Cesoir sur France 3 : «Claude et Georges Pompidou : l'amour au coeur du pouvoir» (merci à Franck Philippe qui nous a signalé cette émission!)
3/4. Leur premier voyage officiel, une visite aux Etats-Unis, s’est mal passĂ©. Claude qui Ă©tait partie avec 23 tenues, a certes commencĂ© par faire un carton dans la presse amĂ©ricaine. Time magazine a mĂȘme titrĂ© "La silhouette de Claude est un rĂȘve de couturier". Si fier de sa femme, Georges Pompidou plaisante "Je suis le mari de Claude" comme Kennedy disait qu’il Ă©tait le mari de Jackie une phrase Ă©culĂ©e que presque tous les PrĂ©sidents français ont prononcĂ© depuis. Mais Ă  Chicago, quelques jours plus tard, tout dĂ©rape. Le couple prĂ©sidentiel est pris Ă  partie, et mĂȘme insultĂ©, par des manifestants sionistes, qui reprochent Ă  la France d’avoir vendu des mirages Ă  la Libye. Claude, dĂ©jĂ  sur les nerfs, est bouleversĂ©e, elle exige de rentrer immĂ©diatement Ă  Paris, Pompidou, qui ne supporte pas de voir sa femme injuriĂ©e, est lui-mĂȘme est trĂšs en colĂšre. Il faut toute la diplomatie du PrĂ©sident Nixon, qui vient en personne prĂ©senter ses excuses pour que le couple prĂ©sidentiel accepte de rester sur le sol amĂ©ricain. Pompidou a sur-rĂ©agi. La presse française le lui reproche, qui a tĂŽt fait de la prĂ©senter Claude Pompidou comme une reine capricieuse, voire hystĂ©rique, sans aucun sens du devoir et uniquement obnubilĂ©e par ses tenues. Claude Pompidou a beau rĂ©pĂ©ter qu’elle les emprunte aux couturiers, rien n’y fait. Son image est ternie. DĂšs lors, elle vit dans la peur de lui nuire. Elle se mĂ©fie de tout et de tout le monde. Elle suit Ă  la lettre le conseil que lui a donnĂ© Georges ne pas lire la presse qu’elle dĂ©teste de toutes façons depuis l’affaire Markovic, Ă  l’exception de la BBC. La seule personne Ă  laquelle elle se confie est sa sƓur Jacqueline, qu’elle a chaque jour longuement au tĂ©lĂ©phone. Elle n’est pas heureuse, elle se sent prisonniĂšre. La preuve ! Son agenda ne lui appartient plus, ses horaires sont extrĂȘmement minutĂ©s. Elle s’étonne ainsi de ces rendez-vous qui commencent Ă  ... 10h17ou 17h43 "jusqu’à ce qu’on m’explique, Ă©crit-elle. La journĂ©e Ă©tait strictement minutĂ©e, ici pour que personne n’attende, lĂ  parce que mon mari refusait que l’on bloque tout un quartier sous prĂ©texte qu’il allait le traverser" 1. On ne lui fait pas de cadeau. Le Canard EnchainĂ© la surnomme "La reine Claude" ou "Madame Pompidour". Dans tout Paris, on raconte que la PremiĂšre dame se la joue, qu’elle a les nerfs fragiles, qu’elle n’est pas au niveau de la fonction...Le Canard EnchainĂ© la surnomme "La reine Claude" ou "Madame Pompidour"Dur dur d’ĂȘtre PremiĂšre dame !Bizarrement, aucune voix ne s’élĂšve pour la critiquer lorsqu’elle dĂ©cide qu’elle n’aura pas de bureau Ă  l’ElysĂ©e. Cela ne veut pas dire pour autant qu’elle est oisive une secrĂ©taire travaille avec elle ainsi qu’une assistante sociale, ce sont elles deux qui gĂšrent le courrier. La PremiĂšre dame peut recevoir jusqu’à mille lettres par mois. Claude y passe du temps. Chaque jour, une synthĂšse du courrier reçu lui est prĂ©sentĂ©. Pour le reste... remise de mĂ©dailles, rĂ©ceptions, dĂźners Ă  l’ÉlysĂ©e, galas de bienfaisance, visites de crĂšches, voyages