Dissertation- 16 pages - Politique économique. Nous ouvrons ici un point essentiel dans les transitions est-européennes, à savoir le lien entre la démocratie et l'économie de marché. C'est une question à la fois abondamment traitée et en même temps délicate, dans la mesure de ce foisonnement de thèses et d'analyses.
Objectifs Caractériser les conjonctures divergentes des États membres. Expliquer les difficultés de coordonner des politiques conjoncturelles au sein de l’Union Économique et Monétaire UEM. Points clés Un choc asymétrique est une modification brutale de l’offre ou de la demande affectant de manière spécifique un État mais pas les autres au sein de la zone euro. La politique budgétaire est l’ensemble des mesures ayant des conséquences sur les ressources ou les dépenses inscrites au budget de l'État et visant directement à agir sur la conjoncture économique. Au sein de l’UEM, cette politique est contrainte par le pacte de stabilité et de croissance PSC. La politique monétaire est l'ensemble des mesures qui sont destinées à agir sur les conditions du financement de l'économie. Au sein de l’UEM, elle est menée par la BCE dont l’objectif de maintenir un taux d’inflation sur la zone inférieur à 2 %. Une politique contra-cyclique consiste à stimuler l’économie lorsque celle-ci tend à ralentir, et à la freiner lorsqu'elle s’emballe. Les pays membres de l’UEM ont tous des conjonctures différentes ce qui rend difficile la coordination des politiques économiques et la mise en place d’un policy-mix ». Pour bien comprendre Les politiques conjoncturelles des États sont des politiques de court terme ; elles correspondent aux mesures prises par les autorités publiques sur les grands équilibres » macroéconomiques. 1. Les contraintes de la politique monétaire Avec une monnaie unique et une politique monétaire commune, chacun des pays abandonne son autonomie dans la conduite de sa politique monétaire. Cela devient problématique lorsqu’un pays connaît une situation économique différente de celle des autres pays européens, puisque la Banque centrale européenne BCE agit en fonction de la situation globale de la zone, quelles que soient les conséquences pour le pays. Un choc asymétrique est une modification brutale de l’offre ou de la demande affectant de manière spécifique un État mais pas les autres au sein de la zone UE. Prenons une situation où il existe au sein de l'Union européenne un risque d'inflation et qu’en parallèle, dans un des pays de l’Union, ce risque d'inflation est nul alors que la croissance est faible et le chômage élevé. Le risque d’inflation dans la zone euro pousse la BCE à augmenter les taux d'intérêt. Or, cela se révèle néfaste au pays qui connaît déjà une faible croissance la hausse des taux d'intérêt réduit la demande et donc la croissance économique. Ainsi, les pays membres ne peuvent pas utiliser leur politique monétaire pour relancer la croissance et l’emploi grâce à une baisse des taux d’intérêt en cas de crise. De plus, les pays de la zone euro se sont privés de l’arme de la dévaluation n’ayant pas de politique de change, ils ne peuvent rétablir un déséquilibre de leur balance courante par une dépréciation de la monnaie pour accroître leurs exportations et/ou diminuer leurs importations. De ce fait, ils ne peuvent pas équilibrer leur solde extérieur grâce à une politique monétaire de relance. 2. Les contraintes de la politique budgétaire La politique budgétaire est l’ensemble des mesures ayant des conséquences sur les ressources ou les dépenses inscrites au budget de l'État et visant directement à agir sur la conjoncture économique. Les politiques budgétaires des États membres sont encadrées par le Pacte de Stabilité et de Croissance PSC. Celui-ci stipule que les États ne peuvent avoir un déficit budgétaire Recettes < Dépenses supérieur à 3 % du PIB, et être endettés à plus de 60 % de leur PIB. Ainsi, en cas de crise, il est quasiment impossible de relancer l’économie par une politique de relance. Il se peut que les limites imposées par le PSC soient considérées comme trop extrêmes. Comme une politique monétaire autonome n'est plus possible, le pacte de stabilité empêcherait de répondre efficacement à une forte récession, d'autant que le seuil de 3 % n'a pas exactement de justification économique. Toutefois, jusqu'à présent, ces limites n'ont pas réellement été appliquées. De plus, les politiques budgétaires restent nationales et ne sont pas coordonnées les pays sont tentés de se faire concurrence en matière d’impôts et de charges sociales. Par exemple, il n’existe pas de salaire minimum dans tous les pays membres de l’UE 6 pays sur 28 n’en ont pas au début de l’année 2015 et les écarts d’un pays membre à l’autre peuvent être élevés ce salaire minimum était compris entre 123 € et 1462 € bruts, ce qui correspond à un écart de salaire de 1 à 12 et à un écart de pouvoir d’achat de 1 à 6 Observatoire des inégalités, janvier 2011. D'un côté, certains pays craignent que l'harmonisation vers les niveaux de protection les plus élevés se traduisent par un affaiblissement de la compétitivité des entreprises et donc par des pertes d'emplois et un niveau de chômage plus élevé encore. De l'autre côté, quelques pays aussi craignent que l'harmonisation ne se fasse sur des minimums bas ou sur des moyennes européennes » qui porteraient atteinte à leur législation sociale, plus protectrice que celles d'autres pays membres. D'où les résistances multiples à l'établissement d'un droit social commun étendu. Face à ces difficultés, la situation actuelle favorise plutôt la tendance au dumping fiscal et social » des pays attirent des entreprises par des niveaux de fiscalité et un niveau de protection social faible ce qui est tout-à-fait contradictoire avec l’idée d’Europe sociale. 3. La difficile mise en place d’un policy-mix » Le policy-mix » est défini comme l’orientation conjointe des politiques monétaire et budgétaire, à un moment donné du cycle économique. Les politiques monétaires et les politiques budgétaires ne sont pas coordonnées dans l’UE, donc le policy mix » est impossible puisque la BCE et les gouvernements ne mettent pas au point ensemble le même type de politique. Politiques monétaires et budgétaires ne vont pas toujours dans le même sens dans la zone euro. Depuis 1999, alors que la politique monétaire a été contra-cyclique aussi bien en zone euro qu’aux États-Unis, la Réserve fédérale des États-Unis -FED- se serait révélée plus réactive que la BCE, l’orientation de la politique budgétaire de la zone européenne apparaît largement pro-cyclique entre 1999 et 2006. Après la crise de 2007, les États-Unis menaient une politique budgétaire et une politique monétaire contra-cyclique autorisant une croissance plus rapide. Une politique contra-cyclique consiste à stimuler l’économie lorsque celle-ci tend à ralentir, et à la freiner lorsqu'elle s’emballe. Dès lors, on peut se demander si la politique monétaire, qui vise principalement à maîtriser l’inflation, n’a pas engendré une faible croissance économique. Certains pays, comme la France, ont précisément connu une faible croissance durant les années 2000 à 2007 et une faible inflation ils auraient pu bénéficier d’une politique monétaire plus souple, mais ce ne fut le cas que jusqu’en 2005. À partir de 2005, la BCE a commencé à augmenter ses taux d’intérêt l’économie française a alors pâti de ce changement de politique monétaire. Dans ce cas, la politique monétaire menée est en total déphasage avec la situation interne de ce pays elle a tendance à accentuer les problèmes d’inflation. Son caractère pro-cyclique est donc néfaste. Ainsi, si la création d’un marché et d’une monnaie uniques a eu des effets positifs sur le commerce intérieur et le pouvoir d’achat des européens. Les contraintes liées aux différences conjoncturelles des États membres empêchent une bonne coordination des politiques économiques, qui s’avèrent alors inefficaces. Vous avez déjà mis une note à ce cours. Découvrez les autres cours offerts par Maxicours ! Découvrez Maxicours Comment as-tu trouvé ce cours ? Évalue ce cours ! Fiche de cours Vidéos Profs en ligne
5Quelles politiques économiques dans le cadre européen ? 5.1 Sensibilisation 5.2 Quelles sont les grandes caractéristiques de l’intégration européenne et ses effets sur la croissance ? 5.3 Quels sont les objectifs, les modalités et les

N°1 pour apprendre & réviser du collège au lycée. SES TerminaleFiltrer par mot clé dans le titreDéjà plus de1 million d'inscrits !Chapitre 1 Quelles sont les sources et les défis de la croissance économique ?Chapitre 2 Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ?Chapitre 3 Comment lutter contre le chômage ?Chapitre 4 Comment expliquer les crises financières et réguler le système financier ?Chapitre 5 Quelles politiques économiques dans le cadre européen ?Chapitre 6 Comment est structurée la société française actuelle ?Chapitre 7 Quelle est l’action de l’École sur les destins individuels et sur l’évolution de la société ?Chapitre 8 Quels sont les caractéristiques contemporaines et les facteurs de la mobilité sociale ?Chapitre 9 Quelles mutations du travail et de l’emploi ?Chapitre 10 Comment expliquer l’engagement politique dans les sociétés démocratiques ?Chapitre 11 Quelles inégalités sont compatibles avec les différentes conceptions de la justice sociale ?Chapitre 12 Quelle action publique pour l’environnement ?

