rĂ©ponse immunitaire dĂ©lĂ©tĂšre peut ĂȘtre dĂ©clenchĂ©e par deux mĂ©canismes. Le premier consiste en la production d’anticorps spĂ©cifiques capables de se lier au virus sans le neutraliser ils facilitent son entrĂ©e dans les macrophages, entraĂźnant une rĂ©plication virale accĂ©lĂ©rĂ©e et dĂ©clenchant une rĂ©action inflammatoire aggravant la maladie, il s’agit du phĂ©nomĂšne antibody-dependent enhancement. Le deuxiĂšme mĂ©canisme, moins bien caractĂ©risĂ©, implique l’induction d’une rĂ©ponse immune initiale associĂ©e Ă  une inflammation tissulaire localisĂ©e, un dĂ©pĂŽt de complexes immuns et une obstruction pulmonaire, plutĂŽt qu’une neutralisation virale [41], il est qualifiĂ© de vaccine-induced disease est impĂ©ratif de prĂ©venir et de minimiser ces risques de rĂ©ponses immunitaires inappropriĂ©es en faisant le bon choix de plateforme et de modĂšle animal pour les tests. Il est Ă©galement essentiel de sĂ©lectionner le bon antigĂšne certains domaines du virus pourraient induire des anticorps hautement neutralisants [42]. Il faudra enfin opter pour un suivi renforcĂ© lors des essais cliniques chez l’humain [43].ConclusionLa Covid-19 s’avĂšre ĂȘtre une maladie complexe, car virale, puis inflammatoire. Le traitement, non spĂ©cifique, est dĂ©pendant de la gravitĂ© de l’atteinte. Parfois restreint Ă  l’administration d’un antipyrĂ©tique, il peut aller jusqu’à une prise en charge trĂšs spĂ©cialisĂ©e en rĂ©animation. Les traitements spĂ©cifiques ciblent le cycle viral, mais aussi les consĂ©quences immuno-inflammatoires qui dĂ©coulent de l’infection. Le vaccin sera la clĂ© d’une protection des populations sur le long Ă  retenir‱En pĂ©riode d’épidĂ©mie de Covid-19, l’administration d’anti-inflammatoires non stĂ©roĂŻdiens doit ĂȘtre Ă©vitĂ©e, Ă  l’exception de ceux utilisĂ©s dans le cadre du traitement d’une maladie chronique.‱L’antibiothĂ©rapie n’est pas nĂ©cessaire en dehors de tout critĂšre de gravitĂ© ou de comorbiditĂ© les co-infections bactĂ©riennes sont rares.‱Les antiviraux semblent intĂ©ressants dans la phase prĂ©coce de la maladie.‱Les agents immunomodulateurs ont un intĂ©rĂȘt dans la phase secondaire de l’infection.‱Les traitements chroniques corticoĂŻdes, inhibiteurs de l’enzyme de conversion, sartans ne doivent pas ĂȘtre arrĂȘtĂ©s, afin de ne pas dĂ©compenser la course pour trouver un traitement contre la Covid-19 mobilise les chercheurs du monde entier dans un climat d’incertitude sur l’évolution de la pandĂ©mie. DĂ©claration de liens d’intĂ©rĂȘtsLes auteurs dĂ©clarent ne pas avoir de liens d’ Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits de santĂ©. Anti-inflammatoires non stĂ©roĂŻdiens AINS et complications infectieuses graves. Haut Conseil de la santĂ© publique. Coronavirus Sars-CoV-2 recommandations sur l’usage des anti-infectieux. Haut Conseil de la santĂ© publique. Le point sur le coronavirus. Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits de santĂ©. MĂ©dicaments antitussifs Ă  base de pholcodine et risque de rĂ©action allergique aux curares dans le contexte de l’épidĂ©mie de COVID-19. Susen S, Tacquard CA, Godon A, et al. Traitement anticoagulant pour la prĂ©vention du risque thrombotique chez un patient hospitalisĂ© avec Covid-19 et surveillance de l’hĂ©mostase. Propositions du GIHP et du GFHT. Vincent Bergeron E., Benjannet S. Chloroquine is a potent inhibitor of SARS coronavirus infection and spread. Virol J. 2005;269. 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résultat compatible avec une excrétion virale significative