en province... elle fait sans dĂ©plaisir son job de first lady. Sans dĂ©plaisir mais sans plaisir. Depuis le dĂ©but, elle a senti le piĂšge n’ĂȘtre considĂ©rĂ©e que comme une gravure de mode, dĂ©pensiĂšre, Ă©cervelĂ©e voire un rien excentrique, les caricatures vont si vite... De 1969 Ă  1974, Claude Pompidou n’est-elle pas la PremiĂšre dame la plus photographiĂ©e de la planĂšte ? De son propre aveu, il fut une pĂ©riode de sa vie oĂč elle a failli devenir snob. Mais elle sest vite repris. Cela ne correspond pas Ă  sa vraie nature, Ă  son Ă©ducation par les sƓurs des Ursulines. Depuis l’enfance, Claude Pompidou a une conscience sociale dans la salle d’attente de son pĂšre mĂ©decin – qui recevait Ă  son domicile de ChĂąteau-Gontier- elle a cĂŽtoyĂ© toutes sortes de personnes, des plus aisĂ©es aux plus humbles, la Mayenne n’est pas exactement le dĂ©partement le plus riche de France... Et pendant ses annĂ©es Ă©tudiantes, elle a participĂ© Ă  des actions pour aider les personnes ĂągĂ©es. Avec Georges, ils ont depuis longtemps deux projets communs Tout d’abord, "La construction d’un ensemble monumental consacrĂ© Ă  l’art contemporain sur l’emplacement du plateau Beaubourg" tel que dĂ©fini par Georges Pompidou dans une lettre Ă  Edmond Michelet, ministre des affaires culturelles en dĂ©cembre 1969. Un musĂ©e consacrĂ© Ă  la culture, Ă  la peinture, Ă  la musique... Le plateau Beaubourg, qui n’est alors qu’un parvis Ă  l’abandon en plein Paris, est l’endroit rĂȘvĂ© "Quand nous passions en voiture le long du vaste plateau Beaubourg, alors Ă  l’état de ruines, il me redisait sa conviction qu’il faudrait construite lĂ  un grand Ă©tablissement vouĂ© Ă  la culture et Ă  la crĂ©ation, Ă  rayonnement international et de vocation interdisciplinaire" a confiĂ© Claude Ă  sa biographe Aude Terray 2.Sur le mĂȘme sujet La Fondation Claude Pompidou, l’oeuvre de sa vieLeur second projet, ils s’y sont attelĂ©s dĂšs leur premiĂšre semaine Ă  l’ElysĂ©e, c’est ce qui deviendra la fondation Claude Pompidou. Son objectif aider les enfants atteints de lourds handicaps ainsi que les personnes ĂągĂ©es. Claude Pompidou y consacre la majeure partie de son temps. Les opposants de son mari ont beau ne parler que de ses robes, elle en est persuadĂ©e le temps lui rendra justice. Elle a enfin le sentiment d’ĂȘtre utile ! Lors de son voyage aux États-Unis, Eunice Kennedy Shriver, la sƓur de JFK, lui a longuement expliquĂ© comment fonctionnaient les hĂŽpitaux amĂ©ricains qui "emploient" des bĂ©nĂ©voles. L’idĂ©e inspire Claude. Le 16 septembre 1970, sa fondation est reconnue d’utilitĂ© publique elle emploie six salariĂ©s et a Jacques Chirac, ministre de Pompidou, comme trĂ©sorier. Le PrĂ©sident a insistĂ©... Claude Pompidou obtient des subventions de conseils gĂ©nĂ©raux et de municipalitĂ©s mais une partie importante du financement de sa fondation provient de ses relations, qu’elle sollicite. Celui qui n’est "que le mari de Claude" est bluffĂ© "Songe qu’en tapant directement les gens, Ă©crit le PrĂ©sident Ă  un de ses amis d’adolescence, elle a ramassĂ© prĂšs d’un milliard d’anciens francs." 3 1 L’élan du cƓur, Claude Pompidou, ed Plon 2 Claude Pompidou l’incomprise, Aude Terray, ed du Toucan 3 Georges Pompidou lettres, notes et portrait, Alain Pompidou, lettre du 2 janvier 1972, citĂ© par Robert Schneider dans PremiĂšres dames, ed Pocket. Laurence Pieau est journaliste, auteure et ancienne directrice de la rĂ©daction de Closer. Elle a repris sa plume pour enquĂȘter et brosser le portrait des femmes qui ont Ă©tĂ© PremiĂšres 