Cest dans ce but, comme l’expose le Chapitre 1, qu’a été élaboré le Cadre européen commun de référence. Pour remplir convenablement sa fonction, il lui faut répondre à certains critères de transparence et de cohérenceet être aussi exhaustif que possible. Ces critères sont exposés et explicités dans le Chapitre 1. À propos
Objectif Connaître les politiques conjoncturelles au sein de l'Union Européenne. Points clés Les politiques conjoncturelles qu’elles soient monétaires ou budgétaires sont largement définies au niveau européen pour les pays qui ont adopté l’euro. La politique budgétaire consiste à utiliser le budget de l'État pour agir sur la conjoncture, en réduisant le déficit public. La politique monétaire consiste à modifier le taux d’intérêt par l’intermédiaire de la Banque centrale pour faire varier la masse monétaire disponible et accélérer ou freiner la croissance économique. Ces politiques doivent être menées conjointement pour des économies qui ont réussi leur convergence. Cela implique donc une perte d’autonomie pour les États membres, qui se voient imposer des règles d’influence libérale en matière de réduction des déficits budgétaires et de taux d’intérêts. Ces politiques se sont renforcées depuis la crise de la dette débutée en 2009. L’union économique mais aussi monétaire nécessite une plus grande coordination des politiques économiques nationales des pays de la zone euro, au détriment de leur autonomie. 1. La politique budgétaire a. Les principes de la politique budgétaire La politique budgétaire consiste à utiliser le budget de l'État pour agir sur la conjoncture, en réduisant le déficit public. Pour les économistes keynésiens, un déficit budgétaire est nécessaire en période de ralentissement économique. Les entreprises anticipent une demande faible et n’investissent pas. C’est à l’État de relancer la croissance en faisant des investissements publics qui auront un effet multiplicateur sur les revenus et la consommation. Cette politique fut menée pendant les Trente Glorieuses, apportant une forte croissance mais aussi un endettement important de l’État. Pour les libéraux, cette politique est dangereuse car l’État, en s’endettant, draine une partie des ressources monétaires du crédit, ce qui a pour conséquence de faire augmenter les taux d’intérêts. Cette augmentation empêche les entreprises privées d’investir à leur tour, faisant entrer l’économie dans un cercle vicieux de sous-endettement privé effet d’éviction par la dette publique. b. Les contraintes européennes Tous les pays souhaitant adopter l’euro ont ratifié le traité de Maastricht en 1992 qui prévoyait la mise en place de la monnaie unique. Adopter une monnaie commune nécessite de mener des politiques économiques concertées pour que tous les pays puissent être dans une situation comparable. Dans le cas contraire, l’adoption d’une mesure de politique économique commune risquerait de déstabiliser certains pays et créer des déséquilibres néfastes à la survie de l’euro. Des critères de convergence ont ainsi été choisis pour que les pays souhaitant adopter l’euro puissent le faire en toute sécurité. Ces critères concernaient en partie la politique budgétaire des États. Il a été décidé que le déficit budgétaire ne pouvait pas excéder 3 % du PIB Produit intérieur brut ; la dette publique ne devait pas dépasser 60 % du montant du PIB. Le non-respect de ces critères a empêché la Grèce de rentrer dans l’euro en 1999 elle n’a pu adhérer qu’en 2001. Ces critères ont été durcis avec le pacte de stabilité européen qui prévoit, à terme, un équilibre budgétaire pour les pays de la zone euro. Ainsi, ils doivent absolument maîtriser leurs dépenses publiques pour se conformer à ces contraintes européennes. La crise de la dette que connaît la plupart des pays de la zone euro depuis 2009 a mis en évidence la difficulté du respect de ces critères la Grèce a une dette de 160 % du PIB, la France un déficit public de 5,5 %. Cela les oblige à mener une politique de réduction des déficits politique de rigueur et les empêche de tenter de relancer la croissance par l’endettement, comme le préconisent les keynésiens. 2. La politique monétaire a. Les principes La politique monétaire consiste à modifier le taux d’intérêt par l’intermédiaire de la banque centrale pour faire varier la masse monétaire disponible et accélérer ou freiner la croissance économique. Les keynésiens préconisent une baisse des taux d’intérêts pour permettre une relance de la demande par le crédit qui sera plus abordable et favoriser la reprise économique. Cette politique est typique d’une économie d’endettement Trente Glorieuses mais elle a pour corollaire une montée de l’inflation. En effet, une forte augmentation de la demande de biens et de services va créer un déséquilibre avec l’offre qui se traduira par une augmentation des prix. Or, pour les libéraux, l’économie doit être financée par l’intermédiaire des marchés financiers émission de titres et il faut donc pour cela favoriser l’épargne nationale ou attirer les capitaux étrangers. Cela ne peut se faire que par le biais de taux d’intérêts plus élevés et d'une inflation faible la hausse des prix dévalue la monnaie et n’encourage pas l’épargne. Il faut donc réduire la quantité de crédit disponible et adapter la quantité de monnaie à la croissance économique principe monétariste. b. Une politique monétaire totalement confiée à l'Europe La politique monétaire doit être commune à tous les pays adoptant une monnaie unique. En effet, si tous les pays subissent une croissance faible, ils doivent profiter également d’une baisse des taux d’intérêts sur l’euro. Le traité de Maastricht donne donc deux critères de convergence relatifs à la politique monétaire le taux d'inflation d'un État membre donné ne doit pas dépasser de plus de 1,5 point celui de trois États membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix ; les taux d’intérêts à long terme ne doivent pas dépasser de plus de 2 % ceux des trois États membres présentant les meilleurs résultats en matière de stabilité des prix. De plus, en 1998, les pays de l’UE donnent naissance à la Banque centrale européenne BCE dont le rôle principal inscrit dans ses statuts est de limiter l’inflation dans la zone euro. La BCE module donc ses taux d’intérêts pour que l’inflation soit maintenue à un niveau ne dépassant pas les 2 % par an. L’orientation de la politique monétaire européenne est donc clairement libérale pour coller à une économie largement financée par les marchés financiers. Cette politique nécessite donc des taux d’intérêts plus élevés qu'aux États-Unis par exemple pour attirer les capitaux étrangers et une inflation contenue. Les pays de la zone euro n’ont donc aucune prise sur leur politique monétaire, celle-ci est menée par la BCE de manière totalement indépendante des États membres. 3. Synthèse visuelle Vous avez déjà mis une note à ce cours. Découvrez les autres cours offerts par Maxicours ! Découvrez Maxicours Comment as-tu trouvé ce cours ? Évalue ce cours !