\n \n\n claude et georges pompidou l amour au coeur du pouvoir
VidĂ©oClaude et Georges Pompidou : l'amour au coeur du pouvoir Synopsis DĂ©but octobre 1968, une rumeur enflamme le tout-Paris : Claude Pompidou, la femme de l'ancien Premier ministre, aurait fait assassiner un playboy yougoslave, Stephan Markovic, parce qu'il la faisait chanter avec des photos de parties fines. Cet article date de plus de cinq ans. PubliĂ© le 15/11/2016 1556 DurĂ©e de la vidĂ©o 6 min. France 2 Article rĂ©digĂ© par Alain Pompidou, le fils adoptif de Claude et Georges Pompidou, est l'invitĂ© du 13h ce mardi 15 novembre. Il vient prĂ©senter son livre, "Claude". Le fils adoptif de Claude et Georges Pompidou, est l'invitĂ© du 13h ce mardi 15 novembre. Dans son livre intitulĂ© Claude, il raconte quel genre de femme fut sa mĂšre, dans le sillage du prĂ©sident, dĂ©cĂ©dĂ© en 1974, en plein exercice du pouvoir. "C'Ă©tait une personnalitĂ© hors du commun", explique Alain Pompidou, qui dĂ©taille son parcours jusqu'Ă  sa rencontre avec un jeune Ă©tudiant normalien Georges Pompidou, futur prĂ©sident de la elle dĂ©teste la politique et lorsqu'il devient Premier ministre, il se sent obligĂ© de se faire pardonner il lui achĂšte alors une maison dans le Lot. Par la suite, elle devient l'ambassadrice de la mode française, ce qui ne lui empĂȘchait pas d'avoir dans ses valises, toujours un pain de campagne, un saucisson et une bouteille de vin. "C'Ă©tait pour les moments d'attente", prĂ©cise Alain Pompidou. Entre1954 et 1962, les deux amants maudits ont en effet vĂ©cu une romance parfois pathĂ©tique, parfois sordide, mais qu'aucun des deux n'avaient ni le
CINQ ANS, rĂ©alisĂ© par RaphaĂ«lle Baillot et JĂ©rĂŽme Bermyn — France 5 / Bangumi, 2022 135’ Robert Badinter, l’abolitionniste, rĂ©alisĂ© par Romain Icard — France 2 / TohuBohu, 2021 90’, prime La Chute de la maison Balkany – C’était Ă©crit, rĂ©al. FĂ©lix Seger — France 5 / CamĂ©ra Subjective, 2021 90’ François Mitterrand et Anne Pingeot – Fragments d’une passion amoureuse, rĂ©al. par Hugues Nancy — France 5 / Yami2, 2021 90’ Charlie, le journal qui ne voulait pas mourir, rĂ©al. Hugues Nancy — France 5 / Productions, 2021 Désobéissants ! rĂ©al. d’Alizée Chiappini et Adèle Flaux — Arte / Yami2, 2020 75’ Suzanne, IrĂšne, CĂ©cile, les ministres de Blum, rĂ©al. Maud Guillaumin — France 3 / MarmitaFilms, 2020 52’ sĂ©lection Festival international du film d’histoire de Pessac La RĂ©volution française, comme si vous y Ă©tiez ! rĂ©al. Hugues Nancy et Jacques Malaterre — France 2 / Nilaya Productions, 2020 2×52’ De Gaulle bĂątisseur, rĂ©al. Camille Juza — France 3 / Point du Jour, 2020 90’, prime time. La Face noire du business vert, rĂ©al. Guillaume Pitron et Jean-Louis PĂ©rez — Arte / Grand Angle Productions, 2020 90’ La Bataille de Notre-Dame, rĂ©al. Emilie Lançon — TF1 / Particules Productions, 2019 52’. Ennemis d’Etat – Dans l’oeil des RG, rĂ©al. Olivier Toscer et Damien Vercaemer — France 5 / Grand Angle Productions 3 x 52’ Marcel Marceau – Le pouvoir du silence “Macht der Stille”, rĂ©al. Maurizius Staerkle Drux / Beauvoir Films, GenĂšve, 2020 Neuf femmes aux marches du Palais, rĂ©al. Elisabeth Kapnist — France 5 / Nilaya Productions, 2019 70’ Meilleurs ennemis, rĂ©al. FĂ©lix SĂ©ger et Benjamin Carle — Canal + / L’infinie ComĂ©die, 2019 52’ La MalĂ©diction de la Vologne, rĂ©al. Pierre Hurel — France 3 / Elephant Doc, 2018 180’ Emmanuel Macron le dynamiteur, rĂ©al. David Doukhan — LCI / Particules Productions, 2018 52’. Un jour / une histoire Les PrĂ©sidents et les mĂ©dias, rĂ©al. AgnĂšs Hubschmann — France 2 / Magneto Presse, 2016 120’ Marine Le Pen – C’était Ă©crit, rĂ©al. Yannick Adam de Villiers — France 5 / CamĂ©ra Subjective, 2018 90’ François Fillon – C’était Ă©crit, rĂ©al. FĂ©lix Seger — France 5 / CamĂ©ra Subjective, 2017 90’ Benoit Hamon, rĂ©al. Hugues Nancy — France 3 / Nilaya Productions, 2018 52’ Simone Veil, Albums de famille, rĂ©al. Hugues Nancy — France 3 / Nilaya Productions, 2017 110’ Comment gagner une Ă©lection prĂ©sidentielle vol. 1 ĂȘtre candidat, rĂ©al. FĂ©lix Seger — PlanĂšte + / CamĂ©ra Subjective, 2017 52’ La Solitude du pouvoir, rĂ©al. Jean-Michel Djian — France 3 / Nilaya Productions, 2017 2 x 52’ Un jour / une histoire Les Enfants terribles de la Gauche, rĂ©al. Dominique Fargues — France 2 / Magneto Presse, 2016 120’ Emmanuel Macron, la stratégie du météore, réal. Pierre Hurel — France 3 / Elephant & Cie, 2016 90’ Les 150 ans du Printemps, réal. Barbara Necek — RMC découvertes / Pernel Media 52’ Duel Martine Aubry – Ségolène Royal, réal. Maud Guillaumin — France 5 / Elephant & Cie 52’ Du côté des vivants – Charlie Hebdo, réal. David André — France 2 / Brother Films, 2015 52’ Revolvers Vincent Lindon réal. Thierry Demaizière et Alban Teurlai — Coll° Empreintes, France 5 — Falabracks, 2015 52’ Le Sexisme en politique, réal. Stéphanie Kaim — France 5 / Elephant Doc, 201 Duel Leclerc-Fournier l’hyperduel, réal. Philippe Allante — France 5 / Nilaya, 2014 52’ Duel Giscard-Chirac incompatibles, réal. Pierre Hurel — France 5 / Elephant, 2014 52’ Paris 2014 – les Municipales, réal. Nicolas Glimois — Canal + / BrotherFilms, 2014 90â€Č,prime time Dans l’Ɠil du corbeau, réal. Pierre Chassagnieux — Planète + / Nilaya Production, 2014 52’ Le Clan Chirac une famille au coeur du pouvoir, réal. Pierre Hurel — France 3 / Elephant & Cie, 2013 90’ prime time Recherches additionnelles Un jour / une histoire Les Ambitieux vol I et II, François Hollande et Nicolas Sarkozy, réal. Dominique Fargues — France 2 / Magneto Presse, 2013-2014 Un jour / un destin Bernadette Chirac, Françoise Sagan, Joe Dassin, Jean Marie-France Pisier, Françoise Giroud, Rachida Dati, Jean Ferrat, Bernard Blier / Magneto Presse, 2012-2017 8 x 90’ Claude et Georges Pompidou l’amour au coeur du pouvoir, réal. Pierre Hurel — France 3 / Eléphant & Cie, 2011 90’ prime time Jack Lang, réal. David André — Coll° Empreintes / France 5 — Eléphant & Cie, 2010 52’ Robert Luchini, dit Fabrice, réal. Thierry Demaizière et Alban Teurlai — Coll° Empreintes / France 5 — Eléphant & Cie, 2009 52’ Thuram, réal. Thierry Demaizière et Alban Teurlai / Canal + — Eléphant & Cie, 2009 80â€Č Recherche sur la colonisation, les grands figures de la cause noire, le racisme / Négociation FIFA, UEFA, Sportfive