Quellespolitiques économiques dans le cadre européen - LearningApps
Depuis les traités de Rome, en 1957, les pays de l'Union européenne ont mis en place des institutions décisionnelles triangle institutionnel, banque centrale. Elles cherchent à coordonner les politiques nationales des États membres à travers des politiques communes politiques sectorielles, de la concurrence, monétaire. Les États déterminent leur budget et leurs politiques nationales dans le cadre de ces traités. Les règles européennes normes, équilibre budgétaire, redistribution encadrent les politiques des États membres et soulèvent aujourd'hui des difficultés nouvelles de coordination et d'autonomie. ILa construction européenne L'Union européenne est une construction économique et politique progressive initiée en 1957. En 2020, elle regroupe 27 États membres. Elle repose sur des institutions qui permettent des politiques communes. Dans le domaine économique, la construction européenne met en place le marché unique et la zone euro. ALes étapes de la construction européenne La construction européenne est née d'un projet de paix entre les pays européens. Elle s'élabore progressivement à travers de grands traités Rome, Maastricht, Lisbonne. Elle s'est élargie des 6 pays fondateurs aux 27 États membres d'aujourd' pères fondateurs de l'Europe unie comme Jean Monnet, Alcide De Gasperi ou Konrad Adenauer élaborent un projet de paix dans le contexte de l'après Seconde Guerre mondiale. Il pose les bases d'une union économique puis politique entre les pays construction européenne a été progressive. Elle repose sur la création d'un marché unique et d'une zone euro Communauté économique du charbon et de l'acier CECA en 1951, Communauté économique européenne CEE en 1957, Union économique et monétaire UEM en 1992 ; l'élargissement depuis les 6 membres fondateurs jusqu'aux 27 membres actuels ; des grands traités Rome en 1957, Maastricht en 1992, Lisbonne en 2007, qui ont permis de mettre en place des institutions politiques et des politiques économiques communes. Les étapes de la construction européenne BLes institutions et les modalités de décision au sein de l'Union européenne Les institutions européennes Conseil européen, Conseil de l'Union européenne, Parlement européen, Commission européenne sont mises en place progressivement par les principaux traités. Elles reposent sur le principe électoral et de codécision et permettent la mise en place de politiques économiques communes. 1Le Conseil européen et le triangle institutionnel Le Conseil européen et le triangle institutionnel » Conseil de l'Union européenne, Parlement européen et Commission européenne élaborent les politiques économiques sectorielles Conseil européen réunit les chefs d'État ou de gouvernement et le président de la Commission européenne. Réuni quatre fois par an, il fixe les grandes orientations économiques de l'Union européenne et les politiques sectorielles à mener énergétiques, agricoles, industrielles.Le Conseil de l'Union européenne ou Conseil des ministres représente les États membres et réunit les ministres des différents gouvernements par domaine d'activité. Il partage le pouvoir législatif avec le Parlement Parlement européen est composé de 705 députés européens, élus au suffrage universel direct tous les 5 ans. Il vote les directives européennes proposées par la Commission européenne et supervise le budget nécessaire à leur Commission européenne est l'organe exécutif de l'Union européenne. Elle est composée de 27 commissaires européens dont une présidente et un haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Cette commission représente et promeut l'intérêt général de l'Union européenne au niveau mondial. Elle propose de nouvelles législations au Parlement européen et au Conseil de l'Union européenne. Elle veille au respect de la législation de l'Union européenne par les États membres. Il ne faut pas confondre le Conseil européen, qui réunit les présidents des États membres et décide des grandes orientations, et le Conseil de l'Union européenne, qui partage le pouvoir législatif avec le Parlement européen. D'autres institutions complètent le dispositif institutionnel la Cour de justice européenne qui règle les différends juridiques entre les États membres ; la Cour des comptes qui contrôle la gestion financière de l'Union européenne ; la Banque centrale européenne BCE, chargée de superviser la politique monétaire de la zone. 2Les modalités d'adoption des politiques de l'Union européenne L'adoption des politiques économiques de l'Union européenne résulte des décisions votées au sein des institutions européennes. Celles-ci reposent à la fois sur le principe électoral vote à la majorité simple ou à la majorité qualifiée et sur le principe de codécision Conseil et Parlement. Le rôle des groupes d'intérêt lobbies est également important et fait l'objet d'une réglementation. Les politiques mises en place par l'Union européenne et le budget permettant de les appliquer sont proposés par la Commission au Parlement qui les amende vote à la majorité absolue. Il les transmet au Conseil de l'Union européenne qui les vote à son tour à la majorité simple ou qualifiée selon les textes. Depuis le traité de Lisbonne, à l'exception de procédure spéciale politique étrangère de l'Union européenne, accords bilatéraux, le Conseil de l'Union européenne et le Parlement européen sont sur un pied d'égalité. En effet, un refus du Parlement ou du Conseil peut stopper la procédure selon le principe de codécision. Dans de nombreux domaines, le Conseil de l'Union européenne vote à la majorité qualifiée. Pour être adoptée, une mesure doit obtenir les voix de 55 % des États membres, représentant au moins 65 % de la population de l'Union européenne. Chaque État a un pourcentage de voix proportionnel à son poids démographique par exemple, la France représente 14,98 % des voix. Principe de codécision Le principe de codécision rend nécessaire l'accord du Conseil de l'Union européenne et du parlement pour adopter un texte législatif institutions européennes, notamment le Parlement, sont également soumises à l'action des groupes d'intérêt les lobbies. Ces groupes d'acteurs cherchent à influencer les décisions politiques et institutionnelles à leur avantage ou celui de leurs clients. Leur action est réglementée. Plus de 11 000 organisations sont déclarées légalement comme représentantes d'intérêts » auprès des institutions 2020, Google emploie près de 15 lobbyistes pour défendre ou représenter ses intérêts dans les discussions européennes. CLe marché unique et la zone euro Dans le domaine économique, les deux grandes réalisations de la construction européenne sont la mise en place du marché unique et l'instauration d'une zone euro avec une monnaie unique et un marché des capitaux libre. 1Le marché unique Le marché unique européen est mis en place en 1992. Il instaure la libre circulation des biens, des marchandises et des êtres humains au sein des pays membres de l'Union européenne. Il a pour but de favoriser la croissance et l'efficacité marché unique européen est issu d'une construction progressive en 1951, la CECA, mise en place entre les 6 pays membres crée un marché commun de l'acier et du charbon ; en 1957, la CEE établit des règles douanières communes le Tarif extérieur commun ; en 1992, le marché unique européen permet la libre circulation des marchandises, des capitaux et des êtres humains à l'intérieur de l'Union européenne. La libéralisation des échanges suppression des droits de douane intérieurs et tarif extérieur commun doit inciter les économies nationales à se spécialiser en fonction de leur avantage comparatif ; permettre une meilleure allocation des facteurs de production vers les secteurs les plus productifs au sein de l'Union européenne. L'accroissement de la taille des marchés doit permettre des économies d'échelle réduction des coûts de production ; accroître les débouchés des entreprises augmentation de la production. La libre concurrence entre les entreprises, liée à la libéralisation des échanges, doit faire baisser les prix des biens et services ; créer des gains pour les consommateurs en augmentant la diversité des produits. Le marché européen constitue aujourd'hui un espace économique considérable plus de 500 millions de personnes et 2e PIB mondial à l'échelle de l'Union européenne. Il joue un rôle-clé dans la structure des échanges des principaux pays membres dont l'interdépendance s'est en 2018 les échanges intra-zone représentaient 39 % du PIB de l'Union européenne. La France, l'Allemagne ou l'Italie sont les premiers partenaires à l'importation comme à l'exportation. 