 Chanel Paris-Moscou, fiction réalisée par Karl Lagerfeld et Alban Teurlai / Same P 12’ Karl Lagerfeld, un roi seul, réal. Thierry Demaizière et Alban Teurlai — Coll° Empreintes / France 5 — Eléphant & Cie, 2008 52’
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GrĂąceĂ  lui, Chirac va gravir les marches du pouvoir. À 34 ans, il revient Ă  Paris pour se mettre au service de Pompidou, en tant que jeune secrĂ©taire d'État aux
Alain Pompidou nous fait revivre la passion de ses parents pour l’art. Georges et Claude Pompidou formaient un couple pĂ©tri de culture classique mais en avance sur son temps. Leur insatiable curiositĂ© partagĂ©e, au-delĂ  de la disparition du PrĂ©sident, apparaĂźt donc doublement animĂ©e par l’amour de l’art. Un nouveau regard sur les Pompidou nourri par les tĂ©moignages inĂ©dits de Madeleine Malraux, MaĂŻa Paulin, Pierre Soulages
 Au dĂ©but des annĂ©es trente, au Quartier latin, une rencontre inattendue rĂ©unit Georges Pompidou et Claude Cahour. Ils se marient quelques annĂ©es plus tard et forment un couple uni partageant le goĂ»t de la littĂ©rature, de la musique, du cinĂ©ma. TrĂšs vite, ils frĂ©quentent les galeries d’art et les artistes contemporains. DĂšs 1948, les Pompidou – comme on les appelle avec affection – font l’acquisition de leur premiĂšre toile abstraite signĂ©e d’un peintre alors peu connu Youla Chapoval. Par la suite, au fil des rencontres, leur collection se construit en relation Ă©troite avec les crĂ©ateurs. En 1958, Claude offre Ă  son mari un Nicolas de StaĂ«l. En 1962, l’accrochage d’un Soulages dans le bureau du Premier ministre surprend. Quand, en 1969, Ă  l’ÉlysĂ©e, le PrĂ©sident et son Ă©pouse font appel Ă  Pierre Paulin et Ă  Yaacov Agam pour la rĂ©novation et la dĂ©coration de leurs appartements privĂ©s, force est de constater que l’art reprĂ©sente pour eux une raison de vivre. Que la crĂ©ation du Centre Pompidou viendra couronner. C’est cette fusion artistique, ce sens innĂ© des oeuvres capables d’entrer dans l’Histoire, leurs rapports avec les artistes qu’Alain Pompidou et CĂ©sar Armand dĂ©voilent dans cet ouvrage biographique et intime, riche de souvenirs, de tĂ©moignages et d’illustrations. À travers le rĂ©cit de leur fils, les souvenirs de l’épouse de Jean Coural, directeur du Mobilier national, de MaĂŻa Paulin, Pierre Soulages, Jack Lang et bien d’autres, ce livre rĂ©vĂšle le parcours initiatique autant qu’affectif d’un couple pas comme les autres, mu par une insatiable curiositĂ©. Alain Pompidou, fils de Claude et Georges Pompidou, passionnĂ© et collectionneur d’art, est professeur Ă©mĂ©rite de biologie mĂ©dicale XLIOX8211; il rĂ©alise ses propres brevets dans le champ du diagnostic. AprĂšs la publication de la correspondance de son pĂšre et d’un livre sur sa mĂšre, il consacre son temps aux archives familiales. INTERVIEW D’ALAIN POMPIDOU
Alorsqu’une exposition lui est consacrĂ©e au Centre Georges-Pompidou, Ă  Paris, elle revient sur sa trajectoire et ses sources d’inspiration en quelques dessins. 85 Dessin tirĂ© de La
Alain Pompidou nous fait revivre la passion de ses parents pour l'art. Georges et Claude Pompidou formaient un couple pĂ©tri de culture classique mais... Lire la suite 9,99 € E-book - ePub Poche ExpĂ©diĂ© sous 3 Ă  6 jours 9,00 € Ebook TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 9,99 € Grand format ExpĂ©diĂ© sous 3 Ă  6 jours 19,90 € Vous pouvez lire cet ebook sur les supports de lecture suivants TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat DĂšs validation de votre commande Offrir maintenant Ou planifier dans votre panier Alain Pompidou nous fait revivre la passion de ses parents pour l'art. Georges et Claude Pompidou formaient un couple pĂ©tri de culture classique mais en avance sur son temps. Leur insatiable curiositĂ© partagĂ©e, au-delĂ  de la disparition du PrĂ©sident, apparaĂźt donc doublement animĂ©e par l'amour de l'art. Un nouveau regard sur les Pompidou nourri par les tĂ©moignages inĂ©dits de Madeleine Malraux, MaĂŻa Paulin, Pierre Soulages... Au dĂ©but des annĂ©es trente, au Quartier latin, une rencontre inattendue rĂ©unit Georges Pompidou et Claude Cahour. Ils se marient quelques annĂ©es plus tard et forment un couple uni partageant le goĂ»t de la littĂ©rature, de la musique, du cinĂ©ma. TrĂšs vite, ils frĂ©quentent les galeries d'art et les artistes contemporains. DĂšs 1948, les Pompidou - comme on les appelle avec affection - font l'acquisition de leur premiĂšre toile abstraite signĂ©e d'un peintre alors peu connu Youla Chapoval. Par la suite, au fil des rencontres, leur collection se construit en relation Ă©troite avec les crĂ©ateurs. En 1958, Claude offre Ă  son mari un Nicolas de StaĂ«l. En 1962, l'accrochage d'un Soulages dans le bureau du Premier ministre surprend. Quand, en 1969, Ă  l'ÉlysĂ©e, le PrĂ©sident et son Ă©pouse font appel Ă  Pierre Paulin et Ă  Yaacov Agam pour la rĂ©novation et la dĂ©coration de leurs appartements privĂ©s, force est de constater que l'art reprĂ©sente pour eux une raison de vivre. Que la crĂ©ation du Centre Pompidou viendra couronner. C'est cette fusion artistique, ce sens innĂ© des ouvres capables d'entrer dans l'Histoire, leurs rapports avec les artistes qu'Alain Pompidou et CĂ©sar Armand dĂ©voilent dans cet ouvrage biographique et intime, riche de souvenirs, de tĂ©moignages et d'illustrations. À travers le rĂ©cit de leur fils, les souvenirs de l'Ă©pouse de Jean Coural, directeur du Mobilier national, de MaĂŻa Paulin, Pierre Soulages, Jack Lang et bien d'autres, ce livre rĂ©vĂšle le parcours initiatique autant qu'affectif d'un couple pas comme les autres, mu par une insatiable curiositĂ©. Date de parution 09/11/2017 Editeur ISBN 978-2-259-26417-4 EAN 9782259264174 Format ePub Nb. de pages 260 pages CaractĂ©ristiques du format ePub Pages 260 Taille 22 882 Ko Protection num. Digital Watermarking Biographie d'Alain Pompidou CĂ©sar Armand est un jeune journaliste Ă©conomique et politique, Ă©galement amateur d'art. Alain Pompidou, fils de Claude et Georges Pompidou, passionnĂ© et collectionneur d'art, est professeur Ă©mĂ©rite de biologie mĂ©dicale - il rĂ©alise ses propres brevets dans le champ du diagnostic. AprĂšs la publication de la correspondance de son pĂšre et d'un livre sur sa mĂšre, il consacre son temps aux archives familiales. Du05/08/2022 au 09/09/2022. DU 1 mai au 22 septembre 2022 : EXPOSITION DEAMBULATOIRE " TAUREAUX UN MYTHE UNE REALITE" des artistes CLAUDE VIALLAT et MICHEL STEFANINI. Cet Ă©vĂšnement exceptionnel mettra en regard les "Tauromachies" de Claude Viallat et les "Minotaures" de Michel Stefanini. Il prendra la forme d'une promenade dĂ©ambulatoire au cƓur du village de