2La zone euro et le marché des capitaux libre En 1992, les pays membres adoptent le principe d'une Union économique et monétaire UEM. Elle vise à compléter le marché unique par l'adoption d'une monnaie commune l'euro, en 2002, et l'instauration d'un marché des capitaux libre. L'adoption de la libre circulation des marchandises rendait nécessaire à la fois une monnaie unique et un marché des capitaux commun pour assurer les échanges et les investissements dans l'Union européenne. Le marché des capitaux est alors ouvert les banques peuvent intervenir dans l'ensemble des pays de l'UEM et un marché interbancaire européen se le même temps, l'UEM définit des critères de convergence qui permettent aux États d'adopter l'euro déficit inférieur à 3 % du PIB ; dette publique inférieure à 60 % du PIB ; inflation faible et monnaie stable. En 2002, l'euro est officiellement adopté par 12 États. Les pièces et des billets sont mis en circulation. Les billets sont imprimés et mis en circulation par la Banque centrale européenne BCE ; les pièces restent fabriquées par les trésors publics des États. En 2020, la zone euro comprend 19 pays. La Banque centrale européenne est chargée de superviser la politique monétaire de la zone. Elle assure sa stabilité en jouant le rôle de prêteur en dernier ressort ; en encadrant la création monétaire des banques commerciales par son taux directeur. IILes politiques européennes et leur rôle sur l'économie Les politiques européennes sont établies selon un partage de compétences entre l'Union européenne et les États membres. La politique de la concurrence a pour objectif d'assurer une meilleure efficacité économique mais se heurte à certaines limites. La politique budgétaire finance les politiques sectorielles et contribue à celles partagées avec les États membres. Elle a pour but de favoriser la croissance. La politique monétaire est menée par la BCE de manière indépendante des États. Elle a pour objectif de stabiliser le marché monétaire et l'économie. ALe partage des compétences Au sein de l'Union européenne, la gouvernance se fait à plusieurs niveaux. Les décisions doivent être prises au niveau qui est le mieux à même de les prendre c'est le principe de subsidiarité. Un partage des compétences est défini entre l'Union européenne et les États. Le droit européen est constitué de directives qui incitent et de règlements qui imposent.Le traité de Maastricht 1992 définit les politiques communes ; met en place une gouvernance multi-niveaux ; organise le partage des compétences entre les institutions européennes et les États. Selon le principe de subsidiarité, les décisions doivent être prises au niveau qui est le mieux à même de les prendre. Certaines compétences relèvent exclusivement de l'Union européenne, d'autres sont partagées, d'autres demeurent l'apanage des États. La politique étrangère de sécurité commune exige une coordination de tous les États. Le partage des compétences définit les compétences exclusives de l'Union européenne l'union douanière, la politique commerciale et extérieure commune, la politique monétaire ; les compétences partagées entre l'Union européenne et les États politiques sociales, d'aménagement du territoire, de transport, sur l'agriculture et la pêche ; les compétences exclusives des États politiques d'éducation, de fiscalité, de sécurité intérieure, de culture, coordination des politiques économiques et de l'emploi. L'Union européenne élabore le droit européen qui s'impose à tous les pays membres. Il comprend les directives incitations, dont l'objectif est souvent une harmonisation ; les règlements actes juridiques qui s'imposent aux États membres. L'harmonisation des diplômes européens à travers le cycle LMD licence-master-doctorat correspond à une directive européenne sur l'éducation. BLa politique de la libre concurrence La politique de libre concurrence est établie par la Commission européenne. Elle constitue l'un des éléments fondamentaux de la construction européenne. Ses orientations s'imposent à tous les États membres. Son objectif est d'assurer un bon fonctionnement du marché et une plus grande efficacité économique. Elle s'applique à deux niveaux les entreprises et les États. Elle se heurte à deux principales limites elle peut affaiblir certains pays moins compétitifs et avoir des conséquences négatives sur l'emploi. 1Les objectifs de la politique de la libre concurrence La politique de la libre concurrence doit permettre des gains de productivité et des gains pour les consommateurs. des gains de productivité pour être compétitives, les entreprises doivent innover, améliorer leurs coûts de production ou la qualité et la diversité des produits ; des gains pour les consommateurs la plus grande compétitivité des entreprises doit améliorer la qualité ou la diversité des productions et diminuer leur prix. 2Les modalités de la politique de la libre concurrence La politique de la concurrence européenne comporte deux volets l'un s'applique aux entreprises, l'autre aux États. Au niveau européen, la Commission veille à ce que les règles de libre concurrence soient bien premier volet de la politique de la libre concurrence s'applique aux entreprises la Commission européenne interdit les ententes entre entreprises sur les prix ou les quantités. Elle contrôle les concentrations d'entreprises sur un marché afin d'éviter une situation qui pourrait mener à un abus de position dominante et à des monopoles. Pour cela, elle sanctionne les accords illicites et les abus de position dominante par des amendes. En 2016, l'Union européenne a condamné plusieurs groupes industriels fabriquant des camions le cartel des camions à une amende de 2,9 milliards d'euros pour entente illégale sur les prix de second volet de cette politique s'applique aux États la Commission contrôle ou interdit les aides ou subventions versées aux entreprises. Par ailleurs, l'Union européenne incite les États à ouvrir à la concurrence leurs services publics afin d'étendre la concurrence sur les marchés pays membres ont engagé une politique de privatisation des secteurs de l'énergie GDF-Suez devenu Engie en France et des transports pour répondre aux directives de la concurrence est l'organisme qui veille, dans chaque pays, au respect des principes de la libre concurrence sur le marché. Au niveau européen, c'est la Commission qui veille à l'application directe des règles européennes de concurrence. Ces règles sont définies dans les articles 101 et 109 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne TFUE, en collaboration avec les autorités nationales. 3Les limites de la politique de la libre concurrence La politique de la libre concurrence de l'Union européenne se heurte à deux principales limites elle peut affaiblir certains pays moins compétitifs et avoir des conséquences négatives sur l' politique de la libre concurrence peut favoriser les inégalités de dotation, de compétitivité entre les pays ou certains secteurs. Cela a pour effet d'accroître les difficultés de certains pays et de diminuer la croissance économique globale de la politique de la libre concurrence peut également avoir des conséquences négatives sur l'emploi européen en engendrant des délocalisations ou du dumping social. L'ouverture à la concurrence du secteur du lait en France a mis en difficulté cette agro-industrie-clé pour les exploitants agricoles des régions de Normandie et de Bretagne. CLa politique budgétaire et monétaire de l'Union européenne Le budget de l'Union européenne lui permet de financer ses politiques sectorielles et de contribuer à celles partagées avec les États membres. L'objectif est de favoriser la croissance et le développement territorial. Le budget est voté par le Parlement. La politique monétaire est menée par la Banque centrale européenne, indépendamment des États. Elle intervient pour stabiliser le marché monétaire et l'économie. 1La politique budgétaire L'Union européenne dispose d'un budget qui lui permet de financer les politiques sectorielles de ses domaines d'intervention et de contribuer à celles partagées avec les États membres. Les sources de ce budget sont existe une dizaine de domaines de politiques sectorielles européennes. Elles concernent principalement la cohésion économique des différents territoires européens ; la construction de la Politique agricole commune PAC ; la recherche et l'innovation ; les politiques éducatives et de formation ; la protection de l'environnement ; les réseaux de transports. La PAC Politique agricole commune est l'une des grandes politiques européennes. Elle a permis d'instaurer des aides aux agriculteurs et des rachats de production pour soutenir la concurrence politiques menées par l'Union européenne jouent un rôle-clé dans le développement territorial et la croissance économique des pays membres en contribuant à l'activité économique conjoncturelle emploi, production, subventions.Le réseau transeuropéen de transport RTE-T, mis en place à travers la politique européenne de financement des infrastructures, a subventionné de nombreuses autoroutes en Espagne ou en Italie du Sud. Cela a permis de créer de l'emploi et induisant un accroissement du commerce. Pour mettre en place ces politiques, l'Union européenne dispose d'un budget qui est constitué par les contributions relatives de chaque État membre. Ce budget est voté et contrôlé par le Parlement par périodes de 6 ans. Pour la période 2014-2020, il atteint environ 908 milliards d'euros soit environ 1 % du PIB global des États principales sources du budget sont La contribution forfaitaire des États membres elle est fixée à 0,73 % du revenu national brut des pays et représente environ 65 % des ressources de l'Union européenne. Le reversement d'une partie de la TVA prélevée par les États membres de l'Union européenne est fixé à 0,3 % de celle-ci. Les droits de douane perçus notamment aux frontières extérieures de l'Union européenne. Certaines taxes et certains droits sur les produits subventionnés par la PAC, par exemple. 2La politique monétaire La politique monétaire de la zone euro est menée par la Banque centrale européenne BCE. La BCE intervient pour stabiliser le marché monétaire et l'économie. Elle supervise et contrôle les grandes banques mise en place de la monnaie unique a rendu impossibles les politiques monétaires au niveau national. Les États européens de la zone euro ont abandonné leur souveraineté monétaire au profit de la BCE car c'est elle qui maîtrise l'offre de monnaie la production des euros.La BCE fixe le taux d'intérêt directeur celui-ci permet aux banques commerciales de se refinancer et sert en théorie d'indicateur pour les taux d'intérêt pratiqués par les banques. Ainsi, lorsque la BCE l'augmente, les crédits bancaires sont plus chers et l'offre de monnaie se rétracte, l'inflation diminue. Lorsque la BCE le diminue, les crédits bancaires sont moins chers, l'offre de monnaie et l'inflation BCE influence les taux de change de l'euro face aux autres monnaies, en produisant plus de monnaie ou en modifiant ses taux directeurs. Cela peut accroître la compétitivité des exportations ou au contraire des importations. Lorsque l'euro se déprécie, le taux de change diminue. Face au dollar, les exportations européennes sont plus compétitives aux États-Unis, les importations américaines plus chères. Inversement, lorsque l'euro s'apprécie, le taux de change augmente, les exportations européennes sont moins compétitives aux achetant les dettes des États ou des banques quantitative easing, la BCE peut permettre aux États de relancer leur investissement et aux banques de relancer leur 2011 est survenue la crise des dettes souveraines la charge de la dette des États a suscité l'inquiétude des banques qui avaient prêté. Mario Draghi, alors président de la BCE, a lancé des rachats massifs d'obligations gouvernementales afin d'apporter des liquidités sur ce marché pour éviter une situation d'illiquidité ailleurs, la BCE supervise et contrôle les grandes banques européennes qui doivent avoir une partie de leur réserve en dépôts sur leurs comptes à la BCE. La BCE joue donc un rôle de prêteur en dernier ressort lors des crises financières. IIILes contraintes budgétaires et les difficultés de coordination En intégrant l'Union européenne, les États membres acceptent de se soumettre aux règles qui la gouvernent, et notamment d'adapter leurs politiques publiques aux orientations européennes. Les contraintes budgétaires imposées par le Pacte de stabilité et de croissance PSC limitent les dépenses et les investissements des États. Il existe des problèmes de coordination et des chocs asymétriques qui contribuent à limiter le rôle de zone monétaire optimale de la zone euro. AL'encadrement budgétaire des pays membres et ses conséquences L'adoption de la monnaie unique s'est accompagnée de mesures encadrant la liberté budgétaire des États le Pacte de stabilité et de croissance PSC. Ces mesures influencent la politique conjoncturelle des États. La politique budgétaire est du ressort de chaque pays membre mais elle est contrainte par les traités européens, avec la mise en place du Pacte de stabilité et de croissance. Son objectif est de favoriser la croissance économique par le libre marché et de mettre fin aux crises de surendettement des dettes souveraines. Cependant, il réduit la capacité de relance économique et d'investissement des États les plus faibles déficit doit être limité à 3 % du PIB. Le blocage du déficit budgétaire lorsque les dépenses d'une année sont supérieures aux revenus entraîne une réduction des capacités de l'État à fournir des services publics. En effet, les dépenses sont croissantes de façon structurelle augmentation de la population et donc du coût des services publics alors que les revenus de l'État ont tendance à diminuer avec les politiques européennes les privatisations, la concurrence internationale, l'abandon des taxes et des douanes.La dette doit être limitée à 60 % du PIB. Les États ne peuvent emprunter sur les marchés des capitaux qu'en respectant cette limite. Dans le cas où elle serait atteinte, ils ne peuvent plus financer de futurs doit être maintenue à un faible niveau. Cela contraint à la fois les prix et les salaires et provoque une faible critères du PSC sont donc contraignants pour les politiques conjoncturelles des États membres qui doivent limiter leurs dépenses et donc leurs investissements à la base de leurs politiques économiques nationales. En 2011, l'économie grecque connaît une crise importante, le chômage est fort et la croissance faible. La dette de la Grèce atteint 135 % du PIB et son déficit atteint 13 % du PIB. Le PSC empêchant toute autre solution emprunt, politique de relance, l'État grec est contraint par les institutions européennes à réduire ses dépenses sociales éducation, santé de façon catastrophique. BLes défauts de