PubliĂ© le mardi 31 janvier 2017 Ă  06h44 Le Centre Pompidou fĂȘte ses 40 ans. En 1977, c'Ă©tait l'anti-musĂ©e rĂ©volutionnaire. Retour sur ce lieu novateur Ă  travers huit anecdotes mĂ©connues. Voici toutes les choses que l'on oublie sur le Centre Pompidou, que seuls ceux qui Ă©taient vraiment lĂ  en 1977 peuvent raconter. Claude Mollard Ă©tait alors SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du Centre National d'Art et de Culture, impliquĂ© dans la conception du projet dĂšs le dĂ©but, en 1969. Il livre ici quelques secrets de fabrication. Des Ă©crans gĂ©ants avant l'heureUn grand Ă©cran de tĂ©lĂ©vision qui allait clignoter sur la ville Ă©tait prĂ©vu sur la façade. Raison pour laquelle une large place, que l'on appelait la Piazza, se dĂ©ployait devant cet Ă©cran. Le projet avait 30 ans d'avance. Les Ă©quipes avaient travaillĂ© avec des AmĂ©ricains sur des systĂšmes de diodes, mais cela coĂ»tait trop cher. Finalement, on a abouti Ă  cette façade sur laquelle on voit les visiteurs monter, alors qu'eux, peuvent voir les diffĂ©rentes strates du centre. Le parvis est en pente parce que la machine est au service de la cultureLe bĂątiment n'occupe que la moitiĂ© de l'espace disponible pour sa construction. Il ne devait pas ĂȘtre trop haut, pour respecter certaines normes. Donc il a fallu creuser, pour atteindre la hauteur souhaitĂ©e par les architectes. Par ailleurs, Beaubourg Ă©tait un anti-musĂ©e, pas question mettre la culture au-dessus des gens. L'esprit du projet c'Ă©tait celui d'une maison pour tout le monde, donc il fallait laisser les gens descendre selon les lois de la gravitĂ© naturelle. Ensuite, la machine, les ascenseurs, ou les escalators, symboles du machinisme, permettent d'accĂ©der aux expositions. C’est une sublimation du rĂŽle de la machine, comme si elle Ă©tait au service de la culture. On Ă©tait Ă  la fin de l’architecture machiniste, la fin d’une architecture sans enveloppe. Du coup, le centre est un prototype qui n’a jamais Ă©tĂ© reproduit. Le premier visiteur Roberto Rossellini En mars 2017, le centre d'art La ferme du buisson, projettera le film de Robert Rosselini sur l'ouveture du Centre Beaubourg Le premier jour le centre accueille 40 000 personnes. La descente du parvis les surprend, et c'est la camĂ©ra de Roberto Rossellini qui les filme. Le cinĂ©aste italien tourne pendant 20 jours ce nouveau public. C’est son dernier film, il est mort quelques mois aprĂšs. Jacques Grandclaude a tournĂ© le making off de ce film. Le sculpteur Jean Tinguely Ă©tait en salopette dans l'entrĂ©e du centre, et construisait un automate pendant que le public dĂ©ambulait. Le film, jamais projetĂ©, va ĂȘtre prĂ©sentĂ© Ă  l'occasion des 40 ans de Beaubourg Ă  la Ferme du Buisson, Ă  Noisiel. Bleu, vert, rouge et jauneAvant d'ĂȘtre ce bĂątiment colorĂ©, Beaubourg, a failli avoir la couleur de la Tour Eiffel, mais cela a donnĂ© une maquette rose-rouille-marron clair, peu engageante. Renzo Piano et Richard Rodgers ont alors tentĂ© les couleurs du mĂ©tro suspendu, argentĂ©. LĂ , c'Ă©tait