coordination et les chocs asymétriques Les caractéristiques propres de l'intégration européenne conduisent à des problèmes de coordination et d'asymétrie de choc qui contribuent à limiter son rôle de zone monétaire optimale. Des économistes réfléchissent à des caractéristiques de l'intégration européenne mettent en lumière des problèmes de coordination. Les directives européennes imposent une harmonisation des modes de production et d'échange et une libre concurrence. Cela favorise la compétition à l'intérieur de l'espace européen. Dans le même temps, il n'existe pas de politique fiscale commune sur le travail et le capital. La faible mobilité des facteurs entraîne donc des phénomènes de dumping fiscal et social qui peuvent amplifier le chômage et les crises dans les régions les moins compétitives. L'intégration européenne engendre d'importants flux de travailleurs quittant leur région en crise, comme les espaces agricoles de Pologne ou de Roumanie, touchés par la concurrence de l'agro-industrie plus, les structures économiques sont différentes entre les pays économie agricole ou industrielle, importatrice ou exportatrice. Ces différences rendent chaque politique commune complexe car elle peut favoriser un pays par rapport à un autre. C'est ce que l'on appelle des chocs asymétriques. C'est le cas par exemple de la politique monétaire qui est nécessairement commune à tous les pays de la zone mais dont les conséquences sont différentes selon les France importe beaucoup. Elle nécessiterait donc d'un euro fort par rapport au dollar alors que l'Allemagne, au contraire, exporte beaucoup et nécessiterait en théorie une politique monétaire à ces difficultés, de nombreux économistes comme Robert Mundell mettent en avant la nécessité de transformation des institutions européennes pour permettre à l'Union européenne de fonctionner comme une zone monétaire optimale. Ils réfléchissent à des mécanismes de différenciation entre des groupes de pays. Ils envisagent également un renforcement des dispositifs de redistribution comme le Fonds social européen FSE. Son rôle est de réduire les inégalités entre régions par transfert fiscal subventions des pays riches vers les moins riches. Cependant, ces mécanismes nécessiteraient une hausse du budget européen et un nouvel équilibre de pouvoir au sein de l'Union européenne. Zone monétaire optimale ZMO Une zone monétaire optimale ZMO est une région géographique dans laquelle il serait bénéfique d'établir une monnaie unique lorsque certains critères sont réunis fiscalité commune, circulation des facteurs de production.
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Cettesauvegarde est un parcours portant sur le questionnement « Quelles politiques économiques dans le cadre européen » de la classe de terminale. Téléchargez ce fichier et enregistrez le sur votre ordinateur. 2 – Restaurer un cours à partir d’une sauvegarde. Pour cette étape, il vous faut disposer d’un cours Moodle dans lequel
Deuxième spécialité la plus choisie parmi les lycéens de terminale 136 466 candidats doivent passer ce mercredi ou jeudi leur épreuve de spécialité de SES. Voici le premier corrigé pour l’épreuve qui a eu lieu ce mercredi entre 14h et sujets pour cette première journée d’épreuve en spécialité SES sont très classiques et sans difficultés. Le chapitre sur les politiques économiques dans le cadre de l’Union européenne, redouté par nombre de candidats, n’est pas tombé en ce premier jour d’ 2022 le sujet de SES en intégralité Corrigé du sujet de SES du Bac 2022 - Mercredi 11 maiDissertation Le sujet est classique et porte sur le chapitre Quels sont les sources et les défis de la croissance économique ? »Le sujet nous invite à nous interroger sur les sources de la croissance économique, c’est à dire l’augmentation soutenue pendant une période longue de la production d’un pays. Cette production est mesurée par le biais du Produit intérieur brut exprimé en termes réels corrigé des effets de l’inflation. Il s’agit plus précisément d’un sujet de type discussion, la question étant la suivante les facteurs de production c’est-à-dire les quantités de ressources durables mises en œuvre dans le processus de production à savoir le facteur travail et le facteur capital fixe sont-ils les seuls facteurs de la croissance économique ? La réponse est non », puisqu’il existe d’autres facteurs que sont le progrès technique et les possible L’augmentation de la quantité des facteurs travail et capital est une source importante de croissance du PIB sur le long terme. Cependant, le progrès technique mesurée par la productivité globale des facteurs apporte une contribution non négligeable à la croissance, tout comme la mise en place d’institutions propices à l’augmentation de la de ménager l’équilibre des parties, il a été privilégié ici un plan en trois La croissance repose en partie sur l’accumulation des facteurs de La contribution de l’accumulation du facteur facteur travail correspond à la quantité de travail humain utilisée. L’accumulation du facteur travail passe notamment par l’augmentation de la quantité de travailleurs ex croissance démographique ou hausse du taux d’activité ou par l’augmentation du temps de travail ex augmentation de la durée légale du travail-Cf doc 1 augmentation entre le 2000 et 2019 du nombre de personnes en emploi en France de l’ordre d’environ 3,5 millions-Cf doc 2 où l’on observe que la croissance américaine est en grande partie tirée par la hausse de la quantité de facteur La contribution de l’accumulation du facteur facteur capital fixe désigne l’ensemble des moyens de production durables utilisés durant plusieurs cycles de production. Il résulte de l’investissement c’est-à-dire le flux qui vient maintenir, accroître ou améliorer le stock de capital favorise la croissance car il constitue un élément de la demande globale avec la consommation, si les entreprises investissent, cela crée des richesses. ex politique de grands travauxIl a aussi un impact sur l’offre puisque les entreprises vont renouveler, augmenter ou améliorer par l’investissement leurs capacités de production-Cf doc 2 contribution importante du facteur capital à la croissance en France en 2019 puisque le facteur capital expliquait environ la moitié pts de % de la hausse du PIB de doc 3 où l’on perçoit l’importance du facteur capital dans la croissance des pays de la zone euro et en particulier en croissance provient donc bien en partie d’une augmentation de la quantité des facteurs de production, travail et capital. Ce processus d’augmentation des facteurs de production s’appelle l’accumulation et on peut parler de croissance extensive pour désigner l’augmentation de la production qui trouve son origine dans l’accroissement des facteurs de production La croissance repose également sur l’amélioration de la productivité globale des facteurs provenant du progrès part non négligeable de la croissance ne s’explique ni par l’augmentation du facteur capital ni par celle du facteur travail c’est la contribution de la productivité globale des facteurs cf doc 2. La productivité globale des facteurs PGF correspond à l’efficacité de la combinaison des facteurs travail et capital. Le PT est le principal facteur d’augmentation de la PGF. On assimile la PGF à une mesure du progrès technique représente l’ensemble des améliorations de la combinaison de capital et de travail permettant d’accroître la production sans augmenter les facteurs employés. Le progrès technique résulte en particulier d’innovations et agit aussi bien sur l’offre que sur la Le progrès technique agit sur l’ innovations de procédé génèrent des gains de productivité qui sont à l’origine d’une augmentation de la production = augmentation de l’offre.- Ces gains de productivité entrainent une baisse des coûts unitaires de production qui conduit à une augmentation du profit permettant d’augmenter les investissements = hausse de l’offre.B Le progrès technique agit sur la Le progrès technique entraine des gains de productivité qui permettent une baisse des prix et/ou une augmentation des salaires. Le pouvoir d’achat augmente alors = augmentation de la demande et la production doit augmenter =croissance pour répondre à cette hausse de la La croissance est enfin favorisée par certains investissements et un cadre institutionnel Des investissements source de croissance progrès technique est stimulé par des investissements en capital technologique, en capital humain cf doc 4 et en capital Le rôle des Par ailleurs, le progrès technique, et plus généralement les activités économiques, ont besoin d’un cadre économique, social, culturel et politique qui soit favorable à leur Rôle des droits de propriété notamment des brevets pour inciter les composée Sujet A Première partie Mobilisation des connaissancesCette question porte sur le chapitre Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de la production ». Il s’agit d’expliciter le rôle des dotations factorielles dans la spécialisation internationale. Les dotations factorielles désignent les quantités de facteurs de production disponibles dans une économie. La spécialisation correspond quant à elle à la concentration de la production d’une entreprise ou d’un pays sur un nombre limité de dotations factorielles en travail et capital des pays ont un rôle essentiel dans le commerce international puisque ce sont elles qui déterminent en partie les avantages comparatifs et la spécialisation des pays. Autrement dit, les échanges commerciaux internationaux reposent sur ces dotations qui expliquent l’avantage comparatif et la spécialisation des pays. On pouvait ici faire référence à la théorie Hecksher, Ohlin et Samuelson HOS selon laquelle la spécialisation s’explique par l’abondance relative d’un facteur de production par rapport à un autre un pays a intérêt à se spécialiser dans les productions intensives en facteurs relativement abondants sur le territoire comparativement aux autres pays. Ainsi, par exemple, les pays qui disposent d’une main d’œuvre nombreuse avec un coût du travail relativement faible ont intérêt à se spécialiser dans des productions nécessitant beaucoup de main d’œuvre ex la Chine dans le textile. De la même façon, les pays qui disposent d’une dotation en capital relativement importante par rapport au travail coût du capital plus faible ont un avantage comparatif dans les productions intensives en capital utilisant beaucoup de capital et peu de travail. On peut citer par exemple la France dans la production partie Etude d’un documentLe document proposé est classique, il compare les niveaux de vie moyens des deux déciles extrêmes c’est-à-dire D1 les 10 % les plus modestes et D9 les 10 % les plus aisés avant et après état d’apprécier l’impact de la redistribution pour réduire les inégalités de niveaux de On observe que les 10 % des ménages les plus modestes ont un niveau de vie annuel moyen avant redistribution de 3260 euros. Après redistribution prélèvements et versement des prestations sociales, leur niveau de vie s’élève à 10 200 euros soit une augmentation conséquente de 212,9 %. La situation économique des plus pauvre est donc bien meilleure après redistribution et en particulier après le versement des prestations sociales rôle clé de la prime d’activité et des minima sociaux comme le RSA.2. Les pouvoirs publics agissent par l’intermédiaire de la fiscalité ensemble des règles concernant les impôts afin de réduire les inégalités de niveaux de vie. Ainsi, l’impôt progressif ex l’impôt sur le revenu permet de diminuer réellement les inégalités économiques entre ceux ayant des revenus élevés et ceux ayant des revenus modestes. Il consiste à appliquer un taux d’imposition plus élevé lorsque les revenus des ménages sont plus élevés. Illustration sur le document où l’on observe qu’en 2019 les 10% des personnes les plus riches ont été prélevés en moyenne de 12 680 euros au titre des impôts directs dont fait partie l’impôt sur le revenu contre seulement 10 euros en moyenne pour les 10% les plus protection sociale désigne le système de prise en charge par la collectivité des conséquences économiques d’un certain nombre de situations appelées risques sociaux maladie, vieillesse, chômage, famille…. La protection sociale se traduit alors par une importante redistribution des revenus. La redistribution regroupe l’ensemble des mesures prises par les administrations publiques pour modifier la répartition des revenus par l’intermédiaire des prélèvements obligatoires et des prestations cette redistribution est horizontale, c’est-à-dire indépendante du revenu des personnes, il fallait pour répondre à la question insister sur redistribution verticale qui consiste à redistribuer l’argent des plus riches vers les plus pauvres. C’est le cas notamment du RSA qui est financé par les impôts payés par l’ensemble des Français, et notamment les plus riches, mais dont les prestations sont réservées aux ménages les plus modestes. Illustration dans le document où l’on constate qu’en 2019 les 10% des personnes les plus modestes ont reçus en moyenne 7 140 euros au titre des prestations sociales contre seulement 190 euros en moyenne pour les 10 % les plus partie Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaireLe sujet est classique et porte sur le chapitre Quelles mutations du travail et de l’emploi ? ». Il nous invite à montrer que certaines évolutions de l’emploi ont pu affaiblir le rôle intégrateur du travail est une instance d’intégration sociale importante dans nos sociétés. Le travail est source d’intégration sociale = Processus permettant à un individu ou à un groupe de devenir membre d’un groupe plus vaste en adoptant les valeurs et les normes qui lui sont spécifiques car il fournit des revenus et des droits sociaux, mais aussi un statut social ou une identité sociale ainsi qu’un réseau de relations. Or, les évolutions du marché du travail observées depuis la fin des Trente Glorieuses remettent en cause ce lien entre travail et intégration la fin des Trente Glorieuses, le marché du travail est marqué par le développement d’un chômage de masse, le développement de l’emploi précaire ainsi que par l’avènement du Le chômage remet en cause le pouvoir intégrateur du Apparition d’un chômage de masse depuis 1975 cf doc 3- Le chômage entraîne une perte de revenu ainsi que de certains droits sociaux, ce qui limite l’accès aux biens et services. Le chômage peut donc empêcher de participer pleinement à la société de consommation qui est la nôtre. La progression du chômage est ainsi facteur de progression de pauvreté. De plus, la perte d’un emploi peut s’accompagner d’une perte de liens sociaux ainsi qu’une remise en cause de son identité sociale ou de son statut social sentiment d’inutilité par exemple. Les risques en termes d’intégration sociale liés au chômage sont d’autant plus importants que la durée du chômage est longue. Enfin, cela va affecter la capacité à retrouver un emploi perte des compétences techniques par manque de pratique ou parce que les savoir-faire professionnels évoluent, perte des relations sociales collègues de travail, voire stigmatisation par les employeurs un chômeur de longue durée est souvent suspecté d’être responsable de son étatB La précarisation de l’emploi remet en cause le pouvoir intégrateur du La précarité est une situation marquée par l’instabilité et l’absence de garanties sur la durée de l’emploi dans le temps CDD, interim, contrats aidés.