trop clinquant. Un jour Piano et Rodgers ont dit "Puisque c'est un bĂątiment dans l'esprit industriel, on va utiliser le code-couleur de l’industrie." Ce qui donna ceci Rouge pour tout ce qui est mĂ©canique et levage. Donc les escaliers et les ascenseurs sont peints en rouge. Bleu pour tout ce qui est l’air. Donc les grands tubes de ventilation sont bleus. Jaune pour tout ce qui est Ă©lectrique. Vert pour tout ce qui est circulation d’eau. Dans les tubes verts, notamment cĂŽtĂ© rue du Renard, il y a de l’eau. ValĂ©ry Giscard d'Estaing a dĂ©crĂ©tĂ© que le rouge et le bleu sur le toit pour le boyau de ventilation et pour le mĂ©canisme d’ascenseur qui dĂ©passaient lĂ©gĂšrement Ă©taient de trop. Le toit a donc Ă©tĂ© repeint en blanc. Le Centre Pompidou vu de la rue Beaubourg Le jour oĂč Chirac sauva le CentrePompidou voulait que le chantier aille vite car il se savait malade. Tous les marchĂ©s de charpentes mĂ©talliques ont donc Ă©tĂ© passĂ©s avant sa mort. C’était Krupp qui donnait cet acier moulĂ© des coursives, moins cher que les aciĂ©ristes français. En avril 1974, le parking sous le centre, le lieu de stockage des rĂ©serves, Ă©tait presque fini, l'acier pour les structures du bĂątiment, commandĂ©, et Georges Pompidou disparaissait. En mai, ValĂ©ry Giscard d'Estaing, qui lui succĂšde, envisage de mettre fin au projet. Jacques Chirac, premier ministre, menace de dĂ©missionner s'il touche au projet. Giscard s'incline et sacrifie plutĂŽt le Centre de Commerce International. Le jour oĂč JuppĂ© sous-estima fortement le CentreAlain JuppĂ© Ă©tait conseiller Ă  l'Inspection GĂ©nĂ©rale des finances. Il estima que le Centre ne recevrait pas plus de 7 000 visiteurs par jour, et non 20 000 comme l'imaginaient ses concepteurs. RatĂ© ! Aujourd'hui la jauge quotidienne du Centre est autour de 16 000 visiteurs. Une seule fois une femmeDepuis son ouverture, 11 personnes ont dirigĂ© le Centre, parmi lesquelles une seule femme HĂ©lĂšne Ahrweiler, une grande universitaire, spĂ©cialiste des Ă©tudes byzantines. Elle n'est restĂ©e que deux ans Ă  la tĂȘte de Beaubourg, atteinte par la limite d'Ăąge en 1991. Elle a Ă©tĂ© nommĂ©e sous la prĂ©sidence de François Mitterrand. Et maintenant, tous dans la chambre ! SchĂ©ma de l'Ircam et de ses installations souterraines. La chambre anĂ©choĂŻde est en jaune L' IRCAM existe dans l'enceinte du Centre car Georges Pompidou a convaincu Pierre Boulez de rentrer de son exil en Allemagne pour s'installer dans un lieu qui serait dĂ©diĂ© Ă  la musique contemporaine sous sa direction. À sa crĂ©ation, l'Ircam Ă©tait entiĂšrement souterrain. Parmi les studios, laboratoires et ateliers de l'Ircam, il y a une chambre anĂ©choĂŻde. C'est une salle d'expĂ©rimentation dont les parois absorbent les ondes sonores ou Ă©lectromagnĂ©tiques. Les ondes se retrouvent dans les conditions dites de champ libre et ne provoquent pas d'Ă©cho pouvant perturber les mesures. DĂ©sormais, l'Ircam est constituĂ© d'une tour signĂ©e Renzo Piano, d'un volume issue d'une ancienne Ă©cole et d'un autre volume appartenant aux Bains-Douches. Vous trouvez cet article intĂ©ressant ? Faites-le savoir et partagez-le.
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claude et georges pompidou l amour au coeur du pouvoir