- Même si la norme reste le CDI, on observe dans le document 2 une hausse constante entre 1982 et 2019 de la part des salariés en CDD. Même constat pour l’interim et le temps Ces emplois précaires entrainent des conditions de vie plus difficiles et des difficultés d’intégration sociale Revenus plus faibles temps partiel et/ou instables CDD, intérim qui peut mener à la pauvreté développement des travailleurs pauvres. Les salariés concernés étant moins présents sur leur lieu de travail, ou présents uniquement pour une durée courte et temporaire, ils n’ont pas le temps de développer des relations sociales durables avec leurs collègues que ce soit des relations d’entraide au travail, ou des relations d’amitié. Effets sur les conditions de vie au travail. Il faut sans cesse s’adapter à un nouvel environnement exigences, collègues, employeurs de travail. Les emplois précaires sont aussi parfois conçus comme un allongement de la période d’essai. Salaires plus faibles, revenus irréguliers, peu de perspectives de carrière, conditions de travail dégradées car rapport de force totalement en faveur de l’ Effets sur la vie hors travail Exclu d’une certaine norme de consommation. Difficultés d’accès au crédit, au logement. Difficultés à se projeter dans l’avenir installation en couple, bébé, phénomène Tanguy ».C Le numérique remet en cause le pouvoir intégrateur du La polarisation de l’emploi renvoie aux conséquences de la diffusion des nouvelles technologies sur la demande de travail en faveur de la main-d’œuvre qualifiée et au détriment de la main-d’œuvre peu ou pas qualifiée. C’est donc un mouvement d’accroissement parallèle d’emplois qualifiés et de qualité, et d’emplois non qualifiés et précaires causé par le progrès technique. Le numérique fait disparaitre certains emplois peu qualifiés fondés sur des tâches routinières cf doc 1 et accroît la demande de main-d’œuvre qualifiée, nécessaire au développement de ces nouvelles technologies. En effet, les cadres et professions intellectuelles supérieures, disposant d’un capital humain important leur permettant de tirer parti des nouvelles technologies et de s’impliquer dans le management participatif ont vu leurs conditions de travail s’améliorer nettement, gagnant en responsabilités et en autonomie, et voyant des algorithmes effectuer les tâches Le numérique transforme les relations d’emploi en suscitant l’émergence de plateformes phénomène d’ubérisation sur lesquelles des travailleurs non-salariés indépendants vendent leurs services aux utilisateurs ex Uber, Airbnb…. Le numérique transforme les contrats de travail avec les salariés en de simples contrats commerciaux avec des prestataires considérés comme indépendants et au statut précaire. cf doc 2- Le travail peut empiéter sur la vie familiale, amicale à cause des Le télétravail réduit la frontière entre le lieu, mais aussi le temps, du travail et du non-travail. Le télétravail abolit la séparation entre le salarié et le lieu d’exercice de son travail. Le risque est donc de travailler constamment, de ne jamais se détacher de son travail le soir, le week-end, en vacances, donc de voir la charge de travail augmenter. De plus, les télétravailleurs se sentent plus fréquemment isolés, stressés 47 % contre 33 % de ceux qui ne télétravaillent pas, et ont plus fréquemment peur d’être composée Sujet B Première partie Mobilisation des connaissances1. Cette question porte sur le chapitre Comment expliquer l’engagement politique dans les sociétés démocratiques ? ». Il s’agit de rappeler le paradoxe d’action collective avant de montrer comment on peut le dépasser avec les incitations Olson dans son analyse de l’action collective aboutit à la conclusion que si les individus adoptent un comportement rationnel, ils ne participeront pas à une action collective ils se comporteront en passagers clandestins. En effet, ils évitent ainsi les coûts tout en bénéficiant des retombées positives malgré tout. Dans ces conditions, si tout le monde raisonne ainsi, aucune action collective ne verra le incitations sélectives sont une réponse à ce paradoxe. Ce sont des stratégies mises en place par des organisations telles que les syndicats pour éviter les comportements de passagers incitations sélectives peuvent être positives et visent alors à diminuer les coûts ou augmenter les bénéfices retirés de l’engagement comme, par exemple une prise en charge du coût de la grève, une augmentation de salaires réservées aux salariés qui ont participé à la grève ou le closed shop » système dans lequel l’employeur ne peut embaucher que des salariés syndiqués.Elles peuvent aussi être négatives lorsqu’il s’agit de sanctionner l’individu qui ne souhaite pas s’engager par exemple en l’isolant, en faisant tout pour remettre en cause son travail, en exerçant une pression psychologique sur lui….2. Cette question porte sur le chapitre Quelles politiques économiques dans le cadre européen ».La politique européenne de la concurrence mise en œuvre par la Commission européenne, assistée par les autorités nationales régule, encadre et favorise la concurrence, afin qu’elle soit libre et non faussée ». L’objectif est donc de tendre vers un marché concurrentiel dans le marché unique européen, et de lutter contre les conséquences néfastes d’une concurrence imparfaite abus de position dominante, entente de producteurs, concentrations pouvant mener à un abus de position dominante.Une des limites de la politique de la concurrence concerne le contrôle des fusion-acquisition puisqu’elle régule les concentrations d’entreprises. En faisant cela, elle empêche les entreprises de devenir des champions européens » pouvant affronter la concurrence étrangère à l’échelle mondiale. Par exemple, la Commission Européenne a empêché les entreprises ferroviaires Siemens et Alstom de fusionner entre elles pour qu’elles ne soient pas en situation de quasi-monopole dans l’UE. Or si elles avaient fusionné, ce géant européen aurait pu affronter les entreprises étrangères notamment le géant mondial chinois CRRC et constituerait un facteur d’innovation, de croissance et d’emploi en limite possible le contrôle des aides d’Etat fait aussi l’objet de critiques à savoir le fait que des pays non européens aident leurs entreprises à être plus compétitives par rapport aux entreprises Cette question porte sur le chapitre Comment est structurée la société française actuelle ? ». Il existe de multiples facteurs de structuration de l’espace social. Il s’agissait d’en présenter deux. Le niveau de diplôme Plus le niveau de diplôme augmente et plus l’employa­bilité de l’individu s’améliore il développe de nouvelles compétences et améliore son capital humain, ce qui lui permet de s’insérer plus facilement sur le marché du tra­vail. De plus, le niveau de diplôme a une influence sur l’engagement politique des personnes. En effet, une personne ayant un faible niveau de diplôme niveau BAC maximum a tendance à ne pas voter ou ne pas adhérer à des associations ou des partis politiques contrairement à une personne ayant un niveau de diplôme élevé supérieur au niveau BAC car elle se sent incompétente, et de ce fait illégitime à montrer un intérêt à l’engagement politique. La position dans le cycle de vie de l’individu est aussi un marqueur important, car l’âge qu’a un individu au cours de sa vie produit des conséquences importantes sur ses comportements d’épargne et donc de consommation, mais également sur son emploi la proportion d’ouvriers non qualifiés est bien plus forte avant 25 ans que dans les catégories d’âge suivantes, sur ses loisirs, ses opinions politiques…On pouvait également évoquer la catégorie socioprofessionnelle, la composition du ménage, le lieu de résidence, le sexe, le revenu etc...Deuxième partie Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaireIdem que pour le sujet 2022 les sujets et corrigés de spécialité de ce mercredi 11 maiBac 2022 les dates et heures des épreuves de spécialitésDates du Bac 2022 et résultats du Bac HzTOa03. 316 383 287 115 386 167 373 258 181

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